Qu’est-ce que la psychiatrie ?
19,00 €
Auteur : Ludwig FINELTAIN
Année : 2019
Collection : PsychiatrieDescription :
L’auteur examine dans ce livre le destin de la psychiatrie depuis ses origines, en 1567 dans les expertises de Wier, jusqu’aux révolutions successives: l’École Française de Jules Séglas et Gilbert Ballet, l’École Allemande d’Emil Kraepelin, la psychanalyse, le pontificat d’Henri Ey, l’avènement des neuroleptiques et puis, enfin, la série américaine des DSM ou Manuels Diagnostiques et Statistiques des Troubles Mentaux. La psychiatrie requiert une vision synthétique et syncrétique. Les regards sur la clinique psychiatrique, l’univers des neuroleptiques, les rapports avec la psychanalyse, la philosophie et le droit y sont examinés sans esprit de système.
Ce livre est donc bien autre chose qu’un simple manuel de psychiatrie. Il est destiné non seulement aux médecins curieux de psychiatrie, aux psychiatres, aux psychologues et aux philosophes. Mais il est tout autant destiné au public cultivé comme un ouvrage scientifique susceptible d’étoffer la culture générale.
Le docteur Ludwig Fineltain est un médecin spécialiste en neuropsychiatrie. Son cursus a été assez varié : des années de lettres classiques et de psychologie à la Sorbonne, deux années auprès de Paul Ricœur et puis surtout une très longue carrière médicale, celle des concours hospitaliers, en particulier l’Internat en Psychiatrie et le Psychiatricat des Hôpitaux Chef de service. Le Dr Ludwig Fineltain est bien entendu psychanalyste. Il participe aux travaux de quelques sociétés médicales et, enfin, sur le Net, depuis 1994, il dirige le Bulletin de Psychiatrie.
ISBN : 79-10-90590-46-5
A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 5 – 1983-1984
30,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN
Année : 2021
Collection : PhénoménologieDescription :
Dans ce tome 5 sont abordés des sujets fondamentaux envisagés tant sur le plan pratique que sur le plan théorique. Celui-ci se termine par des photos rares, la plupart recueillies lors de rencontres scientifiques. Arthur Tatossian convie le lecteur à réfléchir sur des problèmes de la vie de tous les jours et les contacts avec Autrui, la mémoire et la crainte engendrée par ses troubles, les évènements biographiques et leurs conséquences d’une part chez le sujet exempt de troubles psychiques par exemple en cas de Deuil et, d’autre part, chez le sujet malade, ici l’alcoolique chronique, dont sont évoqués les rapports avec ses proches et avec son ou ses médecins.
Les notions de réalité et de temps vécu, l’approche des psychoses et de leur décompensation éventuelle sont présentées de façon simple permettant de comprendre ce qu’est la phénoménologie et ce qu’elle peut apporter au praticien pour aider son patient.
Sur un plan plus théorique, une remarquable présentation de la phénoménologie de la schizophrénie confirme l’intérêt du point de vue phénoménologique tant sur le plan théorique que pratique. L’étude de la quotidienneté, en hommage à Guiseppe Campailla, met en évidence que « le problème de la quotidienneté est la référence constante de la pensée phénoménologique » et que le Lebenswelt du Husserl tardif révèle le rôle majeur que joue l’intersubjectivité dans la réalité quotidienne.
Une étude comparative très intéressante des Pratiques traditionnelles en cas de maladies mentales — en Afrique et à la Réunion — et des méthodes utilisées en psychiatrie en Occident permet à A. Tatossian de revenir sur un thème qui lui est cher, celui de la chronicisation de la maladie mentale, et de montrer que les conceptions sur l’origine du trouble mental dans ces sociétés, la bonne tolérance du malade par celles-ci, le soutien du malade par le groupe auquel il appartient, permettent, dans une large mesure, d’éviter le passage à la chronicité. L’auteur estime que l’utilisation de certaines de ces pratiques traditionnelles, adaptées à nos méthodes, peuvent être très efficaces puisque, comme il l’a toujours préconisé, elles permettent d’utiliser au maximum le potentiel qui reste au malade, et il en reste toujours.
Quelques réflexions sur la grève de la faim permettent de distinguer les motivations non pathologiques des motivations discutables, souvent pathologiques. Le vécu du sujet cancéreux adolescent est présenté par Tatossian, à titre d’introduction, aux Journées de l’Association Psychologie et cancer de 1984.
Pour terminer l’auteur nous entraîne dans une brillante étude comparative de l’Œdipe dans les œuvres de Kafka, Musil et Freud qui ne peut qu’inciter à lire ou relire les textes de ces auteurs.
Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues: japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.
ISBN : 978-2-491494-46-9
EAN : 9782491494469
LA BOBINE DE LOUIS FERDINAND – Louis-Ferdinand Céline, le négatif et le trait d’union
22,00 €
Auteur : Yoann LOISEL
Année : 2018
Collection : Hors collectionsDescription :
Ce livre cherche à éclairer les irréductibles contradictions et mystères de l’homme et auteur Louis-Ferdinand Céline. Le regard, appuyé sur la biographie et l’étude de l’œuvre, ouvre ici à de nouvelles considérations. Par exemple, comment les ruptures, dans la phrase autant qu’entre différents textes ou différentes étapes du parcours de l’homme, mettent en scène une continuité et même une puissante logique de fidélité.
Comment l’oralité, que l’écrivain prônera selon une définition intellectuelle, rend compte de l’investissement précoce du petit Louis Destouches vers la lecture. Cette même oralité qui va soutenir, ensuite, l’épaisseur intertextuelle de l’œuvre autant que ses ambiguïtés. Comment l’agressivité et l’humour sont deux faces d’une même pièce: celle d’une recherche non pas du temps perdu mais du lien et du sens disparus. L’histoire familiale de l’écrivain est suivie pour montrer, en effet, que certains silences voire certains secrets se retrouvent jusque dans ses procédés stylistiques. Yoann Loisel explique surtout comment le nerf de la guerre est chez Céline une douleur réactivée, il propose de considérer le dérèglement du sens et des sens comme une transe nécessaire à sa création sur le fond d’une reviviscence traumatique passée au lecteur. Il montre aussi comment la danseuse, ou l’étoile, entretient le formant narratif qui permet à Destouches, au bout de sa nuit continûment retouchée, de dépasser certaines terreurs et de rester Céline, son être de littérature.
Yoann Loisel est psychanalyste, médecin et responsable d’une unité de soins pour adolescents. Préoccupé des expressions modernes de destructivité, il interroge, dans l’œuvre littéraire, la dynamique qui peut associer création et destruction, liaison et abjection.
ISBN : 979-10-90590-63-2
LE TRAVAIL CLINIQUE EN CENTRE MATERNEL – Les entretiens d’accueil à la Maison de la Mère et de l’Enfant
24,00 €
Auteur : Max KOHN
Année : 2011
Collection : LangageDescription :
Ce livre porte sur le travail clinique en centre maternel à partir des entretiens d’accueil à la Maison de la Mère et de l’Enfant à Paris, qui reçoit des mères seules avec leur bébé pendant un an et demi. La rédaction de cet ouvrage couvre cette durée. Le lecteur pourra s’apercevoir qu’il revient aux enfants une position analytique sans pour autant être des analystes. La psychanalyse peut être appliquée en institution sans qu’elle soit de la psychanalyse comme en cabinet, ni de l’analyse institutionnelle, tout en donnant le pouvoir à la parole par divers dispositifs. On s’intéressera à la question : qui parle vraiment dans un discours ? Même si l’éducatrice ou la puéricultrice parlent de la mère ou de l’enfant, dans les réunions cliniques, il n’est pas sûr qu’il s’agisse de ces derniers. Souvent, lorsque l’on parle de la mère, c’est l’enfant qui parle et inversement, ou quelqu’un d’autre, le père, par exemple, ou un ancêtre. Il faut être très attentif à la polyphonie pour pouvoir identifier la voix qui parle comme dans l’expérience analytique, d’ailleurs, sans se précipiter dans une identification. Les entretiens d’accueil sont toujours dans l’entre-deux d’un passé et d’un avenir de la future résidente et de son enfant, dans un contrat qui porte sur la naissance d’un sujet enfin possible, qu’il s’agisse de la mère, de l’enfant, du père ou d’autres. Le projet inconscient de la mère y déploie les points morts de l’histoire familiale dans un transfert des affects désaffectés, dans un espace qui peut devenir analytique, quelle que soit l’appartenance culturelle. L’entretien d’accueil est confronté à la vivacité du moment qui devra s’inscrire dans le temps grâce à un espace, et sans que cela soit prévisible ou qu’on puisse l’anticiper.
Max KOHN, psychanalyste membre d’Espace analytique, maître de conférences, habilité à diriger des recherches à l’université Paris Diderot–Paris 7, Centre de Recherches «Psychanalyse, Médecine et Société» (C.R.P.M.S) EA 3522, psychanalyste à la Maison de la Mère et de l’Enfant à Paris (Fondation Albert Hartmann, Société Philanthropique).
ISSN : 2109-7305
ISBN : 978-2-9524573-6-0
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