La maison d’édition dédiée à la psychologie et aux sciences humaines

Shop Grid – 3 Columns

Shop Grid – 3 Columns2021-03-01T16:11:38+01:00
  • LE TRAVAIL CLINIQUE EN CENTRE MATERNEL – Les entretiens d’accueil à la Maison de la Mère et de l’Enfant

    24,00 

    Auteur : Max KOHN
    Année : 2011
    Collection : Langage

    Description :

    Ce livre porte sur le travail clinique en centre maternel à partir des entretiens d’accueil à la Maison de la Mère et de l’Enfant à Paris, qui reçoit des mères seules avec leur bébé pendant un an et demi. La rédaction de cet ouvrage couvre cette durée. Le lecteur pourra s’apercevoir qu’il revient aux enfants une position analytique sans pour autant être des analystes. La psychanalyse peut être appliquée en institution sans qu’elle soit de la psychanalyse comme en cabinet, ni de l’analyse institutionnelle, tout en donnant le pouvoir à la parole par divers dispositifs. On s’intéressera à la question : qui parle vraiment dans un discours ? Même si l’éducatrice ou la puéricultrice parlent de la mère ou de l’enfant, dans les réunions cliniques, il n’est pas sûr qu’il s’agisse de ces derniers. Souvent, lorsque l’on parle de la mère, c’est l’enfant qui parle et inversement, ou quelqu’un d’autre, le père, par exemple, ou un ancêtre. Il faut être très attentif à la polyphonie pour pouvoir identifier la voix qui parle comme dans l’expérience analytique, d’ailleurs, sans se précipiter dans une identification. Les entretiens d’accueil sont toujours dans l’entre-deux d’un passé et d’un avenir de la future résidente et de son enfant, dans un contrat qui porte sur la naissance d’un sujet enfin possible, qu’il s’agisse de la mère, de l’enfant, du père ou d’autres. Le projet inconscient de la mère y déploie les points morts de l’histoire familiale dans un transfert des affects désaffectés, dans un espace qui peut devenir analytique, quelle que soit l’appartenance culturelle. L’entretien d’accueil est confronté à la vivacité du moment qui devra s’inscrire dans le temps grâce à un espace, et sans que cela soit prévisible ou qu’on puisse l’anticiper.

    Max KOHN, psychanalyste membre d’Espace analytique, maître de conférences, habilité à diriger des recherches à l’université Paris Diderot–Paris 7, Centre de Recherches «Psychanalyse, Médecine et Société» (C.R.P.M.S) EA 3522, psychanalyste à la Maison de la Mère et de l’Enfant à Paris (Fondation Albert Hartmann, Société Philanthropique).

    ISSN : 2109-7305
    ISBN : 978-2-9524573-6-0

  • CORPS DU VIDE ET ESPACE DE SÉANCE

    28,00 

    Auteur : Pierre FÉDIDA
    Année : 2012 (réédition)
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    L’influence du corps et le processus somatique pendant une psychanalyse ou une psychothérapie soulèvent toujours des interrogations et n’ont pas perdu leurs actualités. Cet ouvrage, épuisé depuis plus de trente ans, est à la fois une référence et un témoin de la période de réflexion intense qui caractérise la psychanalyse des années 1970-1980.

    On y trouve notamment le début d’une double approche, phénoménologique et psychanalytique, qui prend appui sur la pratique clinique dite des  » cas difficiles  » – questionnant dans le vif l’analyse, l’analyste et leurs limites. La réédition de cet ouvrage a été envisagée par l’auteur peu avant sa mort. Pierre Fédida a rédigé – à cet effet – une nouvelle préface un quart de siècle plus tard.

    Un débat de fond s’ouvre au sujet des pratiques en psychothérapie. Dans la première édition, l’auteur signalait déjà :  » Sous l’apparence de progrès thérapeutique, les techniques corporelles constituent fréquemment une entreprise de régression sauvage. Il ne fait donc pas de doute que ces techniques – alléguées comme psychothérapeutiques – se conçoivent comme une contestation de la psychanalyse.  » Et de prévenir :  » N’oublions pas que la folie se joue dans le glissement du corps, entre les corps, outre les mots. – Le corps s’entend essentiellement du vide et de l’absence. Le lieu de son écoute – serait-ce l’écoute d’un voir ou d’un toucher – s’appelle espace de seéance.  »

    Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (APF) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale et Centre d’Étude du Vivant, co-fondateur de l’Institut de la Pensée Contemporaine). Directeur de l’UFR  » Sciences Humaines Cliniques  » (Paris 7), puis fondateur de la  » Psychopathologie fondamentale  » , il est l’auteur d’environ 250 publications dont certaines ont été traduites en plusieurs langues.

    ISBN : 979-10-90590-09-0

  • A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 7 – 1985-1988

    28,00 

    Auteur : Arthur TATOSSIAN
    Année : 2022
    Collection : Psychopathologie fondamentale

    Description :

    Ce tome 7 incite à réfléchir sur des situations rencontrées au quotidien en clinique psychiatrique : le diagnostic, la démence, la dépendance et les dépressions mais aussi les maladies neurotologiques. A. Tatossian développe les concepts de démence, de traumatisme psychique et précise ce qu’il faut entendre par « biographie ». Il montre comment l’animal apparaît dans les manifestations cliniques chez le patient psychotique et l’intérêt de la possession d’un animal chez certains de ces malades. Une intéressante comparaison est faite du vécu, de la communication, de l’altérité et de la subjectivité du psychotique et du cancéreux suivie de la place du cancer dans la littérature selon que l’écrivain vit la phase terminale d’un proche, lorsqu’il décrit le vécu de son propre état cancéreux ou encore quand il rapporte simplement les faits observés en milieu cancérologique.

    Dans la prise en charge du malade psychique, l’auteur met en garde sur le danger de priver le patient de toute autonomie (attitude substitutive dominante) l’exposant à une passivité et à une soumission pouvant conduire à la chronicisation de la pathologie et toujours à la perte de sa liberté, proche de l’assistance. Il insiste sur la nécessité d’une attitude devançante-libérante et sur l’intérêt d’hospitalisations aussi courtes que possible, principes qu’il a appliqués lors de l’organisation de son service à l’hôpital Sainte Marguerite à Marseille en 1972.

    Véritable problème de société, les dépressions sont analysées et une distinction est faite entre les dépressions graves, dont la mélancolie, et les autres, les plus fréquentes, dont la plupart échappent au regard d’un médecin, psychiatre ou omnipraticien. L’auteur explique pourquoi il faut éviter l’abus des antidépresseurs et privilégier la psychothérapie et surtout l’aménagement du mode de vie et de l’environnement.

    Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.

    ISBN : 978-2-491494-67-4

  • A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 6 – 1984-1985

    29,00 

    Auteur : Arthur TATOSSIAN
    Année : 2021
    Collection : Phénoménologie

    Description :

    Ce Tome 6 est consacré en majeure partie à la dépression, ou plutôt aux dépressions. « La vie faute de mieux, les déprimés » est un texte ayant pour but de faire connaître au plus grand nombre une pathologie très banale de nos jours dans notre société et qui sera probablement de plus en plus fréquente du fait de la rapidité des changements du mode de vie imposés par les progrès technologiques. La dépression peut n’être qu’une démission passagère dans une situation difficile mais parfois peser sur toute une vie et même conduire, en particulier lorsqu’il s’agit de mélancolie, à un acte suicidaire. Sans érudition excessive mais sans simplification exagérée, est ainsi présenté l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les dépressions, les apports de la biologie, de la psychologie et de la psychanalyse, les traitements utilisables mais aussi le vécu des déprimés et ce qu’attendent ces patients de leur entourage et de leurs médecins, généraliste et psychiatre.

    Dans un autre texte, « Les pratiques de la dépression : étude critique », Arthur Tatossian montre comment sont considérés le déprimé et la dépression par le grand public, par le généraliste et par le psychiatre, ce qui l’amène à étudier les rapports et intrications entre théorie et pratique clinique, l’intérêt du diagnostic catégoriel et celui du diagnostic dimensionnel, le rôle des facteurs psychologiques et sociaux sur la vulnérabilité dépressive et les différences entre la pratique du généraliste et celle du psychiatre ; ces praticiens ne voient pas les mêmes malades ce qui explique des modalités de prise en charge et de traitement différentes. Cela conduit l’auteur à formuler le souhait – c’était en 1985 – que l’étudiant en médecine bénéficie d’une meilleure formation quant à l’origine des troubles psychiques et à leur prise en charge par le généraliste, facilitée par la mise à disposition de psychotropes de plus en plus maniables, avec peu d’effets secondaires graves. Il insiste toutefois sur le fait qu’il ne faut pas oublier que le plus important, à long terme, n’est pas la chimiothérapie mais la compréhension du vécu du patient et donc la communication confiante entre soigné-soignant, ce qui implique de savoir et pouvoir consacrer du temps au patient par l’écoute et une approche psychothérapique au sens large du terme.

    Des questions sont ensuite posées et discutées avec humour telles : Avons-nous tous besoin d’un psychiatre ? ou encore Quelle est la place des benzodiazépines dans le traitement des dépressions ?  Enfin, sont présentées la notion d’évènement chez des éthyliques chroniques et des recherches qui ont permis de distinguer, chez ces derniers, ceux qui peuvent bénéficier de mesures préventives pouvant leur éviter une rechute.

    Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.

    ISBN : 978-2-491494-57-5

    EAN :9782491494575

  • LE CADEAU

    24,00 

    Auteur : Anne RAMIER
    Année : 2019
    Collection : Témoignages

    Description :

    Les mots défilent dans ma tête. Ils s’accumulent. Ils me bousculent jour et nuit. Ils s’immiscent au plus profond de mon être. Le bruissement des lettres qui s’entrechoquent s’acharne dans la tempête. Je dois les extraire. Cueillir ceux qui me nourriront. Trouver la voie entre les mots.

    L’auteure tisse un récit de belles histoires personnelles, pour tenter l’impossible trajet, qui la sortira de l’impasse d’une maltraitance originelle. Elle prend ainsi possession de sa vie, pour rendre lisible les séquelles de l’enfance, pour entraîner le lecteur vers une histoire collective.

    Anne Ramier est née en Afrique, en 1957, à une période coloniale. Elle grandit dans une famille aux coutumes du XIXe siècle et marquée par son séjour subsaharien. Elle oscille entre deux cultures qui se bousculent.

    ISBN : 979-10-90590-69-4

  • PSYCHOPATHOLOGIE FONDAMENTALE suivie de ABÉCÉDAIRE DE PIERRE FÉDIDA

    16,00 

    Auteur : Mareike WOLF-FÉDIDA
    Année : 2009
    Collection : Phénoménologie

    Description :

    Alors que la psychopathologie fondamentale a acquis une renommée internationale, que sa qualification s’est trouvée facilement adoptée par la communauté scientifique, et que ses recherches dépassent les frontières de sa propre discipline, il se trouve que sa définition n’a jamais été clairement établie. Cet ouvrage, rappelant d’abord les conditions de la création du premier Laboratoire de Psychopathologie fondamentale par Pierre Fédida et s’appuyant sur de nombreux documents, propose donc une définition de son objet et de ses méthodes, et en détermine des champs d’application et des exemples de recherche.

    Cet ouvrage s’adresse aux lecteurs avertis ayant déjà le goût de la recherche, et au-delà de son propos, aborde aussi la question de l’avenir de la recherche en sciences humaines.

    L’abécédaire des publications de Pierre Fédida montre à la fois l’étendue de ses collaborations et la stabilité de ses investigations sur quarante années de travaux scientifiques.

    ISBN : 978-2-9524668-9-0

  • L’ÊTRE SAUVAGE ET LE SIGNIFIANT – Marc Richir et la psychanalyse

    25,00 

    Auteur : Joëlle MESNIL
    Année : 2018
    Collection : Phénoménologie

    Description :

    Dans les textes qui composent ce volume deux polarités se recroisent : d’une part, symbolique et phénoménologique, polarité qui constitue la base de l’architectonique de Marc Richir, d’autre part, phénoménologie et psychopathologie. L’auteur considère que certaines pensées psychanalytiques contemporaines sont susceptibles d’apporter une attestation au bien-fondé de l’architectonique de Marc Richir, et inversement que la pensée du philosophe apporte un fondement transcendantal à tout un pan de la psychopathologie. Il ne s’agit pas d’apporter de l’extérieur une sorte de caution scientifique à un travail philosophique, pas plus que de fournir aux psychanalystes ou aux psychiatres une sorte de « garantie » philosophique. « Attestation » signifie que chez plusieurs psychanalystes et/ou psychiatres qui sont ici l’objet de références, il semble bel et bien que des concepts «richiriens» aient été «en fonction» alors même que les auteurs ne se référaient pas au philosophe. De même, des notions propres à certains psychanalystes laissent transparaître des intuitions philosophiques auxquelles la phénoménologie de Marc Richir paraît bien donner un concept.

    Joëlle MESNIL est de formation philosophique, anthropologique et psychopathologique, auteure d’une thèse pluridisciplinaire La désymbolisation dans la culture contemporaine (Paris VII, 1988) et psychologue clinicienne en milieu hospitalier avec des patients psychotiques. Deux rencontres se sont avérées décisives pour son parcours : à la fin des années 70, celle du psychanalyste Pierre Fédida qui lui a fait découvrir la psychiatrie phénoménologique, puis au tout début des années 90 celle de Marc Richir (cf. son article: «L’anthropologie phénoménologique de Marc Richir» (1994)) ; c’est dans sa maison proche de Paris que s’est tenu pendant plusieurs années un séminaire privé du philosophe belge. Elle est également auteure d’un roman, Être un caillou, Les impressions nouvelles, 2009.

    ISBN : 979-10-90590-68-7

  • TERRE-MÈRE ET DÉPENDANCES

    24,00 

    Auteur : Colette LHOMME-RIGAUD, préface de Marcel Rufo
    Année : 2011
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    La perte de la terre-mère et de l’origine sont les concepts clefs de ce livre permettant de comprendre les mécanismes à l’oeuvre dans le recours aux substances toxiques, en particulier à l’adolescence. L’ouvrage tend à montrer, à travers des cas cliniques, la connexion entre les conduites de dépendance et les événements de vie des ascendants, désignés sous le terme de traumatismes transgénérationnels. L’idée d’une transmission d’actes transgressifs, provenant des ascendants et entraînant une pathologie chez les descendants, est présente dans les mythes grecs à travers la notion de fatalité.

    Les processus d’incorporation sont sur le devant de la scène clinique lorsque les ascendants effectuent des actes transgressifs ou subissent des événements traumatiques qui ont débordé leur possibilité de mentalisation. La répercussion de ces vécus appartenant à la préhistoire du sujet prend alors des modalités mélancoliques. Les processus addictifs s’inscrivent dans ce destin décrit dans les mythes, du fait qu’ils comportent tous un fantasme d’incorporation annihilant le processus d’introjection.

    L’auteur, spécialiste de l’approche interculturelle, analyse cette relation anormalement rapprochée entre le sujet de la 3e génération et son ascendant grand-parental. Car celle-ci entraînera ensuite une modification de la relation filiale de ce sujet avec l’axe parental par la confusion des générations. Selon l’enfant, les premiers êtres créés sur terre sont forcément ses aïeux: le lieu qu’ils occupent est donc l’origine en soi de tout et de l’enfant lui-même. L’ »ex-il » réactive ces représentations et angoisses archaïques en décentrant le sujet et l’aliénant. L’exil vécu par les ascendants, en faisant perdre la terre-mère, par une effraction véhiculée à travers plusieurs générations, ne perd pas de sa dangerosité à travers le temps. Le risque est de faire se dissoudre l’origine primordiale.

    Colette LHOMME-RIGAUD est professeur à l’Université Paris 5 – René Descartes. Psychanalyste et psychothérapeute, elle a fondé une formation interculturelle à l’Université de Montpellier et l’a poursuivie à l’Université René Descartes; elle est l’auteur de nombreuses publications autour de la phobie infantile, les fonctionnements limites et les processus addictifs à l’adolescence.

    ISSN : 2109-7305
    ISBN : 978-2-9524573-5-2

  • CHOIS

    24,00 

    Auteur : Sophie PARIS
    Année : 2019
    Collection : Témoignages

    Description :

    Chois est le récit autobiographique d’une enfance scandée par des agressions sexuelles commises par un adulte responsable. Une intrusion qui, dans la vie de cette petite fille, laissera des traces profondes. Quant aux conséquences, psychiques, psychologiques, sociales, à l’âge adulte, elles sont relatées avec beaucoup de lucidité. L’ouvrage, original quant au contenu, présente une forme inédite. En effet, la narration adopte le point de vue de l’enfant, serrant au plus près l’histoire d’une parole. Toujours la même. De l’enfance à l’âge mûr. Une parole qui peine à se faire entendre tant, chemin faisant, elle se heurte au mur du dire de toute une société qui n’en veut rien savoir : famille, professionnels de la santé, justice, politiques. Rares sont les êtres capables d’entendre l’indicible réel.

    Ce livre a pour vocation d’ouvrir le débat afin d’élargir la notion de viol et de harcèlement sexuel sur mineur. La pénétration est-elle la condition sine qua non pour obtenir réparation ?
    Le lecteur apprendra comment, en l’absence de justice, la vie de l’adulte se mue en un perpétuel combat pour obtenir, un jour, respect et reconnaissance tant cette violence initiale faite à l’enfance, indélébile, constitue une vulnérabilité qui, à vie, élime et lamine, l’image de soi.

    Comment être à jamais fière de ses actes et heureuse avec un tel passé ? Ce récit est aussi un exemple de courage, de force et de combativité. Une lutte pour l’abolition d’une loi inique. Cynique.

    Plus qu’un pseudonyme, Sophie Paris est un nom d’auteur. Celui, elle l’a toujours su, qu’elle adopterait, un jour, pour raconter son histoire. Après un tel drame, l’identification à la ville, au lieu de vie, est, sans doute, la seule possible. Une voix. Voilà tout ce qu’il reste quand on a tout perdu.

    ISBN : 979-10-90590-47-2

  • LE NOM DES FOUS – Guide alternatif des hôpitaux psychiatriques de France

    20,00 

    Auteur : Marion DESSAULES
    Année : 2012
    Collection : Psychiatrie

    Description :

    Ce livre a d’abord été conçu comme un Guide alternatif des hôpitaux psychiatriques de France où il y aurait aussi eu des piscines, des bibliothèques et des salons de thé. Mais l’auteure a été emportée par l’écriture sans vouloir se contraindre au style d’un guide. Le lecteur découvrira, tout de même, les hôpitaux psychiatriques et les piscines au fil des pérégrinations de Marion. Son histoire et sa difficulté de vivre reflètent les origines, l’histoire et les difficultés de l’hospitalisation en psychiatrie et renvoient l’institution à ses impasses.

    La psychiatrie a certainement connu différentes crises, mais ici, Marion se réfère à celle de 2009 où le fou a été stigmatisé comme criminel et dangereux. Son témoignage personnel propose un autre regard sur la folie, vécue comme une traversée et une expérience existentielle de premier plan. Refusant de l’enfermer dans une vision déterministe ou fataliste, elle s’en sortira et saura encourager les autres à s’en sortir à leur tour. Le lecteur trouvera ici une véritable sensibilité dans les descriptions qui lui feront comprendre comment le monde peut basculer pour un individu, si bien qu’il a besoin d’être aidé et compris, avant tout. En quelque sorte, cette lecture peut jouer le rôle d’un  » stage clinique en psychiatrie « . Car le lecteur se trouvera captivé par des points de vue et des aperçus pas si fous que cela, et souvent pleins d’humour. En cela, l’auteure porte loin Le Nom des fous !

    Marion Dessaules est un pseudonyme. L’auteure a publié de nombreux ouvrages sous son vrai nom. Ce plaisir d’écrire l’a encouragée à s’engager dans une voie plus intime et personnelle, d’où le choix du pseudonyme.

    ISBN : 979-10-90590-05-2

  • GABRIEL BACQUIER – Le génie de l’interprétation

    20,00 

    Auteur : Sylvie OUSSENKO
    Année : 2011
    Collection : Arts et cultures

    Description :

    Génie de l’interprétation, certes avec ce qu’il faut de fidélité et d’invention mêlées pour exceller en ce genre. Artiste complet, Gabriel Bacquier se dit comédien-chanteur et non l’inverse : c’est sa révolution copernicienne. En effet, la musique colore la poésie, satellite de celle-ci. Venu d’une jolie ville du Languedoc, il a conquis Bruxelles puis Paris, enfin le monde entier depuis son admirable Don Giovannidu 9 juillet 1960 à Aix- en-Provence. Gabriel Bacquier séduit, fascine, obsède : il possède un charme qui lui est propre, fait de douceur et de virilité, d’impétuosité et de subtilité, une noblesse un rien sauvage, une fragilité déconcertante. Il est l’homme des paradoxes, le bateleur habité des personnages qu’il incarne avec une foi qui frôle les abîmes.

    Né en 1924, formé au sein des troupes, il s’est forgé des armes invincibles car toujours remises en question. Amoureux et gourmand des mots, il sert les textes de sa musicalité infaillible. Belcantiste fou de Bellini, il offre aux grands classiques (Rameau, Gluck) une palette sonore aux effets maîtrisés ; mozartien modèle, il rend à Verdi sa grandeur tragique et sa pétulante santé ; interprète inégalé de Debussy, il entre dans l’univers souvent gouailleur de Poulenc. Il aime la chanson, le rire, la gaudriole, la peinture, la bonne table et la littérature… Peut-être cette dernière avant tout…
    Gabriel Bacquier aime la vie d’amour : aussi songe-t-il sereinement à la mort ainsi que le faisait Mozart. La truculence que l’on prête à cet artiste, à cet élu des dieux, à cet insufflé de l’Esprit ne serait-elle qu’une façade destinée à protéger le noyau incandescent de son mystérieux génie ?

    ISSN : 2109-7305
    ISBN : 978-2-9524573-8-7

  • INSULTES, CRIS et CHUCHOTEMENTS

    24,00 

    Auteur : François ARDEVEN
    Année : 2017
    Collection : Psychanalyse

    Description :

    L’insulte devance la pensée, le cri la dépasse, le chuchotement la répare peut-être. Que fait-on en insultant l’autre sinon le ranger dans une catégorie, le renfrogner dans son origine, dans un genre toujours déjà nommé ?

    La psychanalyse au contraire se donne pour tâche de déployer, avec la culture et à côté de la politique, la pulsion qui existe vers l’inconnu, de préserver l’Ouvert contre le mythe des abysses qu’est toujours la recherche morbide d’une origine fixe (« ta race ! »). La psychanalyse invente un nouveau métier, et donc un nouveau discours où le raté du désir est placé comme objet. Il incombe à celui qui l’exerce d’être pris pour quelqu’un d’autre, l’Autre, un autre, pour ensuite être abandonné, déchu. Évidemment, d’être pris pour un autre engendre bien des malentendus. C’est insultant comme la vie peut l’être. Celle-ci se récapitule au divan, il y a des cris qui sortent des silences, et se murmurent parfois des chuchotements, comme chez Bergman, non pas adressés au contemporain trop semblable ou complaisant, à l’« ami dans les générations », comme dit le poète russe Ossip Mandelstam, mais à un vraiment autre, qu’il s’agira de rencontrer dans l’écume du monde, passé, présent et à venir.

    La séance analytique, qui est dans son ordre une performance, reçoit cette vocation de réparer le court-circuit qu’est l’insulte, de rétablir l’ordre des signifiants que la psychose, avec sa façon de poser la réponse avant la question, a inversé.

    Vingt chapitres comme vingt tableaux viennent examiner, autour de Freud, avec Rabelais, la pensée de Judith Butler et d’autres, l’insu de l’insulte.

    François ARDEVEN est psychanalyste à Paris (membre de l’association Dimpsy), titulaire d’un doctorat de recherche en psychopathologie et psychanalyse de l’Université Paris Diderot, professeur de lettres classiques et lecteur du midrach laïque au centre Medem Arbeter Ring à Paris. Site: stam-medem.blogspot.fr

    ISBN : 979-10-90590-59-5

Titre

Aller en haut