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  • ESTHÉTIQUE ET CLINIQUE DU CORPS. DU BODY ART AUX TENTATIVES DE SUBJECTIVATION

    32,00 

    Auteur : Lefteris PETROPOULOS
    Année : 2017
    Collection : Arts et culture

    Description :
    Le corps est l’objet d’une multitude de transformations dans le monde contemporain. Corps embellis, troués, tatoués, branchés à des appareils; corps consacrés et massacrés, exposés et explosés.
    Le body art, depuis le groupe des actionnistes viennois des années 60 jusqu’à son évolution actuelle dans la performance, est le courant artistique de référence pour ce livre en tant qu’il marque un tournant dans la scène artistique en employant le corps comme médium ainsi que comme l’oeuvre même de l’art. En même temps, il exprime un défi à l’éthique, à l’esthétique, et à la politique du corps dans le monde occidental.
    Les exemples des artistes comme Orlan, D. Cronenberg, F. Bacon, D. Nebreda, N. Tran Ba Vang ou D. Valls, nous montrent comment la déformation et la transformation du corps répond au besoin artistique d’exprimer le malaise face aux normes sociales et d’inventer des formes inédites qui peuvent contenir des idées et des vécus.
    De manière analogue, le sujet contemporain est poussé par l’exigence psychique d’habiter son corps et de se donner une forme dans laquelle peut se sentir contenu et libre de construire son identité, d’assumer son expérience et d’exprimer ses mouvements psychiques. Le présent travail réfléchit sur les conséquences psychiques des nouvelles possibilités que la médecine et la technologie offrent au sujet d’expérimenter avec son corps et son identité.

    Lefteris PETROPOULOS est docteur en psychologie et psychanalyse (Université Paris Diderot-Paris 7), rattaché au Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société (EA 3522). Il est également psychothérapeute.

    ISBN : 979-10-90590-57-1

  • BILINGUISME ET MAÎTRISE DE LA LANGUE FRANÇAISE

    20,00 

    Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA
    Année : 2016
    Collection : Langage

    Description :

    La maîtrise de la langue française est une préoccupation datant de plusieurs décennies, mais elle ne semble plus viser le même public et le même contexte. Aujourd’hui, la maîtrise de la langue française se présente comme un problème dans un environnement de bilinguisme et de plurilinguisme. La cohabitation de langues et de cultures semble interférer avec la langue du pays, le français. Différentes recherches sont présentées ici pour faire le point sur l’origine de la langue française, la tradition de la dictée en français, le caractère diplomatîque du français, l’apprentissage de la langue en milieu scolaire auprès des enfants ou de ceux qui sont en « vulnérabilité linguistique », la survivance d’une langue abandonnée, la rivalité entre langues, la transmission ou non d’une langue, la spontanéité de se saisir d’une langue, le caractère oral et écrit d’une langue, et le potentîel de communication et d’intégratîon par rapport à sa propre identité dans la pratique des langues.
    Tous ces aspects laissés de côté quant à la maîtrise de la langue française jouent pourtant un rôle important dans l’envie de s’exprimer en français et de l’écrire. Ceux-ci sont examinés d’un point de vue psychologique en se plaçant du côté de ceux qui sont réellement concernés et en cherchant à éclairer certains préjugés et malentendus au sujet de la langue française et du concept de maîtrise d’une langue.

    Les auteurs de cet ouvrage sont plurilingues, en partîe, et spécialisés dans le domaine de la psychologie et de la psychopathologie. Cliniciens eux-mêmes et docteurs ou en cours de le devenir, tous appartiennent à l’équipe de recherche dirigée par le Pr Mareike WOLF-FEDIDA sur la phénoménologie du langage et le bilinguisme et plurilinguisme vécus travaillant avec la méthodologie de la psychopathologie fondamentale, la phénoménologie et la psychanalyse au Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS, E.A 3522), Université Paris Diderot – Paris 7, Sorbonne Paris Cité. 

    ISBN : 979-10-90590-52-6

  • TERRE-MÈRE ET DÉPENDANCES

    24,00 

    Auteur : Colette LHOMME-RIGAUD, préface de Marcel Rufo
    Année : 2011
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    La perte de la terre-mère et de l’origine sont les concepts clefs de ce livre permettant de comprendre les mécanismes à l’oeuvre dans le recours aux substances toxiques, en particulier à l’adolescence. L’ouvrage tend à montrer, à travers des cas cliniques, la connexion entre les conduites de dépendance et les événements de vie des ascendants, désignés sous le terme de traumatismes transgénérationnels. L’idée d’une transmission d’actes transgressifs, provenant des ascendants et entraînant une pathologie chez les descendants, est présente dans les mythes grecs à travers la notion de fatalité.

    Les processus d’incorporation sont sur le devant de la scène clinique lorsque les ascendants effectuent des actes transgressifs ou subissent des événements traumatiques qui ont débordé leur possibilité de mentalisation. La répercussion de ces vécus appartenant à la préhistoire du sujet prend alors des modalités mélancoliques. Les processus addictifs s’inscrivent dans ce destin décrit dans les mythes, du fait qu’ils comportent tous un fantasme d’incorporation annihilant le processus d’introjection.

    L’auteur, spécialiste de l’approche interculturelle, analyse cette relation anormalement rapprochée entre le sujet de la 3e génération et son ascendant grand-parental. Car celle-ci entraînera ensuite une modification de la relation filiale de ce sujet avec l’axe parental par la confusion des générations. Selon l’enfant, les premiers êtres créés sur terre sont forcément ses aïeux: le lieu qu’ils occupent est donc l’origine en soi de tout et de l’enfant lui-même. L’ »ex-il » réactive ces représentations et angoisses archaïques en décentrant le sujet et l’aliénant. L’exil vécu par les ascendants, en faisant perdre la terre-mère, par une effraction véhiculée à travers plusieurs générations, ne perd pas de sa dangerosité à travers le temps. Le risque est de faire se dissoudre l’origine primordiale.

    Colette LHOMME-RIGAUD est professeur à l’Université Paris 5 – René Descartes. Psychanalyste et psychothérapeute, elle a fondé une formation interculturelle à l’Université de Montpellier et l’a poursuivie à l’Université René Descartes; elle est l’auteur de nombreuses publications autour de la phobie infantile, les fonctionnements limites et les processus addictifs à l’adolescence.

    ISSN : 2109-7305
    ISBN : 978-2-9524573-5-2

  • COMME AVEC UNE FEMME

    12,50 

    Auteur : Anne COUDREUSE

    Année : 2010

    Collection : Romans

    Description :

    Ce roman d’amour, érotique, détourne le trio traditionnel : il ne s’agit plus d’une femme hésitant entre son mari et son amant. L’héroïne veut en effet se faire aimer d’une femme qui aime un homme.
    A quoi rêvent les jeunes femmes ? Musset s’est posé la question à propos des jeunes filles. Mais c’est bien à notre époque que vit l’héroïne de ce roman, employée dans un musée de province, et cherchant à obtenir un autre poste à Paris. Ce n’est pas parce qu’elle travaille sur l’autoportrait en peinture et en littérature qu’elle en sait beaucoup plus de se faire aimer et de retrouver dans cet amour l’enfance en même temps qu’elle la quitte pour toujours. Elle pourrait se répéter le vers : « heureux comme avec une femme », mais on ne fait pas sa vie dans un poème, fût-il de Rimbaud. C’est un bonheur tremblé, comme une photo bougée, qui dit la nostalgie immense de trouver sa place, un endroit pour vivre…

    ISBN : 978-2-9524573-2-3

  • INSULTES, CRIS et CHUCHOTEMENTS

    24,00 

    Auteur : François ARDEVEN
    Année : 2017
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    L’insulte devance la pensée, le cri la dépasse, le chuchotement la répare peut-être. Que fait-on en insultant l’autre sinon le ranger dans une catégorie, le renfrogner dans son origine, dans un genre toujours déjà nommé ?

    La psychanalyse au contraire se donne pour tâche de déployer, avec la culture et à côté de la politique, la pulsion qui existe vers l’inconnu, de préserver l’Ouvert contre le mythe des abysses qu’est toujours la recherche morbide d’une origine fixe (« ta race ! »). La psychanalyse invente un nouveau métier, et donc un nouveau discours où le raté du désir est placé comme objet. Il incombe à celui qui l’exerce d’être pris pour quelqu’un d’autre, l’Autre, un autre, pour ensuite être abandonné, déchu. Évidemment, d’être pris pour un autre engendre bien des malentendus. C’est insultant comme la vie peut l’être. Celle-ci se récapitule au divan, il y a des cris qui sortent des silences, et se murmurent parfois des chuchotements, comme chez Bergman, non pas adressés au contemporain trop semblable ou complaisant, à l’« ami dans les générations », comme dit le poète russe Ossip Mandelstam, mais à un vraiment autre, qu’il s’agira de rencontrer dans l’écume du monde, passé, présent et à venir.

    La séance analytique, qui est dans son ordre une performance, reçoit cette vocation de réparer le court-circuit qu’est l’insulte, de rétablir l’ordre des signifiants que la psychose, avec sa façon de poser la réponse avant la question, a inversé.

    Vingt chapitres comme vingt tableaux viennent examiner, autour de Freud, avec Rabelais, la pensée de Judith Butler et d’autres, l’insu de l’insulte.

    François ARDEVEN est psychanalyste à Paris (membre de l’association Dimpsy), titulaire d’un doctorat de recherche en psychopathologie et psychanalyse de l’Université Paris Diderot, professeur de lettres classiques et lecteur du midrach laïque au centre Medem Arbeter Ring à Paris. Site: stam-medem.blogspot.fr

    ISBN : 979-10-90590-59-5

  • LA PSYCHANALYSE, OTAGE DE SES ORGANISATIONS ? Du contre-transfert au désir d’analyste

    28,00 

    Auteur : Robert SAMACHER, Préface de Jean-Michel HERVIEU
    Année : 2018
    Collection : École freudienne

    Description :

    Cet ouvrage interroge les rapports complexes des psychanalystes à l’institution, en prenant pour axe inaugural les conflits de pouvoir au sein des écoles et groupes de psychanalystes. Depuis la création, selon les voeux de Sigmund Freud, de l’International Psychoanalytic Association,les luttes d’influence, sur fond de rivalités individuelles et collectives,n’ont cessé de sévir, suscitant des orientations divergentes dans les enseignements théoriques comme dans les pratiques cliniques.

    Les dissensions entre psychanalystes reposent sur deux principaux facteurs que nous examinerons en détail: d’une part, le concept clinique de contre-transfert, dont ce livre retrace l’histoire depuis sa découverte par Ferenczi, à travers les vicissitudes de sa cure avec Freud, et d’autre part,la procédure de la passe, que Jacques Lacan institua au sein de l’Ecole Freudienne de Paris, en énonçant sa Proposition du 9 octobre 1967.

    Malgré les réserves formulées par Sigmund Freud à propos de l’usage du contre—transfert dans la cure,les psychanalystes anglo—américains ont privilégié une relation duelle symétrique, visant la réparation et la gratification, à partir des conceptions théoriques développées par Rank et Ferenczi, perdant ainsi le véritable tranchant de la psychanalyse. Contrairement à une idée reçue, Jacques Lacan, de son côté, n’a pas négligé la dimension du contre-transfert mais l’a articulée à la dynamique du transfert, en déduisant : l’élément inhérent et indispensable à la position de l’analyste: le désir d’analyste.

    S’adressant aussi bien à des psychanalystes expérimentés qu’à des étudiants en psychologie ou à des profanes portant un intérêt à la psychanalyse, ce livre précise les modalités de formation dans cette discipline. Il s’attarde notamment sur le sens de la phrase de Lacan: « Le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même… », insistant sur le fait que, dans le champ de la parole, le collectif – que représente le tiers Autre – ne saurait être évacué. Leurrant le sujet, les démarches gratifiantes relèvent de simples techniques psychothérapiques qui, en gommant les effets de la castration liés à la perte définitive et irréversible de l’objet primordial, entravent le travail de fin de cure.

    De nombreuses illustrations cliniques, puisées chez Sigmund Freud, ou encore chez Jacques Lacan et Solange Faladé, étayeront notre propos. Afin de définir mais aussi de préserver ce qui caractérise la position d’analyste, l’auteur approfondira les observations d’Ernst Kris et de Lucia Tower, commentées par Lacan dans ses Séminaires. La description des pratiques dissidentes, à commencer par l’analyse mutuelle de Sandor Ferenczi, et l’évocation des dérives auxquelles ont abouti les psychanalystes anglo-américains (M. Balint, M. Little, P. Heimann, L. Loewenstein, O. Renik. ..), mettront en évidence, par contraste, la position à tenir lorsque l’on travaille comme psychanalyste.

    Robert Samacher a exercé comme psychologue de secteur psychiatrique (Maison-Blanche) et a enseigné comme Maître de conférences à l Université de Paris-7 (Denis—Diderot). Psychanalyste, élève de Solange Faladé il est actuellement le Directeur de l’École Freudienne, qu’elle a fondée en 1983 suite à la dissolution de l’École freudienne de Paris.

    ISBN : 979-10-90590-62-5

  • HONTE ET ÉDUCATION

    23,00 

    Auteur : Sous la direction de André LACROIX et Jean-Jacques SARFATI

    Avec la participation de Marine CHIFFLOT, Ion COPOERU, Thomas DEQUIN, André LACROIX, Jean LAUXEROIS, Jean-Charles PETTIER, Jean-Jacques SARFATI, Monique SCHNEIDER et Cristina TÎRHAS.

    Année : 2017
    Collection : Psychologie

    Description :

    L’usage de la honte en éducation fait plus souvent polémique que débat. L’objectif des auteurs de cet ouvrage est de réfléchir sur ce sujet, sans souci guerrier particulier, mais afin de proposer une ou des réponse(s) raisonnable(s) sur la question. La polémique, selon eux, vient du fait que ce thème est souvent envisagé sous l’angle de la posture et rarement sous celui de l’analyse. Il est ainsi laissé dans l’obscurité et la confusion.
    Les distinctions nécessaires ne sont dès lors pas assez opérées et ce notamment entre honte et humiliation, humiliation et rappel de l’humilité. Or cette obscurité favorise une humiliation qui s’oppose par nature à l’acte d’éduquer qui est souvent rappel à l’homme de ses limites et retour à plus d’humilité.

    Comment faire lorsque l’on a soi-même comme tout homme limité en son essence à travailler sur ce sujet et qui peut prétendre donner des leçons à autrui dans ce domaine? L’acte d’éduquer implique donc une profonde humilité de la part de celui qui l’exécute mais il ne doit pas être abandonné, par crainte de faire honte, car notre premier devoir est de nous élever et d’accompagner celui qui souhaite grandir. Alors comment faire pour demeurer humble tout en aidant autrui à retrouver cette humilité mais sans pour autant l’humilier ? C’est une des problématiques que pose le rapport qui se noue secrètement entre honte et éducation et qui doit être approfondi et creusé. Pour tenter d’y parvenir, sont ainsi réunis, dans ce recueil, les réflexions de philosophes, pédagogues, éthiciens, juristes et psychanalystes qui revisitent la question de manière pluridisciplinaire. En effet, nous ne sortirons pas des difficultés qui sont les nôtres si nous ne croisons pas nos regards sur ce sujet et si notamment nous ne formons pas les enseignants et les futurs enseignants sur celui-ci.

    Nul ne peut en effet, selon les auteurs de cet ouvrage, faire oeuvre pédagogique sans souci éthique mais nul ne peut être dans l’éthique s’il souffre trop profondément. Or la honte est, avant tout, une souffrance qui paralyse l’être et le détruit peu à peu s’il n’y prend garde. Il en est de même de l’immodestie et de l’impudence qui sont les traits caractéristiques de tous les tyrans.

    ISBN : 979-10-90590-58-8

  • JUSTE UNE VOIX

    23,00 

    Auteur : Marion DESSAULES
    Année : 2020
    Collection : Littérature

    Description :

    Une femme et sa nouvelle coiffeuse, un homme et son amante le jour de ses trente ans, quelques jours de vacances autour d’une piscine vide, l’ambition d’Amar Dahrieussouk de devenir écrivain et de faire interdire les chiens à Paris, l’histoire d’un directeur de théâtre apparemment alcoolique, l’intranquillité identitaire d’une jeune femme à la suite de sa relation douloureuse avec un écrivain, des séances de psychanalyse qui tournent mal, quelques éclairs de bonheur quand même, volés à la violence du monde :  l’essentiel est de le dire avec justesse et sans trop d’injustice pour que le lecteur s’y retrouve.

    Marion Dessaules vit et travaille au milieu des livres près de Paris.

    ISBN : 979-10-90590-78-6

  • Violence et lien social – Étude en milieu carcéral en Martinique

    25,00 

    Auteur : Victor M. LINA, préface de Mareike WOLF-FÉDIDA
    Année : 2019
    Collection : Criminologie

    Description :

    La violence est une expérience qui nous trouble dans le quotidien. Impossible de s’en défaire. Réprouvée, dénoncée, rejetée, à l’aune des sentiments et des réactions qu’elle tend à provoquer, la violence demeure attachée à notre état social et à son progrès. La punition la plus forte est la prison. Donc, il est courant de considérer que le milieu pénitentiaire se prête tout naturellement à son étude. Théoriquement, pense-t-on, la violence doit y trouver son remède, sa solution.

    Mais sur le terrain, le milieu pénitencier n’est pas singulièrement pensé pour être le lieu privilégié du traitement de la violence. Car il se passe beaucoup de choses en prison dont on en soupçonne difficilement l’ampleur. L’étendue de l’expérience carcérale ne se laisse pas réduire à la violence et il serait tendancieux voire vraisemblablement une erreur, d’en conclure qu’il s’agit du lieu principal de sa production.

    Cette étude propose au lecteur une introduction à la question de la violence et à son articulation au lien social, issu d’une recherche menée au fil du temps dans le cadre d’un service médico-psychologique régional, le S.M.P.R. de Ducos en Martinique. Il s’agit de la première étude approfondie sur ce sujet aux Antilles. L’auteur fait le choix non seulement de témoigner de la clinique du psychologue en milieu pénitentiaire mais aussi d’appliquer les méthodes des sciences expérimentales en usant notamment de l’outil statistique.

    De façon documentée, le débat s’ouvre de manière intéressante sur ce lien social qui se forme autour de la violence. Malgré l’usage généralisé du chiffre et de la mesure, la vérité subjective reste une variable qui n’est jamais stable et qui renvoie non seulement à la psychopathologie mais plus profondément à ce qui est humain, l’existence.

    Victor M. LINA, Psychanalyste, psychologue clinicien, membre de l’ALI-Antilles (École régionale de l’Association Lacanienne Internationale) et membre de l’Association des Psychologues de la Martinique (APM) exerce en Martinique. Docteur en psychologie, il poursuit des travaux dans le cadre de l’équipe de recherche (dir. Pr M. Wolf-Fédida) « Phénoménologie clinique, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » au sein du Laboratoire CRPMS (Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société) de l’université Paris-Diderot, Paris VII. Il participe également aux travaux du CANPA (Carribean Alliance of National Psychological Association).

    ISBN : 979-10-90590-72-4

  • BÂTIR LA RÉSILIENCE – Manuel de pratiques professionnelles

    27,50 

    Auteur : Serban IONESCU
    Année : 2020
    Collection : Pratique

    Description :

    Dans de nombreuses situations, le processus de résilience face à l’adversité et aux événements potentiellement traumatisants se déroule sans l’aide des professionnels. L’étude de ces situations a permis de déterminer quels sont les facteurs impliqués, ainsi que les mécanismes sous-jacents, et a conduit à l’élaboration de programmes visant la construction de la résilience.

    Sur la base des connaissances ainsi accumulées, l’ouvrage Bâtir la résilience présente une large palette de méthodes utilisables dans différentes situations rencontrées dans la pratique clinique. Si certaines méthodes ont un caractère préventif, d’autres aident à traverser plus facilement les situations vécues. En même temps, l’ouvrage ouvre des pistes pour la création de nouvelles méthodes applicables dans des situations où celles-ci manquent. Sont, aussi, fournis des exemples d’interventions visant la construction de la résilience dans des communautés, des sociétés secouées par la violence.

    Les méthodes sont présentées de manière didactique et chaque fois que cela est possible, contextualisées dans ce que la recherche mondiale a produit; ceci explique le sous-titre de l’ouvrage, considéré comme un Manuel de pratiques professionnelles.

    Bâtir la résilience est le résultat du travail d’un groupe d’enseignants-chercheurs, de praticiens et de doctorants du Cameroun, du Canada, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de France, d’Italie, de Roumanie, du Rwanda, du Sénégal.

    L’ouvrage a été élaboré sous la direction de Serban IONESCU, psychiatre et psychologue clinicien, professeur émérite de psychopathologie à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il est membre correspondant de l’Académie de médecine de Roumanie et l’auteur de très nombreuses publications, dont 32 ouvrages.

    ISBN : 979-10-90590-82-3

  • CONSTANCE NANTIER-DIDIÉE, UNE FEMME MODERNE SOUS LE SECOND EMPIRE

    30,00 

    Auteur : Christophe DELHOUME
    Année : 2016
    Collection : Arts et culture

    Description :

    La vie de la cantatrice française Constance Nantier-Didiée est un roman qui ne demandait qu’à &eecirc;tre écrit. Née aux colonies, mais formée en France, elle délaisse les grandes institutions pour se lancer dans une carrière nomade. Ses apparitions à Paris et en France sont rares mais paradoxalement, la presse française lui réserve toujours une place de choix dans ses colonnes; son parcours se révèle comme un jeu de piste au gré de ses engagements à Londres, Madrid ou Saint-Pétersbourg. Sa vie privée est tout aussi atypique. Êlevée dans un milieu qui ne la destine pas à une carrière musicale, émancipée puis séparée, Constance Nantier-Didiée prend seule en main le cours de sa carrière, se lie avec le plus grand ténor de son temps. Résolument moderne, indépendante, celle qui sut inspirer Gounod, Meyerbeer ou Verdi dont elle fut la première Preziosilla dans La force du destin, meurt foudroyée à l’àge de trente-six ans.

    Grâce à son excellente connaissance de l’opéra Christophe Delhoume a investi cette époque (1831-1867) en enrichissant ses recherches par les conseils et les travaux d’universitaires, d’archivistes ou de biographes rencontrés en France, en Italie, en Espagne et en Grande-Bretagne. Un voyage qui s’est poursuivi dans les lieux même ou vécut la cantatrice donnant à cet ouvrage son caractère unique. Des photos rares viennent illustrer le récit. Une lecture indispensable pour celles et ceux qui aiment l’opéra ainsi que les destins de femmes exceptionnelles.

    Né à Paris, Christophe DELHOUME est Licencié en Histoire de l’Art et diplômé des écoles Denis Huisman. Passionné par l’opéra, son histoire et ses chanteurs, il a exercé pendant près de quinze ans l’activite d’agent artistique au sein de grands bureaux parisiens. Depuis 2006, Christophe Delhoume est en charge de la programmation à l’Opéra de Rennes. Il livre dans cet ouvrage la somme de ses observations. Il s’agit de sa première publication.

    Illustration : Constance Nantier-Didiée, vers 1867 (coll. Biblioteca Federiciana, Fano).

    ISBN : 979-10-90590-51-9
    ISSN : 2109-7305

  • À la recherche du chant perdu : l’âge d’or de la R.T.L.N.

    30,00 

    Auteur : David GRANDIS
    Année : 2013
    Collection : Arts et cultures

    Description :

    Préfaces de Claude Pascal Perna et Jacques Rouchouse.

    Depuis la dissolution des troupes lyriques en France dans les années 1970, le style du chant français s’est perdu peu à peu. Il s’agit de toute une tradition qui savait mettre en valeur le texte chanté et dont nous avons aujourd’hui oublié le secret. Cette étude vise à définir les idiomes du style français tout en explorant brièvement la technique vocale, la diction et la déclamation, proposant une synthèse de ces éléments stylistiques. Mais il fallait surtout recueillir le témoignage de ces chanteurs de la R.T.L.N. (Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux) qui ont su si bien chanter. Cet ouvrage est destiné aussi bien aux chanteurs, répétiteurs, directeurs d’opéra, et chefs d’orchestre, qu’aux amateurs de lyrique, afin qu’ils considèrent ce qui a été perdu en quelques générations, et leur propose des moyens de faire renaître cet art du chant.

    Avec les interviews de Gabriel Bacquier, Jane Berbié, Charles Burles, Michel Cadiou, Odette Chaynes, Renée Doria, Andrée Esposito, Albert Lance, Georges Liccioni, François Loup, Roland Mancini, Claudie Martinet, Robert Massard, Mady Mesplé, Suzanne Sarroca, Michel Sénéchal, Roger Soyer, et José Van Dam.

    David Grandis poursuit une carrière internationale de chef d’orchestre. Cet ouvrage fut l’objet de sa thèse de doctorat de direction d’orchestre aux USA. Il a dirigé de nombreuses formations en Europe et aux États-Unis dont l’Orchestre National de Bordeaux, le Philharmonique de Nice, le New Symphony Orchestra de Sofia et l’Orchestre Philharmonique de Minsk. Ses engagements lyriques l’ont conduit à collaborer avec le Peabody Opera, le UW-Madison Opera, le Baltimore Opera et l’Opéra National de Lyon. David Grandis est actuellement Directeur Musical du Virginia Chamber Orchestra et du William & Mary Symphony Orchestra aux États-Unis.

    Traduit en anglais sous le titre : The Voice of France: The Golden Age of the R.T.L.N.

    ISBN : 979-10-90590-15-1

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