LES PEUPLIERS ET LES BOEUFS BLANCS – Petite chronique de la réclusion ordinaire à la fin du XXème siècle
24,00 €
Auteur : Michaël GUYADER
Année : 2021
Collection : PsychiatrieDescription :
Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur, ancien psychiatre dans ces institutions, décrit le parcours de patients de l’hôpital psychiatrique, de pauvres hères pensionnaires
d’un hospice départemental ou de résidents d’un foyer d’hébergement.Toutes les situations décrites ont été réelles, l’histoire des personnages est largement romancée.
Michaël Guyader dénonce vivement les effets délétères sur ces êtres humains de leur placement dans ce qu’il convient d’appeler des circuits d’exclusion et du sadisme ordinaire le plus souvent exercé sous les oripeaux de la bien pensance et à l’aune de l’ordre moral.
Il s’agit aussi pour lui de louer le génie relationnel de ceux qui soignent, prennent soin, font accueil à la détresse de leurs semblables.
C’est là enfin un témoignage ému de l’aptitude qu’ont, tout exclus qu’ils soient, ceux qui sans relâche inventent des manières de vie digne dans des lieux qui sans ces créations pourraient n’être que des cimetières sans raison.
ISBN : 978-2-491494-58-2
MANGER POUR DEUX, MAIGRIR POUR L’AUTRE – Les secrets des troubles alimentaires
23,00 €
Auteur : Jeannette ABOU NASR DACCACHE
Année : 2012
Collection : PsychologieDescription :
Lorsqu’il est question de troubles du comportement alimentaire, la personne se sent vite stigmatisée et responsable d’un dysfonctionnement qu’elle aurait, de surcroît, provoqué elle-même. Être obèse ou anorexique est une étiquette qui est vite apposée par l’entourage, et l’on finit par s’identifier à ce jugement. Au-delà d’un conflit insurmontable, cette personne souffrira donc de l’image qu’elle donne à voir. En consultation, le psychothérapeute assiste souvent à une alternance de deux manifestations : la prise de poids et l’amaigrissement. De fait, cette alternance est bien plus présente qu’on ne le croit dans l’épreuve psychique, et ce livre est là pour le démontrer. Car l’amaigrissement ne trouve son sens que dans la comparaison avec un état antérieur, celui de la prise de poids, et inversement.
L’ouvrage décrit cette complexité du vécu de patients suivis pendant des années. On verra à quel point l’envie de manger jusqu’à engloutir, ou au contraire la répulsion ou le dégoût pour la nourriture, obéit à des secrets bien gardés. Si bien gardés, et pour ainsi dire incorporés, qu’ils ne sont souvent pas accessibles au patient lui-même.
Dans cet ouvrage, trois cas construisent le fil de la réflexion et sous-tendent une théorie de la clinique, révélatrice de l’importance du rapport à l’autre, celui que l’on porte en soi. Cette présence de l’autre est ici si forte, omniprésente, qu’elle » commande » de manger ou de maigrir. » Pour qui est-ce que je mange ? » s’interroge la première patiente. Cette dépendance des patients s’élabore à travers le processus de la psychothérapie et le transfert au psychothérapeute. C’est ainsi que se révèle l’interaction entre » être à deux » et la confusion entre la présence de l’autre et l’autre en soi. Depuis cette particularité relationnelle, la personne s’est vouée à » vivre pour l’autre » comme si l’acte de manger ou de ne pas manger était l’enjeu principal pour maintenir l’autre en vie et pour le faire exister pour soi.
JEANNETTE ABOU NASR DACCACHE est docteur en Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale (Université Denis Diderot – Paris 7). Chargée de cours à l’université (Université Saint-Joseph, Université Libanaise, et Université de Saint-Esprit de Kaslik), elle est également psychothérapeute et auteur d’articles scientifiques. Depuis 2008, elle est membre élu du Conseil au Département des Sciences infirmières de l’Université Saint-Joseph.
ISBN : 979-10-90590-08-3
VAGABONDAGES – Itinéraire buissonnier d’un psychiatre de secteur
29,00 €
Auteur : Michel GUYADER
Année : 2023
Collection : PsychiatrieDescription :
Charlie Chaplin nous a donné du vagabond une image généreuse et poétique.
Comment inscrire une pratique de psychiatre de service public dans les pas de ce désarmant trimardeur ?
Comment essayer d’ouvrir le champ des interrogations les plus fécondes, comment proposer qu’adviennent des rencontres improbables entre les personnes les plus dissemblables, comment explorer les chemins parfois escarpés de la pensée, de l’expression artistique, de la réflexion philosophique et de la question sociale ?
C’est à ces questions que Michaël Guyader tente de donner une esquisse de réponse en racontant ce qu’a été son aventure exaltante de chef de service en psychiatrie dans la banlieue parisienne la moins nantie : accompagné d’une équipe remarquable de compétence, d’ attention et de dévouement il s’est employé à mettre en œuvre un projet de soin orienté par la résistance à toute forme de domination de l’homme par son semblable, dans une époque où les conduites de partition, de ségrégation et d’exclusion font flores.
De son compagnonnage avec la folie et grâce à des rencontres avec nombre de « gens ordinaires faisant des choses extraordinaires » comme le disait Lucien Bonnafé, il nous livre une vive incitation à penser sans trop de contrainte et propose à la réflexion de chacun un point de vue radical et original sur l’aliénation, entre psychanalyse et politique.
Illustration de la couverture : Sabine Stellittano ( © tous droits réservés)
ISBN : 978-2-491494-90-2
CONSTANCE NANTIER-DIDIÉE, UNE FEMME MODERNE SOUS LE SECOND EMPIRE
30,00 €
Auteur : Christophe DELHOUME
Année : 2016
Collection : Arts et cultureDescription :
La vie de la cantatrice française Constance Nantier-Didiée est un roman qui ne demandait qu’à &eecirc;tre écrit. Née aux colonies, mais formée en France, elle délaisse les grandes institutions pour se lancer dans une carrière nomade. Ses apparitions à Paris et en France sont rares mais paradoxalement, la presse française lui réserve toujours une place de choix dans ses colonnes; son parcours se révèle comme un jeu de piste au gré de ses engagements à Londres, Madrid ou Saint-Pétersbourg. Sa vie privée est tout aussi atypique. Êlevée dans un milieu qui ne la destine pas à une carrière musicale, émancipée puis séparée, Constance Nantier-Didiée prend seule en main le cours de sa carrière, se lie avec le plus grand ténor de son temps. Résolument moderne, indépendante, celle qui sut inspirer Gounod, Meyerbeer ou Verdi dont elle fut la première Preziosilla dans La force du destin, meurt foudroyée à l’àge de trente-six ans.
Grâce à son excellente connaissance de l’opéra Christophe Delhoume a investi cette époque (1831-1867) en enrichissant ses recherches par les conseils et les travaux d’universitaires, d’archivistes ou de biographes rencontrés en France, en Italie, en Espagne et en Grande-Bretagne. Un voyage qui s’est poursuivi dans les lieux même ou vécut la cantatrice donnant à cet ouvrage son caractère unique. Des photos rares viennent illustrer le récit. Une lecture indispensable pour celles et ceux qui aiment l’opéra ainsi que les destins de femmes exceptionnelles.
Né à Paris, Christophe DELHOUME est Licencié en Histoire de l’Art et diplômé des écoles Denis Huisman. Passionné par l’opéra, son histoire et ses chanteurs, il a exercé pendant près de quinze ans l’activite d’agent artistique au sein de grands bureaux parisiens. Depuis 2006, Christophe Delhoume est en charge de la programmation à l’Opéra de Rennes. Il livre dans cet ouvrage la somme de ses observations. Il s’agit de sa première publication.
Illustration : Constance Nantier-Didiée, vers 1867 (coll. Biblioteca Federiciana, Fano).
ISBN : 979-10-90590-51-9
ISSN : 2109-7305P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 10 – 1995-1996
28,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2024
Collection : PsychanalyseDescription :
L’année universitaire 1995/1996 est une année charnière qui marque un passage sur le plan sociétal et universitaire. L’esprit du temps a changé avec l’avancée technologique en médecine nécessitant de faire appel à la bioéthique. Pierre Fédida, cofondateur du Centre de l’Étude du Vivant, fait débat avec les sujets d’actualité traités dans les forums organisés au sein de l’Université. Non seulement les scientifiques de différentes disciplines y collaborent mais cela devient un événement, un sujet de société, dont le journal de l’Université rend compte à travers un interview avec P. Fédida. Alors que la demande des patients pour la prescription des médicaments psychopharmacologiques devient la règle dans la société, cela bouscule d’un coup le débat sur la psychanalyse – à savoir si cela signifie sa disparition ou non -, et sur la psychiatrie, puisque la psychopathologie risquerait de disparaître si le symptôme pouvait être éradiqué immédiatement de façon biochimique. Mais est-il possible de supprimer un symptôme psychique ? Le débat dans la psychanalyse se resserre alors sur les fondamentaux à interroger : l’interlocuteur, la règle fondamentale, le cadre, la formation, la visée psychothérapique ou non, l’intersubjectivité, le traitement de l’angoisse jusqu’au site même de la scène d’une cure.
Parallèlement à ces bouleversements dans les débats, l’histoire de la formation s’écrit à travers la disparition de Juliette Favez-Boutonnier, laquelle donne l’occasion de rappeler l’importance de l’action pour la formation clinique en psychologie de J. Favez-Boutonnier et ce que fût l’Université Paris 7 et la haute lutte pour la formation adaptée à la clinique au sein de l’université. Ainsi les étudiants, après leurs études, se retrouvaient sur le terrain clinique – terrain en pleine mutation – et non complètement perdus. L’hommage de P. Fédida à J. Favez-Boutonnier et le rappel historique de Jacques Gagey, reproduit ici en annexe, donne une idée assez fidèle de ce que pouvait être la situation à la sortie de mai 1968 lors de la création de cette U.E.R. de « Sciences Humaines Cliniques ». Il faut souligner aussi la bonne volonté des étudiants en psychologie clinique a contribué à la solidité de leur formation laquelle commence à être un peu le fil conducteur de l’histoire de ce qui était devenu une U.F.R. entretemps car cette histoire était aussi un peu la leur tout comme celle des enseignants-chercheurs.
Pendant que l’histoire universitaire se raconte, une autre histoire toute nouvelle se développe sous nos yeux par les écrits concernant la formation des psychanalystes et des étudiants ; la responsabilité de tous est, en quelque sorte, engagée pour veiller aux contenus de la formation en anticipant les besoins de prise en charge psychologique dans la société dans laquelle nous vivons. Désormais, une certaine vigilance commence à s’imposer vis-à-vis des phénomènes de société qui ne manqueront pas à se multiplier dans les années à venir.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978-2-491494-98-8
TERRE-MÈRE ET DÉPENDANCES
24,00 €
Auteur : Colette LHOMME-RIGAUD, préface de Marcel Rufo
Année : 2011
Collection : PsychanalyseDescription :
La perte de la terre-mère et de l’origine sont les concepts clefs de ce livre permettant de comprendre les mécanismes à l’oeuvre dans le recours aux substances toxiques, en particulier à l’adolescence. L’ouvrage tend à montrer, à travers des cas cliniques, la connexion entre les conduites de dépendance et les événements de vie des ascendants, désignés sous le terme de traumatismes transgénérationnels. L’idée d’une transmission d’actes transgressifs, provenant des ascendants et entraînant une pathologie chez les descendants, est présente dans les mythes grecs à travers la notion de fatalité.
Les processus d’incorporation sont sur le devant de la scène clinique lorsque les ascendants effectuent des actes transgressifs ou subissent des événements traumatiques qui ont débordé leur possibilité de mentalisation. La répercussion de ces vécus appartenant à la préhistoire du sujet prend alors des modalités mélancoliques. Les processus addictifs s’inscrivent dans ce destin décrit dans les mythes, du fait qu’ils comportent tous un fantasme d’incorporation annihilant le processus d’introjection.
L’auteur, spécialiste de l’approche interculturelle, analyse cette relation anormalement rapprochée entre le sujet de la 3e génération et son ascendant grand-parental. Car celle-ci entraînera ensuite une modification de la relation filiale de ce sujet avec l’axe parental par la confusion des générations. Selon l’enfant, les premiers êtres créés sur terre sont forcément ses aïeux: le lieu qu’ils occupent est donc l’origine en soi de tout et de l’enfant lui-même. L’ »ex-il » réactive ces représentations et angoisses archaïques en décentrant le sujet et l’aliénant. L’exil vécu par les ascendants, en faisant perdre la terre-mère, par une effraction véhiculée à travers plusieurs générations, ne perd pas de sa dangerosité à travers le temps. Le risque est de faire se dissoudre l’origine primordiale.
Colette LHOMME-RIGAUD est professeur à l’Université Paris 5 – René Descartes. Psychanalyste et psychothérapeute, elle a fondé une formation interculturelle à l’Université de Montpellier et l’a poursuivie à l’Université René Descartes; elle est l’auteur de nombreuses publications autour de la phobie infantile, les fonctionnements limites et les processus addictifs à l’adolescence.
ISSN : 2109-7305
ISBN : 978-2-9524573-5-2LE VENT NOIR – Récits de l’H.P.
25,00 €
Auteur : Apolline GARREL
Année : 2021
Collection : PsychiatrieDescription :
Il est des lieux où souffle le vent du malheur et de la déshérence ; il est des lieux où souffle le vent salvateur de l’ironie et de la rage. Il est des lieux où l’on perd la tête et où l’on est censé plus ou moins essayer de la retrouver…
À partir de quatorze variations sur le séjour en hôpital psychiatrique, Le Vent noir évoque les limites floues entre la folie et la normalité, le désespoir et la révolte, l’emprisonnement et la liberté ; car on peut être prisonnier des murs de l’asile, prisonnier de sa propre tête, et laisser souffler en soi, comme un éclat de rire, un vent démystificateur. Alternant récits de vie bousculées par la maladie mentale et saynètes du quotidien hospitalier, Le Vent noir tente de poser des mots sur le sentiment de décalage, l’impression de n’être pas tout à fait d’ici, et sur le regard distancié qu’une telle position, bien que subie, permet de poser sur les petites et grandes absurdités du réel. Apolline Garrel vit et travaille à Paris, sous un autre nom.ISBN : 978-2-491494-60-5
BILINGUISME ET MONOPARENTALITÉ – handicap et discriminations inaperçues
22,00 €
Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2013
Collection : LangageDescription :
Une famille sur cinq est monoparentale et le bilinguisme toucherait une famille sur quatre. On estime que les chiffres augmentent, et la monoparentalité et le bilinguisme sont beaucoup plus répandus qu’on pense. Puisque le bilinguisme est aussi répandu, il est étonnant qu’il intrigue toujours et suscite toutes sortes de préjugés. Deux tendances croissantes se conjuguent dans notre recherche: celle de la famille monoparentale et celle du bilinguisme. Les auteurs de cet ouvrage se sont montrés attentifs à l’évolution de ces tendances dans notre société et donnent un aperçu sur les témoignages récoltés auprès du parent isolé, de l’enfant ou des enfants de familles monoparentales bilingues sur la cohabitation de langues et de cultures dans leur famille. S’intéresser à ce vécu est un travail important dans la psychothérapie, mais aussi dans toute situation de soin médical, dans l’assistance sociale, éducative et administrative.
La présence du bi- ou plurilinguisme dans une famille monoparentale signale souvent qu’il manque quelqu’un qui donne sens à cette présence de la pluralité des langues et des cultures: l’autre (souvent le parent) n’est plus là pour représenter la langue qui fait partie de la vie familiale et qui est désormais la sienne. Dans cette nouvelle forme de famille, le parent isolé deviendra porteur isolé de langues et de cultures. Cette situation porteuse de créativité comporte aussi des vulnérabilités et doit surmonter le risque du handicap.
ISBN : 979-10-90590-04-5
L’OEIL DU PSY – CHRONIQUES 2012-2018
22,00 €
Auteur : Max KOHN, Préface de Alessandra Berghino
Année : 2019
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce livre de Max Kohn présente les chroniques intitulées « L’œil du Psy » parues depuis 2012 dans les Cahiers Bernard Lazare à l’initiative de son ancien Rédacteur en chef, Claude Hampel (né le 18 octobre 1943 à Varsovie, mort le 11 novembre 2016 à Paris) qui dirigeait aussi les Cahiers Yiddish. La chronique de magazine est une forme écrite courte qui nécessite de bien préciser sa pensée et d’aller à l’essentiel. C’est un art de
bien dire. Une parole juste, c’est comme un geste juste.Max Kohn y aborde différents sujets d’ordre culturels, pris dans des conversations avec des proches, en essayant à chaque fois d’avoir un regard neuf sur un livre, un film, un concert, une pièce de théâtre et de faire partager ses intérêts et ses passions avec le lecteur, autour des thèmes du langage et des langues, de la musique, de la littérature, de la psychanalyse. Comme le dit Walter Benjamin, le chroniqueur est le narrateur de l’Histoire dont la matière est la vie humaine, chaque instant vécu devient une citation à l’ordre du jour. Dans le cas d’une maladie, le chronique peut durer longtemps. Mais cela peut devenir aigu dans une chronique, un raccourci.
Max Kohn est psychanalyste membre d’Espace analytique et de la Fondation Européenne pour la Psychanalyse.
Site Internet : www.maxkohn.comISBN : 979-10-90590-71-7
INTRODUCTION À LA PSYCHOPATHOLOGIE PHÉNOMÉNOLOGIQUE – TOME I
25,00 €
Auteur : Georges CHARBONNEAU
Année : 2010
Collection : PhénoménologieDescription :
Travail de synthèse longtemps attendu, cet ouvrage se veut une introduction progressive à la psychopathologie phénoménologique. Il en expose les grands thèmes et les principaux courants en se référant aux auteurs majeurs : E. Minkowski, K. Jaspers, L. Binswanger, E. Straus, E. von Gebsattel, H. Ey, puis H. Tellenbach, W. Blankenburg, A. Tatossian, H. Maldiney, Kimura B., G. Pankow, P. Fédida, A. Kraus, J. M. Azorin, J. Naudin, J. Oury, P. Jonckheere, M. Richir, A. Huygens, D. Pringuey – entre autres –, ainsi que les travaux de l’École Française de Daseinsanalyse et de l’équipe « Phénoménologie, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » (dirigée par M. Wolf- Fédida à l’Université Paris 7 – Denis Diderot).
Cette psychopathologie est au cœur de la phénoménologie psychiatrique, de la Daseinsanalyse, de l’anthropologie phénoménologique et de l’analyse existentielle des troubles mentaux et psychologiques, et des grandes situations limites de l’homme. Elle propose une compréhension d’ensemble des troubles cliniques psychiatriques et psychologiques à partir du concept de Soi (l’ipséité). Le Soi constitue la plus intime continuité de notre être, indépendamment des identités de rôle qu’il peut épouser. L’ouvrage analyse l’énigmatique institution et surtout les déstructurations de cette ipséité. La compréhension de cette déstructuration est d’un apport scientifique indiscutable pour l’appréhension des psychoses. Les paradigmes proposés nourrissent la psychiatrie clinique et la psychothérapie. Ils concernent également les sciences cognitives, les neurosciences et la psychanalyse. Outre les psychoses (exposées systématiquement dans le tome II), cette psychopathologie analyse en profondeur dans ce premier tome les troubles névrotiques, la fatigue et les personnalités pathologiques.
ISSN : 1956-4325
ISBN : 2-9524573-3-6Violence et lien social – Étude en milieu carcéral en Martinique
25,00 €
Auteur : Victor M. LINA, préface de Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2019
Collection : CriminologieDescription :
La violence est une expérience qui nous trouble dans le quotidien. Impossible de s’en défaire. Réprouvée, dénoncée, rejetée, à l’aune des sentiments et des réactions qu’elle tend à provoquer, la violence demeure attachée à notre état social et à son progrès. La punition la plus forte est la prison. Donc, il est courant de considérer que le milieu pénitentiaire se prête tout naturellement à son étude. Théoriquement, pense-t-on, la violence doit y trouver son remède, sa solution.
Mais sur le terrain, le milieu pénitencier n’est pas singulièrement pensé pour être le lieu privilégié du traitement de la violence. Car il se passe beaucoup de choses en prison dont on en soupçonne difficilement l’ampleur. L’étendue de l’expérience carcérale ne se laisse pas réduire à la violence et il serait tendancieux voire vraisemblablement une erreur, d’en conclure qu’il s’agit du lieu principal de sa production.
Cette étude propose au lecteur une introduction à la question de la violence et à son articulation au lien social, issu d’une recherche menée au fil du temps dans le cadre d’un service médico-psychologique régional, le S.M.P.R. de Ducos en Martinique. Il s’agit de la première étude approfondie sur ce sujet aux Antilles. L’auteur fait le choix non seulement de témoigner de la clinique du psychologue en milieu pénitentiaire mais aussi d’appliquer les méthodes des sciences expérimentales en usant notamment de l’outil statistique.
De façon documentée, le débat s’ouvre de manière intéressante sur ce lien social qui se forme autour de la violence. Malgré l’usage généralisé du chiffre et de la mesure, la vérité subjective reste une variable qui n’est jamais stable et qui renvoie non seulement à la psychopathologie mais plus profondément à ce qui est humain, l’existence.
Victor M. LINA, Psychanalyste, psychologue clinicien, membre de l’ALI-Antilles (École régionale de l’Association Lacanienne Internationale) et membre de l’Association des Psychologues de la Martinique (APM) exerce en Martinique. Docteur en psychologie, il poursuit des travaux dans le cadre de l’équipe de recherche (dir. Pr M. Wolf-Fédida) « Phénoménologie clinique, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » au sein du Laboratoire CRPMS (Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société) de l’université Paris-Diderot, Paris VII. Il participe également aux travaux du CANPA (Carribean Alliance of National Psychological Association).
ISBN : 979-10-90590-72-4
L’ÊTRE SAUVAGE ET LE SIGNIFIANT – Marc Richir et la psychanalyse
25,00 €
Auteur : Joëlle MESNIL
Année : 2018
Collection : PhénoménologieDescription :
Dans les textes qui composent ce volume deux polarités se recroisent : d’une part, symbolique et phénoménologique, polarité qui constitue la base de l’architectonique de Marc Richir, d’autre part, phénoménologie et psychopathologie. L’auteur considère que certaines pensées psychanalytiques contemporaines sont susceptibles d’apporter une attestation au bien-fondé de l’architectonique de Marc Richir, et inversement que la pensée du philosophe apporte un fondement transcendantal à tout un pan de la psychopathologie. Il ne s’agit pas d’apporter de l’extérieur une sorte de caution scientifique à un travail philosophique, pas plus que de fournir aux psychanalystes ou aux psychiatres une sorte de « garantie » philosophique. « Attestation » signifie que chez plusieurs psychanalystes et/ou psychiatres qui sont ici l’objet de références, il semble bel et bien que des concepts «richiriens» aient été «en fonction» alors même que les auteurs ne se référaient pas au philosophe. De même, des notions propres à certains psychanalystes laissent transparaître des intuitions philosophiques auxquelles la phénoménologie de Marc Richir paraît bien donner un concept.
Joëlle MESNIL est de formation philosophique, anthropologique et psychopathologique, auteure d’une thèse pluridisciplinaire La désymbolisation dans la culture contemporaine (Paris VII, 1988) et psychologue clinicienne en milieu hospitalier avec des patients psychotiques. Deux rencontres se sont avérées décisives pour son parcours : à la fin des années 70, celle du psychanalyste Pierre Fédida qui lui a fait découvrir la psychiatrie phénoménologique, puis au tout début des années 90 celle de Marc Richir (cf. son article: «L’anthropologie phénoménologique de Marc Richir» (1994)) ; c’est dans sa maison proche de Paris que s’est tenu pendant plusieurs années un séminaire privé du philosophe belge. Elle est également auteure d’un roman, Être un caillou, Les impressions nouvelles, 2009.
ISBN : 979-10-90590-68-7
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