P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 10 – 1995-1996
28,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2024
Collection : PsychanalyseDescription :
L’année universitaire 1995/1996 est une année charnière qui marque un passage sur le plan sociétal et universitaire. L’esprit du temps a changé avec l’avancée technologique en médecine nécessitant de faire appel à la bioéthique. Pierre Fédida, cofondateur du Centre de l’Étude du Vivant, fait débat avec les sujets d’actualité traités dans les forums organisés au sein de l’Université. Non seulement les scientifiques de différentes disciplines y collaborent mais cela devient un événement, un sujet de société, dont le journal de l’Université rend compte à travers un interview avec P. Fédida. Alors que la demande des patients pour la prescription des médicaments psychopharmacologiques devient la règle dans la société, cela bouscule d’un coup le débat sur la psychanalyse – à savoir si cela signifie sa disparition ou non -, et sur la psychiatrie, puisque la psychopathologie risquerait de disparaître si le symptôme pouvait être éradiqué immédiatement de façon biochimique. Mais est-il possible de supprimer un symptôme psychique ? Le débat dans la psychanalyse se resserre alors sur les fondamentaux à interroger : l’interlocuteur, la règle fondamentale, le cadre, la formation, la visée psychothérapique ou non, l’intersubjectivité, le traitement de l’angoisse jusqu’au site même de la scène d’une cure.
Parallèlement à ces bouleversements dans les débats, l’histoire de la formation s’écrit à travers la disparition de Juliette Favez-Boutonnier, laquelle donne l’occasion de rappeler l’importance de l’action pour la formation clinique en psychologie de J. Favez-Boutonnier et ce que fût l’Université Paris 7 et la haute lutte pour la formation adaptée à la clinique au sein de l’université. Ainsi les étudiants, après leurs études, se retrouvaient sur le terrain clinique – terrain en pleine mutation – et non complètement perdus. L’hommage de P. Fédida à J. Favez-Boutonnier et le rappel historique de Jacques Gagey, reproduit ici en annexe, donne une idée assez fidèle de ce que pouvait être la situation à la sortie de mai 1968 lors de la création de cette U.E.R. de « Sciences Humaines Cliniques ». Il faut souligner aussi la bonne volonté des étudiants en psychologie clinique a contribué à la solidité de leur formation laquelle commence à être un peu le fil conducteur de l’histoire de ce qui était devenu une U.F.R. entretemps car cette histoire était aussi un peu la leur tout comme celle des enseignants-chercheurs.
Pendant que l’histoire universitaire se raconte, une autre histoire toute nouvelle se développe sous nos yeux par les écrits concernant la formation des psychanalystes et des étudiants ; la responsabilité de tous est, en quelque sorte, engagée pour veiller aux contenus de la formation en anticipant les besoins de prise en charge psychologique dans la société dans laquelle nous vivons. Désormais, une certaine vigilance commence à s’imposer vis-à-vis des phénomènes de société qui ne manqueront pas à se multiplier dans les années à venir.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978-2-491494-98-8
Le préanalytique : Freud et le yiddish (1877-1897)
29,00 €
Auteur : Max KOHN
Année : 2013
Collection : PsychanalyseDescription :
Le préanalytique est actuel dans l’histoire de la psychanalyse, dans le cabinet de l’analyste, en institution de soins et dans une Société d’analystes où il s’agit de produire de l’analytique à partir du non analytique. Ce livre présente les écrits préanalytiques de Freud (1877- 1897) qu’il n’a pas incorporés dans ses oeuvres complètes en partant de l’analyse de mots d’esprits yiddish (Witze). Le yiddish est la langue vernaculaire des Juifs ashkénazes, composée d’hébreu et d’araméen, de langues romanes, slaves et de moyen haut allemand, écrite en caractères hébraïques. C’est une langue sans territoire qui pause la question du rapport du corps au langage et à l’inconscient dans une situation de multilinguisme. C’est un processus historique et langagier qui permet de saisir le transfert à une langue.
ISBN : 979-10-90590-17-5
Violence et lien social – Étude en milieu carcéral en Martinique
25,00 €
Auteur : Victor M. LINA, préface de Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2019
Collection : CriminologieDescription :
La violence est une expérience qui nous trouble dans le quotidien. Impossible de s’en défaire. Réprouvée, dénoncée, rejetée, à l’aune des sentiments et des réactions qu’elle tend à provoquer, la violence demeure attachée à notre état social et à son progrès. La punition la plus forte est la prison. Donc, il est courant de considérer que le milieu pénitentiaire se prête tout naturellement à son étude. Théoriquement, pense-t-on, la violence doit y trouver son remède, sa solution.
Mais sur le terrain, le milieu pénitencier n’est pas singulièrement pensé pour être le lieu privilégié du traitement de la violence. Car il se passe beaucoup de choses en prison dont on en soupçonne difficilement l’ampleur. L’étendue de l’expérience carcérale ne se laisse pas réduire à la violence et il serait tendancieux voire vraisemblablement une erreur, d’en conclure qu’il s’agit du lieu principal de sa production.
Cette étude propose au lecteur une introduction à la question de la violence et à son articulation au lien social, issu d’une recherche menée au fil du temps dans le cadre d’un service médico-psychologique régional, le S.M.P.R. de Ducos en Martinique. Il s’agit de la première étude approfondie sur ce sujet aux Antilles. L’auteur fait le choix non seulement de témoigner de la clinique du psychologue en milieu pénitentiaire mais aussi d’appliquer les méthodes des sciences expérimentales en usant notamment de l’outil statistique.
De façon documentée, le débat s’ouvre de manière intéressante sur ce lien social qui se forme autour de la violence. Malgré l’usage généralisé du chiffre et de la mesure, la vérité subjective reste une variable qui n’est jamais stable et qui renvoie non seulement à la psychopathologie mais plus profondément à ce qui est humain, l’existence.
Victor M. LINA, Psychanalyste, psychologue clinicien, membre de l’ALI-Antilles (École régionale de l’Association Lacanienne Internationale) et membre de l’Association des Psychologues de la Martinique (APM) exerce en Martinique. Docteur en psychologie, il poursuit des travaux dans le cadre de l’équipe de recherche (dir. Pr M. Wolf-Fédida) « Phénoménologie clinique, Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale » au sein du Laboratoire CRPMS (Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société) de l’université Paris-Diderot, Paris VII. Il participe également aux travaux du CANPA (Carribean Alliance of National Psychological Association).
ISBN : 979-10-90590-72-4
Qu’est-ce que la psychiatrie ?
19,00 €
Auteur : Ludwig FINELTAIN
Année : 2019
Collection : PsychiatrieDescription :
L’auteur examine dans ce livre le destin de la psychiatrie depuis ses origines, en 1567 dans les expertises de Wier, jusqu’aux révolutions successives: l’École Française de Jules Séglas et Gilbert Ballet, l’École Allemande d’Emil Kraepelin, la psychanalyse, le pontificat d’Henri Ey, l’avènement des neuroleptiques et puis, enfin, la série américaine des DSM ou Manuels Diagnostiques et Statistiques des Troubles Mentaux. La psychiatrie requiert une vision synthétique et syncrétique. Les regards sur la clinique psychiatrique, l’univers des neuroleptiques, les rapports avec la psychanalyse, la philosophie et le droit y sont examinés sans esprit de système.
Ce livre est donc bien autre chose qu’un simple manuel de psychiatrie. Il est destiné non seulement aux médecins curieux de psychiatrie, aux psychiatres, aux psychologues et aux philosophes. Mais il est tout autant destiné au public cultivé comme un ouvrage scientifique susceptible d’étoffer la culture générale.
Le docteur Ludwig Fineltain est un médecin spécialiste en neuropsychiatrie. Son cursus a été assez varié : des années de lettres classiques et de psychologie à la Sorbonne, deux années auprès de Paul Ricœur et puis surtout une très longue carrière médicale, celle des concours hospitaliers, en particulier l’Internat en Psychiatrie et le Psychiatricat des Hôpitaux Chef de service. Le Dr Ludwig Fineltain est bien entendu psychanalyste. Il participe aux travaux de quelques sociétés médicales et, enfin, sur le Net, depuis 1994, il dirige le Bulletin de Psychiatrie.
ISBN : 79-10-90590-46-5
LA BELLE HISTOIRE DU PRÊT-À-PORTER 1950-2000
39,00 €
Auteur : Joseph FARNEL
Année : 2022
Collection : Arts et cultureDescription :
En 1935, dans un petit atelier en étage à l’angle des rues où sont construites maintenant les grandes boutiques démarrait une fabrication de prêt-à-porter. Quelques années après la guerre, deux des fils prennent l’affaire en main. À ce moment-là, les restrictions et la pénurie de matières premières se font cruellement ressentir. Ainsi la mode pour hommes consiste à se vêtir des surplus de l’armée américaine du genre battle-dress, flying-dress et autres. Qui précédera le style « Zazou ».
Quand Joseph Farnel a intégré le petit atelier de son père, en 1950, pour apprendre le métier de tailleur, ses vues sont tout à fait autres : pas de vêtements tristes et lourds. Ainsi, il ira sillonner la France du textile, se glisser dans les stocks des usines et parviendra, non sans mal, à trouver des étoffes innovantes. Il dépose alors sa première marque « ORLY » l’envol de l’élégance masculine. Le succès est immédiat, les confectionneurs le suivent et, pour la première fois, le nouveau nom « Prêt à Porter » apparaît qui remplace celui de confection. Il va de nouveau sillonner la France mais cette fois pour convaincre les détaillants de l’hexagone et ça marche ! Les premiers salons européen de l’habillement masculin y contribue pour une grande part et principalement pour l’exportation…
Quelques années plus tard son frère Henri le rejoint et forment à eux deux une redoutable équipe. Joseph s’occupant du style et des relations commerciales, Henri de la production. En 1965, les frères Farnel rencontrent les frères Renoma et achètent la concession. Joseph dessine une collection complète et monte un groupe réunissant tous les produits vestimentaires pour hommes. Le succès est foudroyant. Le lancement d’une ligne féminine, en 1970, qui attire des femmes célèbres, telles que Sofia Loren, madame Kennedy et beaucoup d’autres, suivi du lancement d’une nouvelle marque pour enfants, « Les enfants Terribles, qui sera suivit par « Les amoureux terribles », marque de sportwear. Là aussi énorme succès… Notamment, en 1975, commence une collaboration étroite avec le Prêt-à-Porter couture de Chanel, Dior, J.-L. Scherrer et d’autres, installant ainsi les frères Farnel à la pointe de la mode et de la qualité.
Vous trouverez dans cet album outre des photos de mode (les coupes, les décors, les mannequins) mais aussi des anecdotes concernant les VIP de toutes les catégories (politique, show-bizz, industriels, de la finance, etc…) qui se bousculaient dans le show-room près du Marais à Paris qui méritait bien son nom de capitale de la mode.
À mesure que vous tournerez les pages les anciens se reconnaitront, les plus jeunes découvriront…
Bonne lecture
ISBN : 978-2-491494-85-8
A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 6 – 1984-1985
29,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN
Année : 2021
Collection : PhénoménologieDescription :
Ce Tome 6 est consacré en majeure partie à la dépression, ou plutôt aux dépressions. « La vie faute de mieux, les déprimés » est un texte ayant pour but de faire connaître au plus grand nombre une pathologie très banale de nos jours dans notre société et qui sera probablement de plus en plus fréquente du fait de la rapidité des changements du mode de vie imposés par les progrès technologiques. La dépression peut n’être qu’une démission passagère dans une situation difficile mais parfois peser sur toute une vie et même conduire, en particulier lorsqu’il s’agit de mélancolie, à un acte suicidaire. Sans érudition excessive mais sans simplification exagérée, est ainsi présenté l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les dépressions, les apports de la biologie, de la psychologie et de la psychanalyse, les traitements utilisables mais aussi le vécu des déprimés et ce qu’attendent ces patients de leur entourage et de leurs médecins, généraliste et psychiatre.
Dans un autre texte, « Les pratiques de la dépression : étude critique », Arthur Tatossian montre comment sont considérés le déprimé et la dépression par le grand public, par le généraliste et par le psychiatre, ce qui l’amène à étudier les rapports et intrications entre théorie et pratique clinique, l’intérêt du diagnostic catégoriel et celui du diagnostic dimensionnel, le rôle des facteurs psychologiques et sociaux sur la vulnérabilité dépressive et les différences entre la pratique du généraliste et celle du psychiatre ; ces praticiens ne voient pas les mêmes malades ce qui explique des modalités de prise en charge et de traitement différentes. Cela conduit l’auteur à formuler le souhait – c’était en 1985 – que l’étudiant en médecine bénéficie d’une meilleure formation quant à l’origine des troubles psychiques et à leur prise en charge par le généraliste, facilitée par la mise à disposition de psychotropes de plus en plus maniables, avec peu d’effets secondaires graves. Il insiste toutefois sur le fait qu’il ne faut pas oublier que le plus important, à long terme, n’est pas la chimiothérapie mais la compréhension du vécu du patient et donc la communication confiante entre soigné-soignant, ce qui implique de savoir et pouvoir consacrer du temps au patient par l’écoute et une approche psychothérapique au sens large du terme.
Des questions sont ensuite posées et discutées avec humour telles : Avons-nous tous besoin d’un psychiatre ? ou encore Quelle est la place des benzodiazépines dans le traitement des dépressions ? Enfin, sont présentées la notion d’évènement chez des éthyliques chroniques et des recherches qui ont permis de distinguer, chez ces derniers, ceux qui peuvent bénéficier de mesures préventives pouvant leur éviter une rechute.
Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.
ISBN : 978-2-491494-57-5
EAN :9782491494575
HISTOIRE DE LA CRIMINALITÉ EN ALLEMAGNE – Crime et châtiment : un reflet de la société
29,00 €
Auteur : Elmar ERHARDT
Année : 2023
Collection : CriminologieDescription :
Les crimes et leurs auteurs revêtent une dimension nimbée de mystères, aussi fascinante que lugubre, dans l’imaginaire collectif. Dans ce contexte, le cas individuel contient toujours la signature de l’horizon temporel correspondant tout en reflétant une conscience collective. L’histoire du crime semble ainsi s’imposer comme une composante élémentaire de l’histoire sociale, politique et juridique.
Elmar Erhardt guide le lecteur au cœur de plus de deux siècles d’histoire de la criminalité à travers des crimes célèbres qui se sont déroulés de 1800 à nos jours. Leur brutalité s’avère souvent n’être qu’une constante banale, tandis que leur traitement juridique jette une lumière éclairante sur le contexte social et historique.
Le lecteur s’y confronte à des cas réalisés seuls ou en bandes organisés, de forcenés, d’amok, de cannibalisme, de chantage, de tueurs en série, de tueurs d’enfants, de prostitués, pour lesquels il demeure parfois une large zone de mystère à l’instar du célèbre cas de Kaspar Hauser ou celui, très controversé, de l’incendie du Reichstag en février 1933. Chaque chapitre approfondit des aspects déterminants tels que le profil du coupable, sa motivation, la scène du crime et le cadre juridique. L’ouvrage se termine avec une réflexion sur l’interdépendance entre le crime et la société.
Le professeur Elmar Erhardt a enseigné le droit pénal, le droit de la procédure pénale et le droit des infractions administratives à l’Office fédéral de la police criminelle et à l’École supérieure de police du Bade-Wurtemberg jusqu’à son départ à la retraite. Outre des publications spécialisées (pas encore traduites en français) telles que Kunstfreiheit und Strafrecht (1989), Drogenabhängigkeit und Beschaffungskriminalität (1991), Drogen und Kriminalität (1993), Freigabe von Drogen – Pro und Contra (1994) et Strafrecht für Polizeibeamte (5e édition, 2016), il écrit également des poèmes sur le non-sens (Meine Geliebte, das Chamäleon, 2019).
ISBN : 978-2-491494-89-6
LE PHOTOJOURNALISME PEUT-IL SAUVER LA PRESSE ?
25,00 €
Auteur : Hubert HENROTTE
Année : 2019
Collection : Arts et culturesDescription :
Hubert Henrotte est le fondateur avec quatre confrères des deux agences de photojournalisme, GAMMA et SYGMA, qu’il a dirigées pendant plus de 30 ans. Il revient sur la période où le photographe s’alliait au journalisme, sur l’identité du métier, sur la nécessité de créer une agence. Il raconte aussi les impératifs du métier de photographe qui trouve le terrain par lui-même. Depuis, l’époque a changé et ce regard en arrière permet aujourd’hui de redéfinir cette profession qui semblerait en voie d’extinction.
Il n’est pas le seul à se soucier du métier de photojournaliste et de l’avenir de la presse. Car les dirigeants de la presse et les photographes célèbres qu’il a interviewés ici avec la collaboration de Floris de Bonneville lui donnent leur vision de la situation actuelle et expliquent chacun leur façon de fonctionner dans leurs collaborations ou livrent leur regard sur le métier tel qu’il est aujourd’hui.
Soucieuses de préserver une éthique du métier mais aussi son économie, qui, comme dans le passé, devait pouvoir les faire vivre, les personnes interviewées permettent de mieux connaître l’envers du décor d’un métier complexe, parfois au péril de la vie de celui qui l’exerce.
L’auteur s’interroge sur l’avenir et fait des propositions, là aussi appuyées par les interviews des différents acteurs du journalisme et de la communication. L’ouvrage est une référence pour établir un état des lieux dans le secteur de l’information et pour proposer des réponses aux questions d’actualité.
ISBN : 979-10-90590-93-9
FIGURES DE L’EXCLUSION
22,00 €
Auteur : Sous la direction de Houria ABDELOUAHED
Année : 2019
Collection : PsychologieDescription :
Le psychologue clinicien rencontre un réel défi face aux patients touchés par l’exclusion et la précarité. Celles-ci touchent à plusieurs sphères : économique, politique, sociale, juridique et psychopathologique. Le travail dit »de terrain » montre que les exclus ne constituent pas une catégorie homogène. Si l’homogénéité est une fiction ou une généralisation réductrice des singularités, il n’en demeure pas moins que le discours normatif les inclut dans le fait même de les exclure.
La fracture du lien social rappelle douloureusement la définition même de l’exclusion : « Interdire l’accès en fermant pour ainsi dire; retrancher, renvoyer quelqu’un d’un corps, d’une assemblée, mettre hors, ôter l’accès, le droit de, empêcher» (Le Littré). Justement M. Foucault a parlé de cette volonté d’empêcher l’accès à …, de mettre hors de …- va de pair avec « les dispositifs de normalisation ». Ceux-ci ont pour effet de marginaliser des parties de la société et de les précariser. À tel point que ces trois notions (exclusion, précarité, marginalisation) restent intimement liées.
On parle de plus en plus de la fracture du lien, de la béance des dissociations et des fragmentations de la dynamique sociale, de l’adversité socio-économique qui accroit le malaise non seulement de l’individu mais des secteurs sociaux et sanitaires qui se trouvent menacés dans l’exercice de leurs missions de soins et la nécessité pour le système social de donner les moyens aux sujets afin que la rupture ne soit pas irréversible. Dans le champ de la clinique, on réfléchit sur le préjudice, le trauma et l’effet de l’exclusion sur la subjectivité du sujet, son narcissisme et son économie libidinale (sentiment de honte, solitude, perte de repères…). Toutes ces préoccupations deviennent l’inassimilable, le « hors-lieu » dans une société (ou des sociétés) régie par un discours politiquement normatif de plus en plus dominant à l’ère de la mondialisation.
Ainsi, le clinicien exerce sur une ligne de crête, lorsque le malaise social rencontre les processus intégratifs du sujet, ou lorsque la précarité sociale achoppe sur des problématiques psychopathologiques telles que : traumatisme, expériences agonistiques, dépression, etc. On peut se demander comment le clinicien peut-il travailler correctement lorsque le manque à avoir achoppe sur le manque à être, lorsque le réel confronte à la blessure narcissique, lorsque le sujet arrive en consultation ou à sa séance avec la béance d’une demande ?
Houria ABDELOUAHED est psychanalyste, Maître de Conférences et Directeur de Recherche à l’Université Paris Diderot – Paris 7, membre du CRPMS (Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société) et auteure de nombreuses publications au sujet de la place de la femme dans la société traditionnelle et contemporaine.
ISBN : 979-10-90590-73-1
AMOUR, IDENTITÉ ET CHANGEMENT
27,50 €
Auteur : Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2005
Collection : Psychologie
Description :
Nos histoires d’amour sont la partie la plus obscure de nous-mêmes. Tomber amoureux, c’est un peu comme tomber malade : c’est subir les affres de ses propres passions. Troublé par l’expérience de l’autre qu’on porte déjà en soi et qui peut devenir hostile, on se demande si ce qu’on éprouve relève encore de l’amour ou pas plutôt de la maladie psychique. L’amour possède sa propre logique. Dans cette perspective, l’amour ressemble au symptôme psychique : tous les deux donnent vie à une histoire ancienne. Puis, ils contiennent aussi tous les deux une part de résistance, tout comme un potentiel de changement. Enfin, tous les deux expriment la vérité du sujet et sa quête d’identité.
Pour autant que l’amour réveille en nous la part inconsciente, l’inconscient de nos choix amoureux reste un objet obscur pouvant motiver d’entreprendre une psychanalyse. Non seulement il existe une psychopathologie de la vie amoureuse, mais encore celle-ci est la contribution la plus importante dans la constitution de soi. Quand les patients parlent d’eux au psychanalyste, ils parlent de leurs amours. Au psychanalyste, reste le travail d’entendre l’intime qui cherche à se communiquer. Le patient évalue la satisfaction qu’il peut attendre de l’autre, en découvrant que celle-ci dépend étroitement de ses propres attentes. Bien que tout le monde possède ses propres expériences dans le domaine de l’amour, le doute ne manque pas de survenir quant à la fiabilité de ses propres observations. L’amour étant purement subjectif, l’amoureux se trouve devant les mêmes problèmes d’observation que les premiers psychiatres à la naissance de l’observation clinique.
S’il est vrai de dire qu’il y a de la folie dans la revendication amoureuse, il est aussi vrai qu’il existe des revendications amoureuses dans les différentes maladies psychiques. Toute relation comporte des révélations inattendues, peut-être mê?me provoquées par soi-même ! Toute personne qui aime peut, de manière soudaine, se voir confrontée à l’étendue des souffrances de l’âme sans comprendre ce qui lui arrive. Le trouble est alors d’ordre identitaire.
L’auteur établit ici le lien entre la clinique psychanalytique, le transfert dans l’amour et les histoires d’amour, les nôtres, telles qu’elles se racontent.
ISBN : 2-9524668-0-7
Le Souffrir – « Le droit d’être un homme »
24,00 €
Auteur : Érick Jean-Daniel SINGAÏNY
Année : 2021
Collection : PhénoménologieDescription :
L’auteur invite le lecteur à participer aux questionnements qui ne sont nullement théoriques : n’a-t-il jamais ressenti une émotion religieuse profonde ou de l’effroi ? N’a-t-il jamais pris le chemin du doute et du désespoir ou éprouvé de l’angoisse face à l’étrangeté de l’étranger ou de son propre monde ? N’a-t-il jamais été confronté à la violence humaine ou même à ce sentiment de malaise d’être exilé en soi-même? Choc, insolite, étonnement, autant d’épreuves qui nous invitent à déchiffrer le sens de la vie humaine et donc de la souffrance.
Ce petit ouvrage, qui s’appuie sur quelques-uns des visages disparates déployés sous les yeux de l’auteur aujourd’hui, cherche à mettre en lumière ce que la souffrance dévoile ou fait éclore. De sa place de clinicien, il montre que ce qui est révélé, c’est-à-dire le Souffrir pris dans son sens henryen du terme (pure épreuve de soi), est porteur d’universalité puisqu’il définit notre humanité. Le point de départ comme le point d’arrivée est ici l’homme. En définitive, l’auteur tente de répondre à cette question qui traverse l’ouvrage : que faut-il avoir souffert de l’autre pour reconnaître cette exigence éthique ? Car selon lui, cette question n’a de sens, en vérité, que si nous allons au plus profond de la quête de soi pour y trouver ce qui, en chaque homme fait tout homme : le « droit d’être un homme », de se sentir un de Nous. Il confirme aussi l’apport essentiel de la phénoménologie, de la littérature, de la psychopathologie ou encore de l’anthropologie philosophique à la compréhension de l’expérience humaine.
Cet ouvrage ne s’adresse pas qu’aux initiés. Il échappe aux frontières murées.
Singaïny Erick Jean-Daniel est psychologue clinicien, Docteur en psychologie clinique et pathologique et qualifié aux fonctions de maître de conférences en psychologie. Il est l’auteur d’un triptyque sur l’alcoolisme qui est disponible dans des lieux de référence pour la médecine et la santé (Bibliothèque de l’Aca- démie nationale de médecine, National Library of Medicine des États-Unis). Il est membre du Cercle et de Recherche d’Edition Henri Ey (CREHEY), de l’École de Daseinsanalyse de Paris, de l’INPP (International Network of Philosophy and Psychiatry) et du Réseau Mondial de Pratique Clinique (Global Clinical Practice Network – GCPN). Il dirige également la collection « Clinique et Existence » qu’il a créée aux Éditions Connaissances et Savoirs.
ISBN : 978-2-491494-59-9
LA PSYCHANALYSE, OTAGE DE SES ORGANISATIONS ? Du contre-transfert au désir d’analyste
28,00 €
Auteur : Robert SAMACHER, Préface de Jean-Michel HERVIEU
Année : 2018
Collection : École freudienneDescription :
Cet ouvrage interroge les rapports complexes des psychanalystes à l’institution, en prenant pour axe inaugural les conflits de pouvoir au sein des écoles et groupes de psychanalystes. Depuis la création, selon les voeux de Sigmund Freud, de l’International Psychoanalytic Association,les luttes d’influence, sur fond de rivalités individuelles et collectives,n’ont cessé de sévir, suscitant des orientations divergentes dans les enseignements théoriques comme dans les pratiques cliniques.
Les dissensions entre psychanalystes reposent sur deux principaux facteurs que nous examinerons en détail: d’une part, le concept clinique de contre-transfert, dont ce livre retrace l’histoire depuis sa découverte par Ferenczi, à travers les vicissitudes de sa cure avec Freud, et d’autre part,la procédure de la passe, que Jacques Lacan institua au sein de l’Ecole Freudienne de Paris, en énonçant sa Proposition du 9 octobre 1967.
Malgré les réserves formulées par Sigmund Freud à propos de l’usage du contre—transfert dans la cure,les psychanalystes anglo—américains ont privilégié une relation duelle symétrique, visant la réparation et la gratification, à partir des conceptions théoriques développées par Rank et Ferenczi, perdant ainsi le véritable tranchant de la psychanalyse. Contrairement à une idée reçue, Jacques Lacan, de son côté, n’a pas négligé la dimension du contre-transfert mais l’a articulée à la dynamique du transfert, en déduisant : l’élément inhérent et indispensable à la position de l’analyste: le désir d’analyste.
S’adressant aussi bien à des psychanalystes expérimentés qu’à des étudiants en psychologie ou à des profanes portant un intérêt à la psychanalyse, ce livre précise les modalités de formation dans cette discipline. Il s’attarde notamment sur le sens de la phrase de Lacan: « Le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même… », insistant sur le fait que, dans le champ de la parole, le collectif – que représente le tiers Autre – ne saurait être évacué. Leurrant le sujet, les démarches gratifiantes relèvent de simples techniques psychothérapiques qui, en gommant les effets de la castration liés à la perte définitive et irréversible de l’objet primordial, entravent le travail de fin de cure.
De nombreuses illustrations cliniques, puisées chez Sigmund Freud, ou encore chez Jacques Lacan et Solange Faladé, étayeront notre propos. Afin de définir mais aussi de préserver ce qui caractérise la position d’analyste, l’auteur approfondira les observations d’Ernst Kris et de Lucia Tower, commentées par Lacan dans ses Séminaires. La description des pratiques dissidentes, à commencer par l’analyse mutuelle de Sandor Ferenczi, et l’évocation des dérives auxquelles ont abouti les psychanalystes anglo-américains (M. Balint, M. Little, P. Heimann, L. Loewenstein, O. Renik. ..), mettront en évidence, par contraste, la position à tenir lorsque l’on travaille comme psychanalyste.
Robert Samacher a exercé comme psychologue de secteur psychiatrique (Maison-Blanche) et a enseigné comme Maître de conférences à l Université de Paris-7 (Denis—Diderot). Psychanalyste, élève de Solange Faladé il est actuellement le Directeur de l’École Freudienne, qu’elle a fondée en 1983 suite à la dissolution de l’École freudienne de Paris.
ISBN : 979-10-90590-62-5
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