P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 4 – 1982-1984
28,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2020
Collection : PsychanalyseDescription :
Le rapport de la psychanalyse à la psychopathologie est examiné d’emblée et de manière plus étendue sous le rapport aux sciences, en général. Par cette méthodologie, il s’agit de savoir si, inconsciemment, se crée une fiction de la science de telle sorte que, par exemple, la biologie deviendrait une biologie imaginaire. Les contributions ici présentes constituent la base pour la conception de la psychopathologie fondamentale, que développera, quelques années plus tard, Pierre Fédida. Tout d’abord, faudrait-il se demander, selon lui, si la crise n’est pas une notion inhérente à la psychopathologie et si la chronicité constitue un véritable risque. La référence à la médecine et à la biologie est abordée sous l’aspect du dépassement théorique et des contours d’une discipline telle que la psychologie. Par exemple, la référence à la génétique interroge tout aussi bien le psychanalyste par rapport à une filiation imaginaire, que le généticien qui doit pouvoir anticiper sur ce qu’il peut communiquer à son patient. Comment ce dernier, peut-il l’entendre et de quelle façon le diagnostic sera intégré dans la vie du patient ?
En ce début des années 1980, l’intérêt pour le somatique s’est déplacé vers les disciplines traitant du corps et du vivant, notamment la biologie. Pierre Fédida, directeur de l’UFR à ce moment-là, a organisé un grand débat sous la direction de ses collègues (François Gantheret, Jean Laplanche, Serge Leclaire) tout en conviant ses maîtres de pensée et amis pour s’assurer de la présence de la phénoménologie dans le débat ainsi que celle de la référence à la psychiatrie : Henri Maldiney, Jean Guyotat, Jacques Schotte … Comme il s’agit d’un moment important dans l’histoire de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Univ. Paris 7), le débat a été reproduit dans son intégralité. De même l’intervention de P. Fédida à la soutenance de la Thèse d’État de Maud Mannoni, dans ce lieu, pour discuter de la cohabitation entre psychose, institution et psychanalyse est reproduite. Cette thèse a inauguré une soutenance « sur travaux », précédant ainsi le passage de la Thèse d’État à l’Habilitation à diriger des recherches (HDR). En effet, lors de la création de « Bonneuil », M. Manonni a pu s’appuyer sur la collaboration de P. Fédida et de ses élèves à l’UFR.
Les écrits de Fédida se consacrent également aux questions cruciales de la clinique psychanalytique, chahutée par les effets de société : le traitement de la violence, la culture du corps (body culture), la demande de supervision comme éventuel rattrapage d’un cursus universitaire ou au risque d’une cure personnelle trop sommaire, la référence à l’hypnose et à la suggestion et la tendance à la « libéralisation » de la psychanalyse. Toutes ces questions conduisent au travail sur le contre-transfert et l’auteur met ici en garde contre les expressions toutes faites entre psychanalystes.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978-2-491494-16-2
LA PARTICULE FONDAMENTALE DE L’ÊTRE – NEUROPSYCHOLOGIE, DISSONANCES, RADICALISMES, ET ADHÉSION ÉMERGENTISTE
24,00 €
Auteur : Yannick BRESSAN, préface de Gilles COHEN-TANNOUDJI
Année : 2019
Collection : PsychologieDescription :
Cet ouvrage présente, pour la première fois, le concept clef de l’adhésion émergentiste en détail ainsi que ses applications concrètes dans de nombreux champs d’activités tel que la neuro-éducation à la santé ou le renseignement.
Écrit à la première personne, il présente l’aventure scientifique qui a permis de mettre en évidence ce phénomène neuropsychologique en 2008. C’est un phénomène expérimenté par nous tous au quotidien à travers l’adhésion aux valeurs d’un produit, d’une idée religieuse ou sociale, des propos de collègues, d’amis ou de la famille.
Pourtant, il est important d’avoir connaissance de ce phénomène pour se prémunir d’effets néfastes ou pour user de bienfaits concrets.
Les applications que l’adhésion émergentiste peut offrir dans les domaines de la transmission des savoirs, de la santé ou même dans le cadre de la sécurité nationale sont présentées de manière détaillée, avec rigueur et surtout avec la volonté d’être accessible au grand public. Ce concept, venant de la neuropsychologie, devient un outil précieux pour la compréhension de l’humain et de son engagement par rapport à une réalité. La réflexion portera sur la constitution même de nos réalités. Ainsi, à la lecture, on comprendra mieux comment émergent les réalités auxquelles nous sommes soumis par notre entourage au quotidien. Celles-ci peuvent être induites par les publicitaires ou les propagandistes divers et variés qu’ils soient politiques, professionnels ou religieux.
C’est notre façon d’être-au-monde qui est posé par l’adhésion émergentiste mais aussi la racine même de l’émergence de nos réalités perçues qui est expliqué dans cet essai de neuropsychologie appliquée.
Yannick Bressan est docteur en Sciences Humaines, Directeur de Recherche au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) et Chercheur en neuropsychologie.
ISBN : 979-10-90590-70-0
CHOIS
24,00 €
Auteur : Sophie PARIS
Année : 2019
Collection : TémoignagesDescription :
Chois est le récit autobiographique d’une enfance scandée par des agressions sexuelles commises par un adulte responsable. Une intrusion qui, dans la vie de cette petite fille, laissera des traces profondes. Quant aux conséquences, psychiques, psychologiques, sociales, à l’âge adulte, elles sont relatées avec beaucoup de lucidité. L’ouvrage, original quant au contenu, présente une forme inédite. En effet, la narration adopte le point de vue de l’enfant, serrant au plus près l’histoire d’une parole. Toujours la même. De l’enfance à l’âge mûr. Une parole qui peine à se faire entendre tant, chemin faisant, elle se heurte au mur du dire de toute une société qui n’en veut rien savoir : famille, professionnels de la santé, justice, politiques. Rares sont les êtres capables d’entendre l’indicible réel.
Ce livre a pour vocation d’ouvrir le débat afin d’élargir la notion de viol et de harcèlement sexuel sur mineur. La pénétration est-elle la condition sine qua non pour obtenir réparation ?
Le lecteur apprendra comment, en l’absence de justice, la vie de l’adulte se mue en un perpétuel combat pour obtenir, un jour, respect et reconnaissance tant cette violence initiale faite à l’enfance, indélébile, constitue une vulnérabilité qui, à vie, élime et lamine, l’image de soi.Comment être à jamais fière de ses actes et heureuse avec un tel passé ? Ce récit est aussi un exemple de courage, de force et de combativité. Une lutte pour l’abolition d’une loi inique. Cynique.
Plus qu’un pseudonyme, Sophie Paris est un nom d’auteur. Celui, elle l’a toujours su, qu’elle adopterait, un jour, pour raconter son histoire. Après un tel drame, l’identification à la ville, au lieu de vie, est, sans doute, la seule possible. Une voix. Voilà tout ce qu’il reste quand on a tout perdu.
ISBN : 979-10-90590-47-2
A. TATOSSIAN – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 10 – 1994-1996
25,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN
Année : 2024
Collection : PhénoménologieDescription :
Arthur Tatossian nous rappelle que la subjectivité, thème de la phénoménologie, est à distinguer du Sujet, du Moi, de la conscience, de l’intériorité psychique et il précise ce que sont l’identité humaine, la mêmeté et l’ipséité, la liberté du sujet et aussi l’événement et son vécu. Selon Husserl alors que le sujet peut être psychologique, social ou biologique, la subjectivité ne peut être que transcendantale. Même le fou est sujet d’une subjectivité, certes déchirée, mais qui rend la communication thérapeutique possible parfois. La qualité de vie subjective, le vécu des cancéreux, la vie de Nietzsche et celle de Strindberg, l’identité humaine selon Ricœur et le problème des psychoses montrent la place prépondérante de la subjectivité dans la vie quotidienne. La contribution de H. Tellenbach sur les antinomies existentielles de Nietzsche, apporte un complément très intéressant aux textes présentés. C’est en se référant à la subjectivité et au degré de liberté des schizophrènes que l’on peut savoir si la psychothérapie est utilisable ou non dans leur cas. Le délire pose aussi la question du sujet et de sa subjectivité, ce que l’on retrouve dans la phénoménologie de la paranoïa. Une re-définition de la démence est présentée et justifiée. Le problème du diagnostic en clinique psychiatrique et la prescription psychiatrique et son enseignement permettent à l’auteur de souligner l’intérêt très relatif, en pratique clinique psychiatrique quotidienne, du DSM III et de ses révisions. Une approche des interdits sexuels nous plonge dans les débats, très actuels en Europe, sur le consentement et la violence. Un bref historique de la psychiatrie à Marseille depuis le XVIII me siècle montre la place importante prise par la psychiatrie en Provence après la deuxième moitié du XXme siècle, ce qui complète de façon intéressante l’historique de la psychiatrie en France que l’on connaît, habituellement centré sur Paris.
Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.
ISBN : 978-2-491-49497-1
LE PHOTOJOURNALISME PEUT-IL SAUVER LA PRESSE ?
25,00 €
Auteur : Hubert HENROTTE
Année : 2019
Collection : Arts et culturesDescription :
Hubert Henrotte est le fondateur avec quatre confrères des deux agences de photojournalisme, GAMMA et SYGMA, qu’il a dirigées pendant plus de 30 ans. Il revient sur la période où le photographe s’alliait au journalisme, sur l’identité du métier, sur la nécessité de créer une agence. Il raconte aussi les impératifs du métier de photographe qui trouve le terrain par lui-même. Depuis, l’époque a changé et ce regard en arrière permet aujourd’hui de redéfinir cette profession qui semblerait en voie d’extinction.
Il n’est pas le seul à se soucier du métier de photojournaliste et de l’avenir de la presse. Car les dirigeants de la presse et les photographes célèbres qu’il a interviewés ici avec la collaboration de Floris de Bonneville lui donnent leur vision de la situation actuelle et expliquent chacun leur façon de fonctionner dans leurs collaborations ou livrent leur regard sur le métier tel qu’il est aujourd’hui.
Soucieuses de préserver une éthique du métier mais aussi son économie, qui, comme dans le passé, devait pouvoir les faire vivre, les personnes interviewées permettent de mieux connaître l’envers du décor d’un métier complexe, parfois au péril de la vie de celui qui l’exerce.
L’auteur s’interroge sur l’avenir et fait des propositions, là aussi appuyées par les interviews des différents acteurs du journalisme et de la communication. L’ouvrage est une référence pour établir un état des lieux dans le secteur de l’information et pour proposer des réponses aux questions d’actualité.
ISBN : 979-10-90590-93-9
Violences collectives, crimes de masse et terrorisme – Approches clinique, criminologique, philosophique
25,00 €
Auteurs : Patricia Cotti, Thierry Lamote, Adriana Varona, Thierry Toutin, Stamatios Tzitzis, Dr Guillaume Monod, José Guttiérez, Soraya Ayouch, Jean Motte dit Falisse, Simon Dureuil, Yassine Slama, Pr Mohammed Ham, Jessica Choukroun-Chenowitz, Dina Germanos besson, Vassiliki-Piyi Christopoulou.
Année : 2023
Collection : CriminologieDescription :
Les enquêtes indiquent, depuis une trentaine d’années, une augmentation des violences collectives et des meurtres de masse, aussi bien les tueries en milieux scolaire ou universitaire que les actes terroristes islamistes ou extrémistes, les rixes entre bandes ou les affrontements de hooligans. Selon le rapport du FBI « 20 years review, Active shooters incidents 2000-2019 », le nombre de tueries de masse aux Etats-Unis a été multiplié par 10 en 20 ans. Plus largement, une carte établie par ACLED (The Armed Conflict Location & Event Data Project) donne un panorama exhaustif des violences collectives (assaillants solitaires, crimes en bandes, etc.) à travers le monde entre 2021 et 2022 : les phénomènes recouvrent la carte, prolifèrent en même temps que la densité démographique.
Les travaux rassemblés dans cet ouvrage visent à englober, dans une même réflexion, les violences collectives (rixes, émeutes), la radicalisation, le terrorisme et les crimes de masses (meurtres de masses, crime organisé, massacres rituels). Nous montrerons que la compréhension des cas de « terroristes assaillants solitaires » (tels Tobias Rathjen) implique de prendre en compte de la dimension psychopathologique des actes criminels. Que l’on ait affaire à des psychotiques, des névrosés ou des pervers, la question qui traversera nos discussions cliniques touchera à l’énigme de l’acte meurtrier, que la notion de passage à l’acte ne permet pas toujours de saisir dans toute sa complexité. Que faire, en effet, des meurtres longuement mûris ? Comment articuler le système de pensée (idéologie ou délire) et l’acte criminel proprement dit ? Si lien il y a, quelle part y prend le sujet lui-même, dans ses coordonnées les plus intimes ? Et enfin, comment analyser les actes criminels commis par des groupes, soit dans les phénomènes de rixes entre bandes, soit dans des contextes de meurtres collectifs (La Famille Manson) ou de criminalité mafieuse (les Sicarius de Colombie) ?
Ce travail collectif sera l’occasion, à partir des données de la clinique et d’un débat avec le Droit et la philosophie, de répertorier les effets des violences collectives contemporaines sur nos institutions et de faire un point sur les dispositifs de prévention et d’accompagnement qui se sont construits pour en amortir les effets sur le vivre ensemble.
ISBN : 978-2-491494-87-2
L’OEIL DU PSY – CHRONIQUES 2012-2018
22,00 €
Auteur : Max KOHN, Préface de Alessandra Berghino
Année : 2019
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce livre de Max Kohn présente les chroniques intitulées « L’œil du Psy » parues depuis 2012 dans les Cahiers Bernard Lazare à l’initiative de son ancien Rédacteur en chef, Claude Hampel (né le 18 octobre 1943 à Varsovie, mort le 11 novembre 2016 à Paris) qui dirigeait aussi les Cahiers Yiddish. La chronique de magazine est une forme écrite courte qui nécessite de bien préciser sa pensée et d’aller à l’essentiel. C’est un art de
bien dire. Une parole juste, c’est comme un geste juste.Max Kohn y aborde différents sujets d’ordre culturels, pris dans des conversations avec des proches, en essayant à chaque fois d’avoir un regard neuf sur un livre, un film, un concert, une pièce de théâtre et de faire partager ses intérêts et ses passions avec le lecteur, autour des thèmes du langage et des langues, de la musique, de la littérature, de la psychanalyse. Comme le dit Walter Benjamin, le chroniqueur est le narrateur de l’Histoire dont la matière est la vie humaine, chaque instant vécu devient une citation à l’ordre du jour. Dans le cas d’une maladie, le chronique peut durer longtemps. Mais cela peut devenir aigu dans une chronique, un raccourci.
Max Kohn est psychanalyste membre d’Espace analytique et de la Fondation Européenne pour la Psychanalyse.
Site Internet : www.maxkohn.comISBN : 979-10-90590-71-7
INSULTES, CRIS et CHUCHOTEMENTS
24,00 €
Auteur : François ARDEVEN
Année : 2017
Collection : PsychanalyseDescription :
L’insulte devance la pensée, le cri la dépasse, le chuchotement la répare peut-être. Que fait-on en insultant l’autre sinon le ranger dans une catégorie, le renfrogner dans son origine, dans un genre toujours déjà nommé ?
La psychanalyse au contraire se donne pour tâche de déployer, avec la culture et à côté de la politique, la pulsion qui existe vers l’inconnu, de préserver l’Ouvert contre le mythe des abysses qu’est toujours la recherche morbide d’une origine fixe (« ta race ! »). La psychanalyse invente un nouveau métier, et donc un nouveau discours où le raté du désir est placé comme objet. Il incombe à celui qui l’exerce d’être pris pour quelqu’un d’autre, l’Autre, un autre, pour ensuite être abandonné, déchu. Évidemment, d’être pris pour un autre engendre bien des malentendus. C’est insultant comme la vie peut l’être. Celle-ci se récapitule au divan, il y a des cris qui sortent des silences, et se murmurent parfois des chuchotements, comme chez Bergman, non pas adressés au contemporain trop semblable ou complaisant, à l’« ami dans les générations », comme dit le poète russe Ossip Mandelstam, mais à un vraiment autre, qu’il s’agira de rencontrer dans l’écume du monde, passé, présent et à venir.
La séance analytique, qui est dans son ordre une performance, reçoit cette vocation de réparer le court-circuit qu’est l’insulte, de rétablir l’ordre des signifiants que la psychose, avec sa façon de poser la réponse avant la question, a inversé.
Vingt chapitres comme vingt tableaux viennent examiner, autour de Freud, avec Rabelais, la pensée de Judith Butler et d’autres, l’insu de l’insulte.
François ARDEVEN est psychanalyste à Paris (membre de l’association Dimpsy), titulaire d’un doctorat de recherche en psychopathologie et psychanalyse de l’Université Paris Diderot, professeur de lettres classiques et lecteur du midrach laïque au centre Medem Arbeter Ring à Paris. Site: stam-medem.blogspot.fr
ISBN : 979-10-90590-59-5
CLINIQUE DES NÉVROSES
40,00 €
Auteur : Solande FALADÉ
Année : 2021
Collection : École freudienneDescription :
«Si j’ai intitulé notre travail Clinique des névroses, et non pas Clinique psychanalytique des névroses, c’est parce que j’ai estimé qu’il ne pouvait y avoir de clinique autre que ce qui se recueille au chevet du patient, ce qui se fait entendre pendant les séances. […] Hors de la psychanalyse, on n’en connaissait que le comportement, et à celui qui ne s’arrête qu’au comportement, ce qui est proposé comme traitement ne peut en aucun cas permettre que quoi que ce soit puisse être dénoué. »
« Nous ne pouvons y parvenir que si, nous mettant au chevet de qui vient nous voir, nous l’abordons en sachant que nous ne savons pas. Nous ne savons rien de celui qui s’adresse à nous, si ce n’est une seule chose. […] Nous devons partir de ceci que le sujet de l’inconscient vient avec son insu, avec ce « il ne savait pas » de départ. Car c’est autour du premier signifiant qui a été refoulé définitivement, autour de cet insu et avec lui, que, nous dit Lacan, va s’ordonner le cadre du savoir, tous ces signifiants qui se déroulent autour de la séance analytique où la clinique se recueille, à condition que cette chaîne soit prise tout à fait régulièrement et que rien ne soit manqué. » (Extraits des 22 octobre 91 et 14 avril 92).Tel est l’avertissement que nous adresse Solange Faladé dans cet ouvrage fondamental. Plus de seize ans après le décès de son auteur, une telle mise en garde fait mesurer la responsabilité de ceux qui détournent tant de personnes de la seule clinique en mesure de dénouer ce qui les affecte.
Solange Faladé, décédée en 2004, avait accompagné Lacan depuis 1952, au long de son chemin et à toutes les étapes de son enseignement. À l’École Freudienne de Paris, elle était responsable de la formation des analystes. En instituant en 1983 l’École Freudienne à la demande de certains de ses élèves, elle s’est efforcée de poursuivre le travail analytique dans les voies indiquées par Lacan après la dissolution de l’École Freudienne de Paris.
Elle fut et reste un témoin majeur dans l’histoire de la psychanalyse.
ISBN : 978-2-491494-47-6
A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 8 – 1988-1990
38,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN
Année : 2022
Collection : PhénoménologieDescription :
Arthur Tatossian présente, dans ce volume 8, des textes sur la signification de la phénoménologie, sur le rapport entre la phénoménologie et l’analyse existentielle, sur Eugène Minkowski ou l’occasion manquée et sur la subjectivité mélancolique. Ceux-ci montrent ce qu’est la phénoménologie et comment l’utilise le psychiatre pour mieux comprendre et aider le sujet Souffrant. L’auteur insiste sur l’importance de la clinique, de l’approche phénoménologique et de la communication en pratique quotidienne. Être soi et mourir ou n’être pas soi et vivre, tel est le dilemme des fils, vécu par les héros de Kafka, Georg dans le verdict, Gregor dans la métamorphose et Karl dans le soutier. Une réflexion sur l’évolution de i a santé mentale dans notre société et sur celle de la prévention et du traitement des troubles psychiques est présentée par A. Tatossian « Perspectives et prospectives de la psychiatrie », la thérapie institutionnelle et le vécu de l’affect dans la relation psychothérapique semblent décrire la psychiatrie d’aujourd’hui alors qu’ils ont été écrits entre 1988 et 1990. La souffrance, la dépression, la subjectivité, le cancer sont évoqués mais deux thèmes apparaissent pour la première fois, d’une part, la Foi avec le préface de « Marthe Robin, la stigmatisée de la Drome » qui permet à Arthur Tatossian, agnostique, de donner, en toute objectivité, son avis sur les mystiques et, d’autre part, la Sexualité montrant l’évolution des idées et des comportements depuis le dix-neuvième siècle, aboutissant, à la fin du vingtième, à une liberté des moeurs qui est devenue un problème de société, échappant le plus souvent à la psychiatrie.
Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.
ISBN :978-2-491-49473-5
Violence et lien social – Étude en milieu carcéral en Martinique
25,00 €
Auteur : Victor M. LINA, préface de Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2019
Collection : CriminologieDescription :
La violence est une expérience qui nous trouble dans le quotidien. Impossible de s’en défaire. Réprouvée, dénoncée, rejetée, à l’aune des sentiments et des réactions qu’elle tend à provoquer, la violence demeure attachée à notre état social et à son progrès. La punition la plus forte est la prison. Donc, il est courant de considérer que le milieu pénitentiaire se prête tout naturellement à son étude. Théoriquement, pense-t-on, la violence doit y trouver son remède, sa solution.
Mais sur le terrain, le milieu pénitencier n’est pas singulièrement pensé pour être le lieu privilégié du traitement de la violence. Car il se passe beaucoup de choses en prison dont on en soupçonne difficilement l’ampleur. L’étendue de l’expérience carcérale ne se laisse pas réduire à la violence et il serait tendancieux voire vraisemblablement une erreur, d’en conclure qu’il s’agit du lieu principal de sa production.
Cette étude propose au lecteur une introduction à la question de la violence et à son articulation au lien social, issu d’une recherche menée au fil du temps dans le cadre d’un service médico-psychologique régional, le S.M.P.R. de Ducos en Martinique. Il s’agit de la première étude approfondie sur ce sujet aux Antilles. L’auteur fait le choix non seulement de témoigner de la clinique du psychologue en milieu pénitentiaire mais aussi d’appliquer les méthodes des sciences expérimentales en usant notamment de l’outil statistique.
De façon documentée, le débat s’ouvre de manière intéressante sur ce lien social qui se forme autour de la violence. Malgré l’usage généralisé du chiffre et de la mesure, la vérité subjective reste une variable qui n’est jamais stable et qui renvoie non seulement à la psychopathologie mais plus profondément à ce qui est humain, l’existence.
Victor M. LINA, Psychanalyste, psychologue clinicien, membre de l’ALI-Antilles (École régionale de l’Association Lacanienne Internationale) et membre de l’Association des Psychologues de la Martinique (APM) exerce en Martinique. Docteur en psychologie, il poursuit des travaux dans le cadre de l’équipe de recherche (dir. Pr M. Wolf-Fédida) « Phénoménologie clinique, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » au sein du Laboratoire CRPMS (Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société) de l’université Paris-Diderot, Paris VII. Il participe également aux travaux du CANPA (Carribean Alliance of National Psychological Association).
ISBN : 979-10-90590-72-4
LA VALSE BLANCHE
12,50 €
Auteur : Joseph FARNEL
Année : 2006
Collection : RomansDescription :
La Valse Blanche est un roman à suspense de caractère psychologique. Il existe bien un coupable, voire un assassin. Mais la difficulté de le discerner vient du fait qu’ il est à l’ intérieur de soi ou de l’ autre, ou des deux. Et même cela n’ est pas très sûr !
On ne s’ est pas encore suffisamment interessé à celui qui vit la dépression de l’ autre. Quand une personne dit » ne pas être en forme « , l’ autre qui vit avec elle finit par en perdre sa forme lui aussi ou se trans-forme. C’est à se demander qui rend malade qui ? Si le ou la déprimé(e) et le ou la partenaire sont interchangeables, est-ce dû à l’ usure que ce dernier subit avec le temps au contact du partenaire malade ? Ou est-ce la trop » bonne santé » de l’ un qui aura fini par rendre l’ autre malade ?
ISBN: 2-9524668-8-2
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