GABRIEL BACQUIER – Le génie de l’interprétation
20,00 €
Auteur : Sylvie OUSSENKO
Année : 2011
Collection : Arts et culturesDescription :
Génie de l’interprétation, certes avec ce qu’il faut de fidélité et d’invention mêlées pour exceller en ce genre. Artiste complet, Gabriel Bacquier se dit comédien-chanteur et non l’inverse : c’est sa révolution copernicienne. En effet, la musique colore la poésie, satellite de celle-ci. Venu d’une jolie ville du Languedoc, il a conquis Bruxelles puis Paris, enfin le monde entier depuis son admirable Don Giovannidu 9 juillet 1960 à Aix- en-Provence. Gabriel Bacquier séduit, fascine, obsède : il possède un charme qui lui est propre, fait de douceur et de virilité, d’impétuosité et de subtilité, une noblesse un rien sauvage, une fragilité déconcertante. Il est l’homme des paradoxes, le bateleur habité des personnages qu’il incarne avec une foi qui frôle les abîmes.
Né en 1924, formé au sein des troupes, il s’est forgé des armes invincibles car toujours remises en question. Amoureux et gourmand des mots, il sert les textes de sa musicalité infaillible. Belcantiste fou de Bellini, il offre aux grands classiques (Rameau, Gluck) une palette sonore aux effets maîtrisés ; mozartien modèle, il rend à Verdi sa grandeur tragique et sa pétulante santé ; interprète inégalé de Debussy, il entre dans l’univers souvent gouailleur de Poulenc. Il aime la chanson, le rire, la gaudriole, la peinture, la bonne table et la littérature… Peut-être cette dernière avant tout…
Gabriel Bacquier aime la vie d’amour : aussi songe-t-il sereinement à la mort ainsi que le faisait Mozart. La truculence que l’on prête à cet artiste, à cet élu des dieux, à cet insufflé de l’Esprit ne serait-elle qu’une façade destinée à protéger le noyau incandescent de son mystérieux génie ?ISSN : 2109-7305
ISBN : 978-2-9524573-8-7HISTOIRE DE LA CRIMINALITÉ EN ALLEMAGNE – Crime et châtiment : un reflet de la société
29,00 €
Auteur : Elmar ERHARDT
Année : 2023
Collection : CriminologieDescription :
Les crimes et leurs auteurs revêtent une dimension nimbée de mystères, aussi fascinante que lugubre, dans l’imaginaire collectif. Dans ce contexte, le cas individuel contient toujours la signature de l’horizon temporel correspondant tout en reflétant une conscience collective. L’histoire du crime semble ainsi s’imposer comme une composante élémentaire de l’histoire sociale, politique et juridique.
Elmar Erhardt guide le lecteur au cœur de plus de deux siècles d’histoire de la criminalité à travers des crimes célèbres qui se sont déroulés de 1800 à nos jours. Leur brutalité s’avère souvent n’être qu’une constante banale, tandis que leur traitement juridique jette une lumière éclairante sur le contexte social et historique.
Le lecteur s’y confronte à des cas réalisés seuls ou en bandes organisés, de forcenés, d’amok, de cannibalisme, de chantage, de tueurs en série, de tueurs d’enfants, de prostitués, pour lesquels il demeure parfois une large zone de mystère à l’instar du célèbre cas de Kaspar Hauser ou celui, très controversé, de l’incendie du Reichstag en février 1933. Chaque chapitre approfondit des aspects déterminants tels que le profil du coupable, sa motivation, la scène du crime et le cadre juridique. L’ouvrage se termine avec une réflexion sur l’interdépendance entre le crime et la société.
Le professeur Elmar Erhardt a enseigné le droit pénal, le droit de la procédure pénale et le droit des infractions administratives à l’Office fédéral de la police criminelle et à l’École supérieure de police du Bade-Wurtemberg jusqu’à son départ à la retraite. Outre des publications spécialisées (pas encore traduites en français) telles que Kunstfreiheit und Strafrecht (1989), Drogenabhängigkeit und Beschaffungskriminalität (1991), Drogen und Kriminalität (1993), Freigabe von Drogen – Pro und Contra (1994) et Strafrecht für Polizeibeamte (5e édition, 2016), il écrit également des poèmes sur le non-sens (Meine Geliebte, das Chamäleon, 2019).
ISBN : 978-2-491494-89-6
P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 3 – 1977-1982
30,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2020
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce troisième volume des œuvres complètes de Pierre FÉDIDA comporte les textes entre 1977 et 1982. Ils sont le reflet des préoccupations de la recherche en psychanalyse, en France. Mais l’auteur affirme son style et ses angles de vue qui lui sont propres. Ceux-ci vont se sillonner à travers son œuvre comme l’avait déjà pressenti Jean-Bertrand Pontalis quand il en a témoigné dans Le Monde des livres à l’occasion de la soutenance de la thèse d’État de P. Fédida (le passage obligé pour devenir professeur des universités). Dans la même année, P. Fédida a publié trois livres d’un coup (Le concept et la violence, Corps du vide et espace de séance et L’absence) sont compter les articles de réflexions figurant dans ce volume sur le fait clinique dans la psychanalyse, sur le rapport entre l’écriture et la clinique, sur la question du corps, du somatique et du sexuel dans une psychanalyse, sur la notion d’états limites ainsi que sur le cas limite par rapport au cas réputés difficiles.
À cette époque se posent les questions essentiellement pour la première fois à savoir définir la « spécificité de la preuve dans le cas clinique » et à s’interroger sur la collaboration entre le travail psychanalytique et la consultation médicale, la prescription du médicament, et plus particulièrement, avec la consultation en génétique dans une perspective de la filiation en rapport avec la symbolisation psychique. Autant de dire que c’est de l’actualité.
En 1979, il est déjà question du « retour à Freud » dans un climat de forte influence par Jacques Lacan, en France, et par la psychanalyse anglaise et américaine. Le psychanalyste était alors appelé à se situer par rapport à ces références. Il devait se questionner par rapport à l’indication d’une cure psychanalytique ou non chez un patient. Celui-ci n’allait pas être facilement admis en psychanalyse et la notion du borderline a constitué en quelque sorte un point d’orientation sur ce que l’on ne pouvait espérer d’une psychanalyse ou non, d’une part, et le danger, d’autre part, de basculer dans une psychothérapie bienveillante avec un certain profil de patients au risque de les installer dans leur symptôme.
Enfin, ce tome trace le début d’une période très féconde d’une synergie entre l’organisation de recherche au sein du laboratoire de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques à l’Université Paris 7, le développement d’une activité de publication et de recherche qui a été exemplaire (la qualités des débats des collègues entre eux), et une collaboration nationale entre les universités et les équipes de recherches. À cette époque, la recherche a commencé à prendre une tournure internationale. C’est un fort potentiel de recherche pour une envolée de productivité en matière d’échanges scientifiques et de publication.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), il a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation Institut de la Pensée Contemporaine, co-création Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale », il est l’auteur d’environ 250 publications dont des traductions en plusieurs langues.
ISBN : 979-10-90590-81-6
FIGURES DE L’EXCLUSION
22,00 €
Auteur : Sous la direction de Houria ABDELOUAHED
Année : 2019
Collection : PsychologieDescription :
Le psychologue clinicien rencontre un réel défi face aux patients touchés par l’exclusion et la précarité. Celles-ci touchent à plusieurs sphères : économique, politique, sociale, juridique et psychopathologique. Le travail dit »de terrain » montre que les exclus ne constituent pas une catégorie homogène. Si l’homogénéité est une fiction ou une généralisation réductrice des singularités, il n’en demeure pas moins que le discours normatif les inclut dans le fait même de les exclure.
La fracture du lien social rappelle douloureusement la définition même de l’exclusion : « Interdire l’accès en fermant pour ainsi dire; retrancher, renvoyer quelqu’un d’un corps, d’une assemblée, mettre hors, ôter l’accès, le droit de, empêcher» (Le Littré). Justement M. Foucault a parlé de cette volonté d’empêcher l’accès à …, de mettre hors de …- va de pair avec « les dispositifs de normalisation ». Ceux-ci ont pour effet de marginaliser des parties de la société et de les précariser. À tel point que ces trois notions (exclusion, précarité, marginalisation) restent intimement liées.
On parle de plus en plus de la fracture du lien, de la béance des dissociations et des fragmentations de la dynamique sociale, de l’adversité socio-économique qui accroit le malaise non seulement de l’individu mais des secteurs sociaux et sanitaires qui se trouvent menacés dans l’exercice de leurs missions de soins et la nécessité pour le système social de donner les moyens aux sujets afin que la rupture ne soit pas irréversible. Dans le champ de la clinique, on réfléchit sur le préjudice, le trauma et l’effet de l’exclusion sur la subjectivité du sujet, son narcissisme et son économie libidinale (sentiment de honte, solitude, perte de repères…). Toutes ces préoccupations deviennent l’inassimilable, le « hors-lieu » dans une société (ou des sociétés) régie par un discours politiquement normatif de plus en plus dominant à l’ère de la mondialisation.
Ainsi, le clinicien exerce sur une ligne de crête, lorsque le malaise social rencontre les processus intégratifs du sujet, ou lorsque la précarité sociale achoppe sur des problématiques psychopathologiques telles que : traumatisme, expériences agonistiques, dépression, etc. On peut se demander comment le clinicien peut-il travailler correctement lorsque le manque à avoir achoppe sur le manque à être, lorsque le réel confronte à la blessure narcissique, lorsque le sujet arrive en consultation ou à sa séance avec la béance d’une demande ?
Houria ABDELOUAHED est psychanalyste, Maître de Conférences et Directeur de Recherche à l’Université Paris Diderot – Paris 7, membre du CRPMS (Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société) et auteure de nombreuses publications au sujet de la place de la femme dans la société traditionnelle et contemporaine.
ISBN : 979-10-90590-73-1
ÉROS SANS THANATOS ? Le déni de la pulsion de mort des pères du freudo-marxisme
25,00 €
Auteur : Sébastien ALLALI
Année : 2017
Collection : PsychanalyseDescription :
Bien des choses opposent Freud à deux de ses disciples : Otto Gross et Wilhelm Reich, les pères du freudo-marxisme. Ces derniers critiquent sévèrement le patriarcat, promouvant l’égalité des sexes et l’amour libre. Anarchistes radicaux, ils rejettent la religion et toute forme d’autorité. De même, tandis que, selon Freud, l’éducation doit inhiber, interdire et réprimer pour aider l’enfant à se civiliser, Gross et Reich, fidèles à Rousseau, font l’apologie d’une éducation sans contrainte. Freud se voit donc dans l’obligation de prendre ses distances avec des disciples de plus en plus indésirables. Les points de rupture concernent l’étiologie des névroses, la possibilité d’une « psychothérapie populaire », les modalités de la cure, les rapports entre psychanalyse et politique, la famille, l’éducation, la religion, le travail ou encore la création artistique. L’anthropologie freudo-marxiste et la pratique clinique de ses théoriciens reposent sur une critique du capitalisme et l’adoption d’un modèle inspiré d’hypothétiques sociétés matriarcales disparues. Réformer la société permettrait, selon eux, d’en finir avec la névrose.
La pensée de Gross et celle de Reich ont eu un rôle de taille, non seulement dans l’histoire de la psychanalyse mais encore dans l’élaboration même de la pensée freudienne. Ils furent les premiers à insister sur la part essentielle de la misère économique et de la misère sexuelle dans l’origine des névroses. Toutefois, la radicalité de ce mouvement a entraîné son propre déclin. Les théoriciens freudo-marxistes furent confrontés à leurs propres contradictions : la sexualité débridée et le primat de l’Éros ne pouvaient, à eux seuls, rendre heureux les individus. En effet, peut-on refouler Thanatos sans nier le réel ?
Sébastien Allali est neuropsychologue et docteur en psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Il enseigne la philosophie.
ISBN : 979-10-90590-60-1
BILINGUISME ET MAÎTRISE DE LA LANGUE FRANÇAISE
20,00 €
Auteur : Sous la direction de Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2016
Collection : LangageDescription :
La maîtrise de la langue française est une préoccupation datant de plusieurs décennies, mais elle ne semble plus viser le même public et le même contexte. Aujourd’hui, la maîtrise de la langue française se présente comme un problème dans un environnement de bilinguisme et de plurilinguisme. La cohabitation de langues et de cultures semble interférer avec la langue du pays, le français. Différentes recherches sont présentées ici pour faire le point sur l’origine de la langue française, la tradition de la dictée en français, le caractère diplomatîque du français, l’apprentissage de la langue en milieu scolaire auprès des enfants ou de ceux qui sont en « vulnérabilité linguistique », la survivance d’une langue abandonnée, la rivalité entre langues, la transmission ou non d’une langue, la spontanéité de se saisir d’une langue, le caractère oral et écrit d’une langue, et le potentîel de communication et d’intégratîon par rapport à sa propre identité dans la pratique des langues.
Tous ces aspects laissés de côté quant à la maîtrise de la langue française jouent pourtant un rôle important dans l’envie de s’exprimer en français et de l’écrire. Ceux-ci sont examinés d’un point de vue psychologique en se plaçant du côté de ceux qui sont réellement concernés et en cherchant à éclairer certains préjugés et malentendus au sujet de la langue française et du concept de maîtrise d’une langue.Les auteurs de cet ouvrage sont plurilingues, en partîe, et spécialisés dans le domaine de la psychologie et de la psychopathologie. Cliniciens eux-mêmes et docteurs ou en cours de le devenir, tous appartiennent à l’équipe de recherche dirigée par le Pr Mareike WOLF-FEDIDA sur la phénoménologie du langage et le bilinguisme et plurilinguisme vécus travaillant avec la méthodologie de la psychopathologie fondamentale, la phénoménologie et la psychanalyse au Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS, E.A 3522), Université Paris Diderot – Paris 7, Sorbonne Paris Cité.
ISBN : 979-10-90590-52-6
A. TATOSSIAN – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 10 – 1994-1996
25,00 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN
Année : 2024
Collection : PhénoménologieDescription :
Arthur Tatossian nous rappelle que la subjectivité, thème de la phénoménologie, est à distinguer du Sujet, du Moi, de la conscience, de l’intériorité psychique et il précise ce que sont l’identité humaine, la mêmeté et l’ipséité, la liberté du sujet et aussi l’événement et son vécu. Selon Husserl alors que le sujet peut être psychologique, social ou biologique, la subjectivité ne peut être que transcendantale. Même le fou est sujet d’une subjectivité, certes déchirée, mais qui rend la communication thérapeutique possible parfois. La qualité de vie subjective, le vécu des cancéreux, la vie de Nietzsche et celle de Strindberg, l’identité humaine selon Ricœur et le problème des psychoses montrent la place prépondérante de la subjectivité dans la vie quotidienne. La contribution de H. Tellenbach sur les antinomies existentielles de Nietzsche, apporte un complément très intéressant aux textes présentés. C’est en se référant à la subjectivité et au degré de liberté des schizophrènes que l’on peut savoir si la psychothérapie est utilisable ou non dans leur cas. Le délire pose aussi la question du sujet et de sa subjectivité, ce que l’on retrouve dans la phénoménologie de la paranoïa. Une re-définition de la démence est présentée et justifiée. Le problème du diagnostic en clinique psychiatrique et la prescription psychiatrique et son enseignement permettent à l’auteur de souligner l’intérêt très relatif, en pratique clinique psychiatrique quotidienne, du DSM III et de ses révisions. Une approche des interdits sexuels nous plonge dans les débats, très actuels en Europe, sur le consentement et la violence. Un bref historique de la psychiatrie à Marseille depuis le XVIII me siècle montre la place importante prise par la psychiatrie en Provence après la deuxième moitié du XXme siècle, ce qui complète de façon intéressante l’historique de la psychiatrie en France que l’on connaît, habituellement centré sur Paris.
Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.
ISBN : 978-2-491-49497-1
P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 2 – 1975-1976
25,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA, préface du Pr. Jean GUYOTAT
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce second volume des oeuvres complètes de Pierre FÉDIDA, 1963-2005, contient les textes parus entre 1975 et 1976. Ici commence une production féconde où l’histoire de la psychanalyse en France s’écrit par rapport à son application à la clinique. Mais c’est aussi le début de l’ère de la dépression qui est présente de façon de plus en plus importante dans les divers exposés cliniques et révèle également la prise de conscience de l’importance des troubles alimentaires. L’auteur, psychanalyste, montre son engagement, lequel l’a amené à participer aux débats relatifs à l’hospitalisation et au diagnostic clinique, à proposer des notes de lectures, à élaborer la préface à Esquirol et la présentation de ses propres séminaires de recherche. Tout cela l’a conduit ainsi à ouvrir la discussion sur des domaines où la psychanalyse pouvait contribuer, comme c’est le cas, à la fin du volume, à comprendre les répercussions de la guerre sur le vécu du sujet.Dans ce second volume le lecteur assiste à la confirmation de cette écriture typiquement fédidaéenne naviguant entre la phénoménologie binswangérienne – à laquelle il a été formé – et la clinique psychanalytique, incluant les mouvements transférentiels et contre-transférentiels vers l’interprétation. Ces contributions sont préparatoires aux trois ouvrages de références des années 1977, écrits par Pierre Fédida, L’absence, puis Corps du vide et espace de séance, et, enfin, Le concept et la violence.
La préface du Pr Jean Guyotat (CHU Lyon), qui a été son Maître lors de sa formation hospitalière puis qui est devenu un ami, a été écrite en témoignage de son amitié pour l’élève brillant qu’était Pierre Fédida, après sa disparition, lors de la commémoration à l’Université Paris 7 en 2003 de son Oeuvre et de son travail universitaire. En reproduisant ce texte, l’éditeur rend hommage à cet ami très cher, le Professeur J. Guyotat, disparu en 2017.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de l’Institut de la Pensée Contemporaine, co-création Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale », il est l’auteur d’environ 250 publications dont des traductions en plusieurs langues.
ISBN : 979-10-90590-7-62
P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 8 – 1994-1995
27,50 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2022
Collection : PsychanalyseDescription :
Au regard des spécialisations en médecine, la clinique psychanalytique se trouve confrontée à de nouvelles exigences exprimées dans la plainte du patient en ce début des années 1990. Ce tournant venant de la médecine et aussi des avancées en neurophilosophie permet à la pensée psychanalytique de clarifier la théorie du symptôme et de la comparer avec celle de la psychopathologie. Dans ce volume, le débat débute avec l’influence des pensées évolutionnistes sur le développement de la psychanalyse- Ch. Darwin par rapport à S. Freud. Pour cela, nous reproduisons la traduction (établie par M. KOHN) des premiers écrits en médecine de Freud sur les organes de reproduction de l’anguille, c’est-à-dire en zoologie. Ceux-ci ont été encore peu explorés car un peu mystérieux; que penser, en effet, d’une anguille hermaphrodite en cette fin du XIXème siècle ! À cette occasion, le lecteur pourra apprécier la méticulosité de la méthodologie employée par Freud et son raisonnement subtil.Effectivement, il est difficile de cloisonner les disciplines les unes par rapport aux autres dans un tel débat, l’intérêt consistant précisément à profiter de cette ouverture d’esprit. Ainsi les chapitres de Pierre Fédida confrontent la médecine, la biologie, l’épistémologie des sciences à la méthodologie qui leur est propre – qui les distingue ou les rapproche de la psychanalyse. Ce tome 8 consiste en un travail de fond sur la théorie du symptôme par rapport au signe et au phénomène, le somatique, l’organicité, interrogeant les lieux de la représentation – le modèle par rapport à la métapsychologie. Il y aura question d’un troisième genre.
La réflexion sur la psychopathologie est développée et P. Fédida explique sa conception d’une psychopathologie fondamentale. Ce volume se termine avec une étude critique du livre de L. Steinberg sur la représentation du sexe du Christ dans l’art de la Renaissance. En même temps se pose la question de ce que l’on a le droit d’évoquer ou non et comment mettre de côté ou pas ce qui est évident dans la représentation et dans quel but.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978–2–491494–78–0
P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 11 – 1996-1998
22,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2024
Collection : PsychanalyseDescription :
Les écrits entre 1996 et 1998 de P. Fédida reflètent les préoccupations de l’auteur. Ceux-ci sont liés à un nouvel état d’esprit chez le public en lien avec une époque où les prescriptions de médicaments psychopharmacologiques deviennent usuelles, où les biotechnologies proposent de nouvelles offres pour l’organisme et le vivant et où le danger du SIDA (VIH) fait partie du quotidien et avec celui-ci l’appel d’urgence de trouver rapidement des traitements. Le champ de l’immunologie est à réfléchir quant aux réactions différentes des patients et l’observance de la prescription de médicaments chez le patient est encore un autre sujet à traiter. À ce moment-là, les sexualités sont mises en avant et celles-ci demandent leur droit d’exister.
La recherche à l’université doit anticiper sur ces nouvelles tendances et sur les transformations que cela implique pour la recherche. Quant aux psychanalystes, il s’agit de revoir leurs représentations de l’hypocondrie, de l’idéal du Moi, de la capacité de rester neutre, du lieu de la parole ainsi que le rapport avec son historicité. Les implications socio-psychologiques par ces nouvelles situations et ces possibilités nouvelles par les avancées en médecine créent des exigences et une nouvelle conception du bien-être. La demande du patient se déplace, des exigences sont formulées et la situation psychanalytique a commencé à se trouver transformée par tout cela.
L’importance de la participation de la psychanalyse à la prise en charge de la santé en tant que méthode de traitement, d’une part, et en tant qu’outil de recherche, d’autre part, nécessite de la rendre plus visible et de créer des débats plus grand public. Une certaine urgence s’est profilée pour collaborer avec les autres disciplines et le travail en binôme devient une règle dans les biotechnologies.
Fédida a été très actif pour créer un mouvement de recherche, cela à la fois dans la création d’une association de recherche en psychopathologie, en donnant plusieurs interviews télévisés pour expliquer les travaux du Centre d’Études du Vivant qu’il a créé, pour montrer à travers les débats avec les collègues d’autres disciplines que la collaboration et l’échange sont indispensables. Une nouvelle ère a commencé dans laquelle les disciplines ne sont nullement en rivalité pour proposer une bonne prise en charge pour rétablir ou préserver la bonne santé – bien au contraire. Pour bien mener toutes ces entreprises et réactualiser la recherche, P. Fédida propose également sa candidature à la présidence de l’université Paris 7 – Denis Diderot.
Les transcriptions des interviews de P. Fédida reproduites ici ont pour vocation de restituer la vivacité de l’animation des débats de cette époque qui sont toujours aussi actuels. Le lecteur pourra trouver les vidéos sur You Tube. Tout l’intérêt de cela sera de permettre l’expérience comparative entre lire l’auteur ou l’écouter – deux expériences différentes qui créent une sorte d’interactivité entre le lecteur, les contenus et l’auteur.
ISBN : 978-2-487513-00-6
LA BOBINE DE LOUIS FERDINAND – Louis-Ferdinand Céline, le négatif et le trait d’union
22,00 €
Auteur : Yoann LOISEL
Année : 2018
Collection : Hors collectionsDescription :
Ce livre cherche à éclairer les irréductibles contradictions et mystères de l’homme et auteur Louis-Ferdinand Céline. Le regard, appuyé sur la biographie et l’étude de l’œuvre, ouvre ici à de nouvelles considérations. Par exemple, comment les ruptures, dans la phrase autant qu’entre différents textes ou différentes étapes du parcours de l’homme, mettent en scène une continuité et même une puissante logique de fidélité.
Comment l’oralité, que l’écrivain prônera selon une définition intellectuelle, rend compte de l’investissement précoce du petit Louis Destouches vers la lecture. Cette même oralité qui va soutenir, ensuite, l’épaisseur intertextuelle de l’œuvre autant que ses ambiguïtés. Comment l’agressivité et l’humour sont deux faces d’une même pièce: celle d’une recherche non pas du temps perdu mais du lien et du sens disparus. L’histoire familiale de l’écrivain est suivie pour montrer, en effet, que certains silences voire certains secrets se retrouvent jusque dans ses procédés stylistiques. Yoann Loisel explique surtout comment le nerf de la guerre est chez Céline une douleur réactivée, il propose de considérer le dérèglement du sens et des sens comme une transe nécessaire à sa création sur le fond d’une reviviscence traumatique passée au lecteur. Il montre aussi comment la danseuse, ou l’étoile, entretient le formant narratif qui permet à Destouches, au bout de sa nuit continûment retouchée, de dépasser certaines terreurs et de rester Céline, son être de littérature.
Yoann Loisel est psychanalyste, médecin et responsable d’une unité de soins pour adolescents. Préoccupé des expressions modernes de destructivité, il interroge, dans l’œuvre littéraire, la dynamique qui peut associer création et destruction, liaison et abjection.
ISBN : 979-10-90590-63-2
P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 9 – 1994-1995
30,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2023
Collection : PsychanalyseDescription :
L’année 1995 est vouée à faire le point sur les psychoses, avec d’abord la schizophrénie, puis le rôle du diagnostic, la valeur clinique de la classification nosographique, le fonctionnement de l’interprétation, les bouleversements de l’imaginaire et l’aménagement d’une cure psychanalytique ou d’une psychothérapie. Pour cela, le tome 9 commence avec le cours magistral sur les schizophrénies qui reproduit fidèlement le programme de l’enseignement et les discussions avec les étudiants. Une réflexion de fond se trame à travers les textes de Pierre Fédida au sujet du besoin et de la nécessité de poser un diagnostic et de se représenter le fonctionnement psychique d’un patient. L’auteur discute du rôle de la schizophrénie dans la psychopathologie et notamment du besoin chez Bleuler de penser en terme de « clivage ». Cela conduit à poser la question de la stabilité ou non d’une structure psychique, ce qui est discuté ici, et surtout à qui cela sert-il de penser en ces termes ? Cette réflexion révèle beaucoup de positions différentes aussi bien du côté du clinicien (transfert/contre-transfert), du statut d’une observation d’une production psychique, du fonctionnement de l’inconscient, d’une hygiène mentale et, en fin de compte, de la neuro-biologie et du cerveau tout court.
C’est une époque où la psychopharmacologie est déjà bien avancée et complètement intégrée au traitement dans les consultations en médecine générale ou en psychiatrie. Cette nouvelle variable dans la psychothérapie et dans l’observation du psychique est discutée. En même temps, P. Fédida fait le rapprochement avec les addictions qu’il considère comme une sorte d’automédication qui correspond, en quelque sorte, à la réponse selon une logique médicale. Il s’efforce enfin de distinguer la position du psychologue clinicien ou du psychanalyste par rapport à ce nouveau terrain clinique.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978–2–491494–92-6
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