JUSTE UNE VOIX
23,00 €
Auteur : Marion DESSAULES
Année : 2020
Collection : LittératureDescription :
Une femme et sa nouvelle coiffeuse, un homme et son amante le jour de ses trente ans, quelques jours de vacances autour d’une piscine vide, l’ambition d’Amar Dahrieussouk de devenir écrivain et de faire interdire les chiens à Paris, l’histoire d’un directeur de théâtre apparemment alcoolique, l’intranquillité identitaire d’une jeune femme à la suite de sa relation douloureuse avec un écrivain, des séances de psychanalyse qui tournent mal, quelques éclairs de bonheur quand même, volés à la violence du monde : l’essentiel est de le dire avec justesse et sans trop d’injustice pour que le lecteur s’y retrouve.
Marion Dessaules vit et travaille au milieu des livres près de Paris.
ISBN : 979-10-90590-78-6
HONTE ET ÉDUCATION
23,00 €
Auteur : Sous la direction de André LACROIX et Jean-Jacques SARFATI
Avec la participation de Marine CHIFFLOT, Ion COPOERU, Thomas DEQUIN, André LACROIX, Jean LAUXEROIS, Jean-Charles PETTIER, Jean-Jacques SARFATI, Monique SCHNEIDER et Cristina TÎRHAS.
Année : 2017
Collection : PsychologieDescription :
L’usage de la honte en éducation fait plus souvent polémique que débat. L’objectif des auteurs de cet ouvrage est de réfléchir sur ce sujet, sans souci guerrier particulier, mais afin de proposer une ou des réponse(s) raisonnable(s) sur la question. La polémique, selon eux, vient du fait que ce thème est souvent envisagé sous l’angle de la posture et rarement sous celui de l’analyse. Il est ainsi laissé dans l’obscurité et la confusion.
Les distinctions nécessaires ne sont dès lors pas assez opérées et ce notamment entre honte et humiliation, humiliation et rappel de l’humilité. Or cette obscurité favorise une humiliation qui s’oppose par nature à l’acte d’éduquer qui est souvent rappel à l’homme de ses limites et retour à plus d’humilité.Comment faire lorsque l’on a soi-même comme tout homme limité en son essence à travailler sur ce sujet et qui peut prétendre donner des leçons à autrui dans ce domaine? L’acte d’éduquer implique donc une profonde humilité de la part de celui qui l’exécute mais il ne doit pas être abandonné, par crainte de faire honte, car notre premier devoir est de nous élever et d’accompagner celui qui souhaite grandir. Alors comment faire pour demeurer humble tout en aidant autrui à retrouver cette humilité mais sans pour autant l’humilier ? C’est une des problématiques que pose le rapport qui se noue secrètement entre honte et éducation et qui doit être approfondi et creusé. Pour tenter d’y parvenir, sont ainsi réunis, dans ce recueil, les réflexions de philosophes, pédagogues, éthiciens, juristes et psychanalystes qui revisitent la question de manière pluridisciplinaire. En effet, nous ne sortirons pas des difficultés qui sont les nôtres si nous ne croisons pas nos regards sur ce sujet et si notamment nous ne formons pas les enseignants et les futurs enseignants sur celui-ci.
Nul ne peut en effet, selon les auteurs de cet ouvrage, faire oeuvre pédagogique sans souci éthique mais nul ne peut être dans l’éthique s’il souffre trop profondément. Or la honte est, avant tout, une souffrance qui paralyse l’être et le détruit peu à peu s’il n’y prend garde. Il en est de même de l’immodestie et de l’impudence qui sont les traits caractéristiques de tous les tyrans.
ISBN : 979-10-90590-58-8
P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 1 – 1963-1975
28,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA, préface du Pr. Abbas MAKKÉ
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce premier volume des oeuvres complètes de Pierre FÉDIDA (1963-2005), contient les textes parus entre 1963 et 1975. Ces textes reflètent l’histoire de la psychologie et de la psychanalyse ainsi que la construction des objets de recherche. Commençant avec la méthodologie des tests en milieu hospitalier, les travaux vont vite être influencés par la linguistique et le structuralisme, puis par le vif intérêt porté par l’auteur au « terrain ». S’ensuivent les interrogations des apriori institutionnels dans l’esprit des années 70 afin de contribuer à un véritable fondement de la recherche clinique en psychopathologie. L’auteur est un psychanalyste engagé auprès des infirmières, de la formation à la clinique et à l’enseignement et il participa à l’introduction des techniques de relaxation dans la psychothérapie analytique. Dans ses textes il s’interroge sur le rôle de la consultation en psychologie clinique en comparant cette dernière à celle pratiquée en médecine et se demande comment enseigner la psychologie, assurer la formation des psychothérapeutes et adapter la méthodologie de la recherche au phénomène de la perception (phénomène subjectif mais passerelle entre la psychanalyse et la phénoménologie). Reprenant la question du genre, du féminin/ masculin trouvé chez Wilhelm Fliess, la pensée de P. Fédida évolue vers des objets psychiques apparaissant dans l’analyse. Ainsi commencent les travaux sur le deuil, le fantasme, la mélancolie, la phénoménologie du geste et de la forme, thématiques qu’on rencontrera tout au cours de son oeuvre jusqu’à la fin de sa vie. Dans ce premier volume le lecteur assiste à la naissance de cette écriture complexe et sensible aux mouvements transférentiels et contre-transférentiels tout en s’insérant dans une réflexion psychopathologique. Le lecteur verra surgir le style d’écriture clinique si typique et propre à Pierre Fédida dès ces premiers écrits. Son élève, puis collègue, le Pr Abbas Makké (Université Libanaise, Beyrouth, Liban) a écrit la préface en témoignage de l’influence du Pr P. Fédida sur son propre parcours.Pierre FEDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universites ( Denis Diderot – Paris7 ), a eté à l’origine de nombreuses creations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Etude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensee Contemporaine, co-creation de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur d’environ 250 publications dont la plupart ont eté traduites en plusieurs langues.
ISBN : 979-10-90590-2-81
LA PSYCHANALYSE, OTAGE DE SES ORGANISATIONS ? Du contre-transfert au désir d’analyste
28,00 €
Auteur : Robert SAMACHER, Préface de Jean-Michel HERVIEU
Année : 2018
Collection : École freudienneDescription :
Cet ouvrage interroge les rapports complexes des psychanalystes à l’institution, en prenant pour axe inaugural les conflits de pouvoir au sein des écoles et groupes de psychanalystes. Depuis la création, selon les voeux de Sigmund Freud, de l’International Psychoanalytic Association,les luttes d’influence, sur fond de rivalités individuelles et collectives,n’ont cessé de sévir, suscitant des orientations divergentes dans les enseignements théoriques comme dans les pratiques cliniques.
Les dissensions entre psychanalystes reposent sur deux principaux facteurs que nous examinerons en détail: d’une part, le concept clinique de contre-transfert, dont ce livre retrace l’histoire depuis sa découverte par Ferenczi, à travers les vicissitudes de sa cure avec Freud, et d’autre part,la procédure de la passe, que Jacques Lacan institua au sein de l’Ecole Freudienne de Paris, en énonçant sa Proposition du 9 octobre 1967.
Malgré les réserves formulées par Sigmund Freud à propos de l’usage du contre—transfert dans la cure,les psychanalystes anglo—américains ont privilégié une relation duelle symétrique, visant la réparation et la gratification, à partir des conceptions théoriques développées par Rank et Ferenczi, perdant ainsi le véritable tranchant de la psychanalyse. Contrairement à une idée reçue, Jacques Lacan, de son côté, n’a pas négligé la dimension du contre-transfert mais l’a articulée à la dynamique du transfert, en déduisant : l’élément inhérent et indispensable à la position de l’analyste: le désir d’analyste.
S’adressant aussi bien à des psychanalystes expérimentés qu’à des étudiants en psychologie ou à des profanes portant un intérêt à la psychanalyse, ce livre précise les modalités de formation dans cette discipline. Il s’attarde notamment sur le sens de la phrase de Lacan: « Le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même… », insistant sur le fait que, dans le champ de la parole, le collectif – que représente le tiers Autre – ne saurait être évacué. Leurrant le sujet, les démarches gratifiantes relèvent de simples techniques psychothérapiques qui, en gommant les effets de la castration liés à la perte définitive et irréversible de l’objet primordial, entravent le travail de fin de cure.
De nombreuses illustrations cliniques, puisées chez Sigmund Freud, ou encore chez Jacques Lacan et Solange Faladé, étayeront notre propos. Afin de définir mais aussi de préserver ce qui caractérise la position d’analyste, l’auteur approfondira les observations d’Ernst Kris et de Lucia Tower, commentées par Lacan dans ses Séminaires. La description des pratiques dissidentes, à commencer par l’analyse mutuelle de Sandor Ferenczi, et l’évocation des dérives auxquelles ont abouti les psychanalystes anglo-américains (M. Balint, M. Little, P. Heimann, L. Loewenstein, O. Renik. ..), mettront en évidence, par contraste, la position à tenir lorsque l’on travaille comme psychanalyste.
Robert Samacher a exercé comme psychologue de secteur psychiatrique (Maison-Blanche) et a enseigné comme Maître de conférences à l Université de Paris-7 (Denis—Diderot). Psychanalyste, élève de Solange Faladé il est actuellement le Directeur de l’École Freudienne, qu’elle a fondée en 1983 suite à la dissolution de l’École freudienne de Paris.
ISBN : 979-10-90590-62-5
LE COMPLEXE TRAUMATIQUE – Fonctionnement limite et trauma : la réalité rejoint l’affliction
25,00 €
Auteur : Yoann LOISEL, Préface de Pr. Maurice CORCOS
Année : 2018
Collection : PsychologieDescription :
Cet ouvrage tente de répondre à une interrogation récurrente dans le soin aux adolescents limites ou borderline: pourquoi certains de nos patients paraissent devoir se trouver, ou se retrouver, dans le pire, répétant les expériences traumatiques au mépris apparemment des plus élémentaires prudences ? Les manifestations cliniques sont revues pour considérer que, plus qu’une comorbidité, le traumatisme psychique constitue en fait l’épine irritative des troubles limites. L’hypothèse du complexe traumatique décrit l’infiltration de la pensée par ce trauma toujours antérieur qui apparaît comme une sclérose transgénérationnelle des fantasmes organisateurs de la subjectivation. Certaines créations (Pantagruel de François Rabelais, Frankenstein de Mary Shelley, l’œuvre d’Alain Bashung) permettent de courts croquis préalables à la modélisation psychodynamique. Quelques liens entre notre modernité et la sensibilisation à un tel complexe sont également désignés pour interroger l’accroissement actuel du nombre de diagnostics de personnalité limite.
Cette description enrichit celle des grands axes thérapeutiques des pathologies limites à l’adolescence. Le travail des soignants est très pragmatiquement évoqué, en représentant les supports que ceux-ci doivent trouver et créer.
YOANN LOISEL est psychanalyste, médecin et responsable d’une unité de soins pour adolescents.
ISBN : 979-10-90590-66-3
P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 9 – 1994-1995
30,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2023
Collection : PsychanalyseDescription :
L’année 1995 est vouée à faire le point sur les psychoses, avec d’abord la schizophrénie, puis le rôle du diagnostic, la valeur clinique de la classification nosographique, le fonctionnement de l’interprétation, les bouleversements de l’imaginaire et l’aménagement d’une cure psychanalytique ou d’une psychothérapie. Pour cela, le tome 9 commence avec le cours magistral sur les schizophrénies qui reproduit fidèlement le programme de l’enseignement et les discussions avec les étudiants. Une réflexion de fond se trame à travers les textes de Pierre Fédida au sujet du besoin et de la nécessité de poser un diagnostic et de se représenter le fonctionnement psychique d’un patient. L’auteur discute du rôle de la schizophrénie dans la psychopathologie et notamment du besoin chez Bleuler de penser en terme de « clivage ». Cela conduit à poser la question de la stabilité ou non d’une structure psychique, ce qui est discuté ici, et surtout à qui cela sert-il de penser en ces termes ? Cette réflexion révèle beaucoup de positions différentes aussi bien du côté du clinicien (transfert/contre-transfert), du statut d’une observation d’une production psychique, du fonctionnement de l’inconscient, d’une hygiène mentale et, en fin de compte, de la neuro-biologie et du cerveau tout court.
C’est une époque où la psychopharmacologie est déjà bien avancée et complètement intégrée au traitement dans les consultations en médecine générale ou en psychiatrie. Cette nouvelle variable dans la psychothérapie et dans l’observation du psychique est discutée. En même temps, P. Fédida fait le rapprochement avec les addictions qu’il considère comme une sorte d’automédication qui correspond, en quelque sorte, à la réponse selon une logique médicale. Il s’efforce enfin de distinguer la position du psychologue clinicien ou du psychanalyste par rapport à ce nouveau terrain clinique.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978–2–491494–92-6
LA BELLE HISTOIRE DU PRÊT-À-PORTER 1950-2000
39,00 €
Auteur : Joseph FARNEL
Année : 2022
Collection : Arts et cultureDescription :
En 1935, dans un petit atelier en étage à l’angle des rues où sont construites maintenant les grandes boutiques démarrait une fabrication de prêt-à-porter. Quelques années après la guerre, deux des fils prennent l’affaire en main. À ce moment-là, les restrictions et la pénurie de matières premières se font cruellement ressentir. Ainsi la mode pour hommes consiste à se vêtir des surplus de l’armée américaine du genre battle-dress, flying-dress et autres. Qui précédera le style « Zazou ».
Quand Joseph Farnel a intégré le petit atelier de son père, en 1950, pour apprendre le métier de tailleur, ses vues sont tout à fait autres : pas de vêtements tristes et lourds. Ainsi, il ira sillonner la France du textile, se glisser dans les stocks des usines et parviendra, non sans mal, à trouver des étoffes innovantes. Il dépose alors sa première marque « ORLY » l’envol de l’élégance masculine. Le succès est immédiat, les confectionneurs le suivent et, pour la première fois, le nouveau nom « Prêt à Porter » apparaît qui remplace celui de confection. Il va de nouveau sillonner la France mais cette fois pour convaincre les détaillants de l’hexagone et ça marche ! Les premiers salons européen de l’habillement masculin y contribue pour une grande part et principalement pour l’exportation…
Quelques années plus tard son frère Henri le rejoint et forment à eux deux une redoutable équipe. Joseph s’occupant du style et des relations commerciales, Henri de la production. En 1965, les frères Farnel rencontrent les frères Renoma et achètent la concession. Joseph dessine une collection complète et monte un groupe réunissant tous les produits vestimentaires pour hommes. Le succès est foudroyant. Le lancement d’une ligne féminine, en 1970, qui attire des femmes célèbres, telles que Sofia Loren, madame Kennedy et beaucoup d’autres, suivi du lancement d’une nouvelle marque pour enfants, « Les enfants Terribles, qui sera suivit par « Les amoureux terribles », marque de sportwear. Là aussi énorme succès… Notamment, en 1975, commence une collaboration étroite avec le Prêt-à-Porter couture de Chanel, Dior, J.-L. Scherrer et d’autres, installant ainsi les frères Farnel à la pointe de la mode et de la qualité.
Vous trouverez dans cet album outre des photos de mode (les coupes, les décors, les mannequins) mais aussi des anecdotes concernant les VIP de toutes les catégories (politique, show-bizz, industriels, de la finance, etc…) qui se bousculaient dans le show-room près du Marais à Paris qui méritait bien son nom de capitale de la mode.
À mesure que vous tournerez les pages les anciens se reconnaitront, les plus jeunes découvriront…
Bonne lecture
ISBN : 978-2-491494-85-8
YIDDISHKEYT ET PSYCHANALYSE – Le transfert à une langue
23,00 €
Auteur : Sous la direction de Max KOHN
Avec la participation de Serge Bédère, Jean-Jacques Blévis, Jacques Broda, Michel Guibal, Janet Hadda, Max Kohn, Elisabeth Lagache, Céline Masson, André Michels, Jean-Jacques Rassial, Roger Reiss, Régine Robin, Robert Samacher, Rosette Tama.
Année : 2007
Collection : Langage
Description :
Que reste-t-il d’une langue quand l’usage en a disparu ? Les mots qui reviennent à l’esprit et se transmettent aux enfants et aux petits enfants rappellent toute une culture et son histoire. En ce début de vingt-et-unième siècle, le monde yiddish a été presque complètement détruit, mais la langue existe. M. KOHN, psychanalyste et Maître de Conférence (HDR) à l’Université Paris 7 Denis Diderot, UFR de Sciences Humaines Cliniques, lauréat du Prix Max Cuckierman (en 2006).
Pour plus d’informations sur l’auteur: www.maxkohn.com
ISBN : 978-2-9524573-0-1
LE PHOTOJOURNALISME PEUT-IL SAUVER LA PRESSE ?
25,00 €
Auteur : Hubert HENROTTE
Année : 2019
Collection : Arts et culturesDescription :
Hubert Henrotte est le fondateur avec quatre confrères des deux agences de photojournalisme, GAMMA et SYGMA, qu’il a dirigées pendant plus de 30 ans. Il revient sur la période où le photographe s’alliait au journalisme, sur l’identité du métier, sur la nécessité de créer une agence. Il raconte aussi les impératifs du métier de photographe qui trouve le terrain par lui-même. Depuis, l’époque a changé et ce regard en arrière permet aujourd’hui de redéfinir cette profession qui semblerait en voie d’extinction.
Il n’est pas le seul à se soucier du métier de photojournaliste et de l’avenir de la presse. Car les dirigeants de la presse et les photographes célèbres qu’il a interviewés ici avec la collaboration de Floris de Bonneville lui donnent leur vision de la situation actuelle et expliquent chacun leur façon de fonctionner dans leurs collaborations ou livrent leur regard sur le métier tel qu’il est aujourd’hui.
Soucieuses de préserver une éthique du métier mais aussi son économie, qui, comme dans le passé, devait pouvoir les faire vivre, les personnes interviewées permettent de mieux connaître l’envers du décor d’un métier complexe, parfois au péril de la vie de celui qui l’exerce.
L’auteur s’interroge sur l’avenir et fait des propositions, là aussi appuyées par les interviews des différents acteurs du journalisme et de la communication. L’ouvrage est une référence pour établir un état des lieux dans le secteur de l’information et pour proposer des réponses aux questions d’actualité.
ISBN : 979-10-90590-93-9
DICO INSOLITE DES MOTS – Des maux d’esprit entendus sur le divan
12,00 €
Auteur : Michelle-Andrée Abitbol-Bergheimer
Année : 2023
Collection : LangageDescription :
Mots d’Emploi
Ces Mots vous invitent à lire et à rire, sortis de leur enveloppe académique. Il se lit comme un livre de poésie, d’humour laissez-vous trans-porter par la musicalité de ces mots qui seront votre guide, ils refusent l’ordre pour mieux vous surprendre et vous emmener en voyage.
Des mots d’analysants.e écoutés par cette psychanalyste, ses paroles entendues par eux. Elles, leurs mots et ses paroles transformés par les uns.e et les autres ont donné naissance à ce livre. Une écriture à plusieurs cordes vocales qui ont accordé leur « Vie au long » des séances. Des mots d’esprit humains communs épithètes d’enfants, adolescents, femmes, hommes qualificatifs de leurs maux qui racontent des histoires. Des consonnes, des voyelles, des syllabes aux accents aigus et parfois très graves vous feront voyager avec humour, poésie à travers des mots communs qui résonnent d’une façon bien singulière, ils apporteront des sourires au cœur, de la tendresse aux lèvres telle une chanson douce. Conjuguons le visuel avec l’ouïe pour écouter vos mots au bout de la langue faisant écho à votre voix pour retrouver vos esprits.
Toute ressemblance avec vos pensées n’est pas pure coïncidence puisque ceux sont vos sœurs, vos frères humains qui les ont exprimés. Les mots ont été choisis par la fréquence de leur emploi, leurs définitions sont plurielles car vous l’aurez constaté les maux sont bien singuliers à chacun. Convaincue que tout Être humain est doté de créativité quelle qu’elle soit, le chapitre IX vous est consacré où vous pourrez rajouter vos propres mots avec votre définition ou les dessiner ou les poétiser ou…Allez jeter l’Encre, à vos plumes !
Si le « mal a dit » stop, écoutez-le autrement il vous indique probablement le sens de votre vie. Quand le »mal à dire » se transforme en maladie, quand on tue nos mots de l’esprit, ces non-dits parlent par des maux dits autrement dans le corps et l’esprit. Et si le bien-Être était d’écouter nos « mal ’heures » pour retrouver nos « Bon’ Heures »
Michelle-Andrée Abitbol-Bergheimer est Psychanalyste-Psychothérapeute. Elle st aussi co-auteur de Familles Face au Divorce, éd. Safed, 2002 ; Dictionnaire humoristique selon la psy du 126, Du panthéon, 2013 ; avec Paul Sillam, Psychanalyste et religieux, regards croisés sur vingt-deux consultations, Desclée de Brouwer, 2015.
ISBN : 978-2-491494-88-9
BÂTIR LA RÉSILIENCE – Manuel de pratiques professionnelles
27,50 €
Auteur : Serban IONESCU
Année : 2020
Collection : PratiqueDescription :
Dans de nombreuses situations, le processus de résilience face à l’adversité et aux événements potentiellement traumatisants se déroule sans l’aide des professionnels. L’étude de ces situations a permis de déterminer quels sont les facteurs impliqués, ainsi que les mécanismes sous-jacents, et a conduit à l’élaboration de programmes visant la construction de la résilience.
Sur la base des connaissances ainsi accumulées, l’ouvrage Bâtir la résilience présente une large palette de méthodes utilisables dans différentes situations rencontrées dans la pratique clinique. Si certaines méthodes ont un caractère préventif, d’autres aident à traverser plus facilement les situations vécues. En même temps, l’ouvrage ouvre des pistes pour la création de nouvelles méthodes applicables dans des situations où celles-ci manquent. Sont, aussi, fournis des exemples d’interventions visant la construction de la résilience dans des communautés, des sociétés secouées par la violence.
Les méthodes sont présentées de manière didactique et chaque fois que cela est possible, contextualisées dans ce que la recherche mondiale a produit; ceci explique le sous-titre de l’ouvrage, considéré comme un Manuel de pratiques professionnelles.
Bâtir la résilience est le résultat du travail d’un groupe d’enseignants-chercheurs, de praticiens et de doctorants du Cameroun, du Canada, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de France, d’Italie, de Roumanie, du Rwanda, du Sénégal.
L’ouvrage a été élaboré sous la direction de Serban IONESCU, psychiatre et psychologue clinicien, professeur émérite de psychopathologie à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il est membre correspondant de l’Académie de médecine de Roumanie et l’auteur de très nombreuses publications, dont 32 ouvrages.
ISBN : 979-10-90590-82-3
L’événement psychanalytique dans les entretiens en yiddish
22,00 €
Auteur : Max KOHN
Année : 2015
Collection : PsychanalyseDescription :
Comment déceler un événement psychanalytique dans des entretiens en yiddish aujourd’hui ? Telle est la question à laquelle l’auteur invite son lecteur à réfléchir. Car le yiddish est la langue vernaculaire des Juifs ashkénazes composé d’hébreu, d’araméen, de langues romanes slaves et de moyen haut allemand. Un effet de yiddish traverse l’histoire de la psychanalyse ouvrant à la possibilité d’un événement de parole, d’un écart à une langue. Un événement psychanalytique est une déliaison des représentations nous permettant de décoller de nous-mêmes, des mots figés en nous et de nos symptômes. C’est un retour du sujet de la parole sur lui-même quand il peut interroger la construction de son histoire à travers l’interprétation de ses symptômes. Ce livre porte aussi sur la survie du yiddish aujourd’hui malgré la destruction. des extraits traduits en français de plus 300 interviews en yiddish faites par Max Kohn pour des média internationaux depuis 2006, proposent une clinique du yiddish actuel où le partage entre ce qui est vivant et mort et entre les générations se redistribue autrement. L’important, ce n’est pas de parler une langue, mais de l’écouter en faisant une place au sujet de l’inconscient. Le yiddish est souvent en loque chez le sujet. Réfléchir sur une clinique du yiddish sans la réduire à une psychopathologie et à une appartenance culturelle, c’est analyser ce transfert à une loque. Quatre parties vennent l’illustrer : 1. Le sujet aime et tue quand il parle, 2. Rencontres, 3. Avoir des oreilles et 4. La confusion des langues. L’intitulé de Le sujet aime et tue quand il parle a été choisi pour mieux se rendre compte qu’on ne sait pas quand on parle si ce que l’on dit est constructif ou destructif. Les parties Rencontres et Avoir des oreilles mettent en relation l’écoute de soi, celle des autres, des affects en soi et affects chez les autres. La confusion des langues évoque la situation de confusion dans laquelle nous sommes quand nous parlons.
ISBN : 979-10-90590-55-7
ÉTUDES KLEINIENNES 2 – L’éducation sentimentale
23,00 €
Auteur : Francis DROSSART, Préface de Pr. Bernard GOLSE
Année : 2020
Collection : PsychanalyseDescription :
Tout en restant en continuité avec la pensée freudienne, Melanie Klein, par l’utilisation du jeu en tant que voie d’accès à l’inconscient de l’enfant, (comme le rêve pour celui de l’adulte), a ouvert un champ d’études psychanalytiques qui est loin d’être clos aujourd’hui. Souvent décriée dans les milieux psychanalytiques francophones, sa pensée souffre encore aujourd’hui d’être insuffisamment traduite car souvent caricaturée, et réduite à quelques concepts détachés de leur contexte.
Cet ouvrage vise à remédier à un tel état de fait. Sans négliger la clinique, il s’appuie sur la littérature, les arts plastiques et le cinéma, en essayant d’y saisir, au moyen d’une lecture kleinienne, la complexité fantasmatique qui s’y déploie de façon visible ou inattendue. C’est ainsi que l’Éducation Sentimentale de Flaubert, loin d’une vision solipsiste et étriquée, nous apparaît comme l’un des chefs d’œuvre de la mise en scène, dans toute sa crudité et sa diversité, de la position dépressive kleinienne.
Francis Drossart est psychiatre et psychothérapeute d’exercice libéral, psychanalyste membre et ancien président du IVe Groupe OPLF. Ancien Chef de Clinique des Universités et ancien praticien hospitalier, il a exercé successivement comme pédiatre puis pédopsychiatre. Il est actuellement Directeur de Recherches en psychopathologie et psychanalyse, rattaché au CRPMS, UFR-IHSS, Université de Paris, et responsable pédagogique du DU Clinique Psychanalytique Kleinienne. Membre du French Team of the Melanie Klein Trust’s Website.
Derniers ouvrages psychanalytiques publiés : Hiatus Adolescent (2018, éd. MJW Fédition, co-auteur P. Ayoun), et Une théorie kleinienne de la destructivité et de la créativité (2016, éd. Du Hublot).
ISBN : 979-10-90590-77-9
L’ÊTRE SAUVAGE ET LE SIGNIFIANT – Marc Richir et la psychanalyse
25,00 €
Auteur : Joëlle MESNIL
Année : 2018
Collection : PhénoménologieDescription :
Dans les textes qui composent ce volume deux polarités se recroisent : d’une part, symbolique et phénoménologique, polarité qui constitue la base de l’architectonique de Marc Richir, d’autre part, phénoménologie et psychopathologie. L’auteur considère que certaines pensées psychanalytiques contemporaines sont susceptibles d’apporter une attestation au bien-fondé de l’architectonique de Marc Richir, et inversement que la pensée du philosophe apporte un fondement transcendantal à tout un pan de la psychopathologie. Il ne s’agit pas d’apporter de l’extérieur une sorte de caution scientifique à un travail philosophique, pas plus que de fournir aux psychanalystes ou aux psychiatres une sorte de « garantie » philosophique. « Attestation » signifie que chez plusieurs psychanalystes et/ou psychiatres qui sont ici l’objet de références, il semble bel et bien que des concepts «richiriens» aient été «en fonction» alors même que les auteurs ne se référaient pas au philosophe. De même, des notions propres à certains psychanalystes laissent transparaître des intuitions philosophiques auxquelles la phénoménologie de Marc Richir paraît bien donner un concept.
Joëlle MESNIL est de formation philosophique, anthropologique et psychopathologique, auteure d’une thèse pluridisciplinaire La désymbolisation dans la culture contemporaine (Paris VII, 1988) et psychologue clinicienne en milieu hospitalier avec des patients psychotiques. Deux rencontres se sont avérées décisives pour son parcours : à la fin des années 70, celle du psychanalyste Pierre Fédida qui lui a fait découvrir la psychiatrie phénoménologique, puis au tout début des années 90 celle de Marc Richir (cf. son article: «L’anthropologie phénoménologique de Marc Richir» (1994)) ; c’est dans sa maison proche de Paris que s’est tenu pendant plusieurs années un séminaire privé du philosophe belge. Elle est également auteure d’un roman, Être un caillou, Les impressions nouvelles, 2009.
ISBN : 979-10-90590-68-7
SYMPTÔME ET SUBJECTIVITÉ
25,00 €
Auteur : Sous la direction de Marion BOURBON et Jean-Pierre CLÉRO
Année : 2022
Collection : PsychologieDescription :
À bien des égards, la pratique médicale commence par et dans la mise en crise de ce sujet parfaitement autonome dont elle ne cesse pour autant de requérir en même temps, et peut-être plus que jamais, le consentement libre et éclairé. En lieu et place de ce sujet introuvable se présente plutôt une subjectivité souffrant d’un ou de symptômes, et qui par là-même s’en trouve affectée. Au cœur de ce paradoxe de cette subjectivité-patiente se trouve ainsi le symptôme, ce fait clinique qui est l’objet premier de l’attention médicale puisque toute étiologie part de lui, mais qui n’en demeure pas moins un vécu irréductiblement subjectif. Par lui, quelque chose de la subjectivité du patient se donne à entendre, a fortiori dans les cliniques psychiatrique et psychanalytique. Cet ouvrage collectif se propose d’interroger le statut paradoxal du symptôme en le réinscrivant d’emblée dans cette ambivalence par laquelle s’y noue pour le meilleur et pour le pire la nécessité subjective et la nécessité médicale. Il réunit ainsi un ensemble de contributions de psychologues, psychiatres, psychanalystes, philosophes et épistémologues (Marion Bourbon, Jean-Pierre Cléro, Alain Ehrenberg, Philippe Cabestan, Emmanuelle Tronc, Natalie Depraz, Thomas Fuchs, Etienne Bimbenet, Nicolas Guérin, Kim Sang Ong Van Cung, Frédéric Le Blay, Valéry Laurand). Tous questionnent le statut du symptôme du côté des sujets qui le vivent et des cliniciens qui se trouvent confrontés avec lui à un fait qui ne peut être réduit à une objectivation nosographique qu’au prix d’une dimension fondamentale du soin. Ils montrent combien le statut du symptôme, qui est au cœur de la réorganisation actuelle des politiques de santé mentale, engage rien moins que la place que la clinique accorde à la vie psychique et, avec elle, aux subjectivités.
Illustration : Max Weber, extrait The Cellist (1917)
EAN : 9782491494681
P. FÉDIDA – OEUVRES COMPLÈTES – TOME 10 – 1995-1996
28,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2024
Collection : PsychanalyseDescription :
L’année universitaire 1995/1996 est une année charnière qui marque un passage sur le plan sociétal et universitaire. L’esprit du temps a changé avec l’avancée technologique en médecine nécessitant de faire appel à la bioéthique. Pierre Fédida, cofondateur du Centre de l’Étude du Vivant, fait débat avec les sujets d’actualité traités dans les forums organisés au sein de l’Université. Non seulement les scientifiques de différentes disciplines y collaborent mais cela devient un événement, un sujet de société, dont le journal de l’Université rend compte à travers un interview avec P. Fédida. Alors que la demande des patients pour la prescription des médicaments psychopharmacologiques devient la règle dans la société, cela bouscule d’un coup le débat sur la psychanalyse – à savoir si cela signifie sa disparition ou non -, et sur la psychiatrie, puisque la psychopathologie risquerait de disparaître si le symptôme pouvait être éradiqué immédiatement de façon biochimique. Mais est-il possible de supprimer un symptôme psychique ? Le débat dans la psychanalyse se resserre alors sur les fondamentaux à interroger : l’interlocuteur, la règle fondamentale, le cadre, la formation, la visée psychothérapique ou non, l’intersubjectivité, le traitement de l’angoisse jusqu’au site même de la scène d’une cure.
Parallèlement à ces bouleversements dans les débats, l’histoire de la formation s’écrit à travers la disparition de Juliette Favez-Boutonnier, laquelle donne l’occasion de rappeler l’importance de l’action pour la formation clinique en psychologie de J. Favez-Boutonnier et ce que fût l’Université Paris 7 et la haute lutte pour la formation adaptée à la clinique au sein de l’université. Ainsi les étudiants, après leurs études, se retrouvaient sur le terrain clinique – terrain en pleine mutation – et non complètement perdus. L’hommage de P. Fédida à J. Favez-Boutonnier et le rappel historique de Jacques Gagey, reproduit ici en annexe, donne une idée assez fidèle de ce que pouvait être la situation à la sortie de mai 1968 lors de la création de cette U.E.R. de « Sciences Humaines Cliniques ». Il faut souligner aussi la bonne volonté des étudiants en psychologie clinique a contribué à la solidité de leur formation laquelle commence à être un peu le fil conducteur de l’histoire de ce qui était devenu une U.F.R. entretemps car cette histoire était aussi un peu la leur tout comme celle des enseignants-chercheurs.
Pendant que l’histoire universitaire se raconte, une autre histoire toute nouvelle se développe sous nos yeux par les écrits concernant la formation des psychanalystes et des étudiants ; la responsabilité de tous est, en quelque sorte, engagée pour veiller aux contenus de la formation en anticipant les besoins de prise en charge psychologique dans la société dans laquelle nous vivons. Désormais, une certaine vigilance commence à s’imposer vis-à-vis des phénomènes de société qui ne manqueront pas à se multiplier dans les années à venir.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation de Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l’auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.
ISBN : 978-2-491494-98-8
P. FÉDIDA : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 3 – 1977-1982
30,00 €
Auteur : Pierre FÉDIDA
Année : 2020
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce troisième volume des œuvres complètes de Pierre FÉDIDA comporte les textes entre 1977 et 1982. Ils sont le reflet des préoccupations de la recherche en psychanalyse, en France. Mais l’auteur affirme son style et ses angles de vue qui lui sont propres. Ceux-ci vont se sillonner à travers son œuvre comme l’avait déjà pressenti Jean-Bertrand Pontalis quand il en a témoigné dans Le Monde des livres à l’occasion de la soutenance de la thèse d’État de P. Fédida (le passage obligé pour devenir professeur des universités). Dans la même année, P. Fédida a publié trois livres d’un coup (Le concept et la violence, Corps du vide et espace de séance et L’absence) sont compter les articles de réflexions figurant dans ce volume sur le fait clinique dans la psychanalyse, sur le rapport entre l’écriture et la clinique, sur la question du corps, du somatique et du sexuel dans une psychanalyse, sur la notion d’états limites ainsi que sur le cas limite par rapport au cas réputés difficiles.
À cette époque se posent les questions essentiellement pour la première fois à savoir définir la « spécificité de la preuve dans le cas clinique » et à s’interroger sur la collaboration entre le travail psychanalytique et la consultation médicale, la prescription du médicament, et plus particulièrement, avec la consultation en génétique dans une perspective de la filiation en rapport avec la symbolisation psychique. Autant de dire que c’est de l’actualité.
En 1979, il est déjà question du « retour à Freud » dans un climat de forte influence par Jacques Lacan, en France, et par la psychanalyse anglaise et américaine. Le psychanalyste était alors appelé à se situer par rapport à ces références. Il devait se questionner par rapport à l’indication d’une cure psychanalytique ou non chez un patient. Celui-ci n’allait pas être facilement admis en psychanalyse et la notion du borderline a constitué en quelque sorte un point d’orientation sur ce que l’on ne pouvait espérer d’une psychanalyse ou non, d’une part, et le danger, d’autre part, de basculer dans une psychothérapie bienveillante avec un certain profil de patients au risque de les installer dans leur symptôme.
Enfin, ce tome trace le début d’une période très féconde d’une synergie entre l’organisation de recherche au sein du laboratoire de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques à l’Université Paris 7, le développement d’une activité de publication et de recherche qui a été exemplaire (la qualités des débats des collègues entre eux), et une collaboration nationale entre les universités et les équipes de recherches. À cette époque, la recherche a commencé à prendre une tournure internationale. C’est un fort potentiel de recherche pour une envolée de productivité en matière d’échanges scientifiques et de publication.
Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot – Paris 7), il a été à l’origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d’Étude du Vivant, co-fondation Institut de la Pensée Contemporaine, co-création Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d’associations de recherche). Directeur de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7) et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale », il est l’auteur d’environ 250 publications dont des traductions en plusieurs langues.
ISBN : 979-10-90590-81-6
TAILLER LA ZONE
12,50 €
Auteur : Mika MUNDSEN
Année : 2008
Collection : LittératureDescription :
Il arrive parfois qu’une chanson s’impose à vous, s’empare de vous, au point que vous ne puissiez pas vous empêcher de fredonner sa ritournelle. Et puis, après tout, c’ est plutôt plaisant de se laisser aller…
Ici, l’auteur, Mika Mundsen, s’est fait attraper, alpaguer, posséder par une chanson d’ Alain Souchon. Son rythme, son intrigue ont progressivement fait émerger dans son imagination les profils de personnages, leur caractère, leurs pensées, les ressorts de leurs actions, jusqu’ à ce qu’ils prennent corps et vivent sous ses mots pour notre plus grand plaisir.
Alors n’hésitez pas, venez Tailler la zone ! Le temps d’ une chanson, le temps d’ un amour…ISBN : 978-2-9524668-6-6
CONSTANCE NANTIER-DIDIÉE, UNE FEMME MODERNE SOUS LE SECOND EMPIRE
30,00 €
Auteur : Christophe DELHOUME
Année : 2016
Collection : Arts et cultureDescription :
La vie de la cantatrice française Constance Nantier-Didiée est un roman qui ne demandait qu’à &eecirc;tre écrit. Née aux colonies, mais formée en France, elle délaisse les grandes institutions pour se lancer dans une carrière nomade. Ses apparitions à Paris et en France sont rares mais paradoxalement, la presse française lui réserve toujours une place de choix dans ses colonnes; son parcours se révèle comme un jeu de piste au gré de ses engagements à Londres, Madrid ou Saint-Pétersbourg. Sa vie privée est tout aussi atypique. Êlevée dans un milieu qui ne la destine pas à une carrière musicale, émancipée puis séparée, Constance Nantier-Didiée prend seule en main le cours de sa carrière, se lie avec le plus grand ténor de son temps. Résolument moderne, indépendante, celle qui sut inspirer Gounod, Meyerbeer ou Verdi dont elle fut la première Preziosilla dans La force du destin, meurt foudroyée à l’àge de trente-six ans.
Grâce à son excellente connaissance de l’opéra Christophe Delhoume a investi cette époque (1831-1867) en enrichissant ses recherches par les conseils et les travaux d’universitaires, d’archivistes ou de biographes rencontrés en France, en Italie, en Espagne et en Grande-Bretagne. Un voyage qui s’est poursuivi dans les lieux même ou vécut la cantatrice donnant à cet ouvrage son caractère unique. Des photos rares viennent illustrer le récit. Une lecture indispensable pour celles et ceux qui aiment l’opéra ainsi que les destins de femmes exceptionnelles.
Né à Paris, Christophe DELHOUME est Licencié en Histoire de l’Art et diplômé des écoles Denis Huisman. Passionné par l’opéra, son histoire et ses chanteurs, il a exercé pendant près de quinze ans l’activite d’agent artistique au sein de grands bureaux parisiens. Depuis 2006, Christophe Delhoume est en charge de la programmation à l’Opéra de Rennes. Il livre dans cet ouvrage la somme de ses observations. Il s’agit de sa première publication.
Illustration : Constance Nantier-Didiée, vers 1867 (coll. Biblioteca Federiciana, Fano).
ISBN : 979-10-90590-51-9
ISSN : 2109-7305Le récit dans la psychanalyse
25,00 €
Auteur : Max KOHN
Année : 2014
Collection : PsychanalyseDescription :
Ce livre répond à la question suivante : quelle est la place du récit clinique chez les psychanalystes ? Le champ de la psychanalyse se situe entre le rhétorique, un art de la persuasion et le narratif, une mise en représentation d’événements réels ou fictifs par le langage. La psychanalyse est à un carrefour entre des événements cliniques et conceptuels dont des récits témoignent. Dans le processus de la cure se joue une ouverture originale sur l’événementiel et l’historique qui engage l’éthique du psychanalyste.
À partir d’un noyau d’auteurs, Freud, Klein, Winnicott, Max Kohn dégage la place du narratif dans le récit clinique des psychanalystes. Le récit dans la psychanalyse peut-il échapper à la rhétorique ? Qu’est-ce que raconter au plus juste quand on est psychanalyste ?Le récit clinique peut faire événement, c’est-à-dire inscrire une déliaison inédite, un effet de sens inattendu. La place du récit clinique pour nous analystes a les apparences d’un symptôme, il s’y joue le rapport à notre désir. Le désir de parler de sa pratique se heurte à l’exigence de rester discret. Le compromis entre le désir et son refoulement fait symptôme dans la pratique du récit clinique et ce d’autant plus qu’il s’adresse à un lecteur. Entre le subjectif et l’objectif, il y a un trajet du narratif qui témoigne de l’espace du transfert et du contre-transfert, c’est-à-dire de la cure. C’est la spécificité de la psychanalyse de poser ce problème, et qui fait qu’il ne s’agit pas de littérature. Si la psychanalyse est prise dans un effet de littérature, elle témoigne avant tout du transfert.
ISSN : 2109-7305
ISBN : 979-10-90590-20-5A. TATOSSIAN : OEUVRES COMPLÈTES – TOME 1 – 1956-1970
26,80 €
Auteur : Arthur TATOSSIAN, préface du Pr. Jean NAUDIN
Collection : PhénoménologieDescription :
Ce premier volume des oeuvres complètes d’Arthur Tatossian (1956-1995 voire 1997 en tenant compte des parutions posthumes), contient des textes parus entre 1957 et 1970. Ces travaux apportent des éclaircissements sur l’histoire de la psychiatrie et l’évolution de cette dernière ainsi que sur le fondement des classifications nosographiques. L’auteur insiste sur l’importance de l’aspect sociétal qui intervient toujours dans l’appréciation d’une manifestation pathologique et ainsi met en évidence la notion de conscience de rôle et de communication psychosociale. Concrètement sur le plan clinique, ce sont les tentatives de suicides, les fugues et vagabondages, le phénomène de l’adolescence et les difficultés pouvant en résulter, le genre et le transsexualisme et, enfin, l’alcoolisme qui sont les thèmes abordés ici. Lors des premiers travaux, le but étant de comprendre comment le psychiatre peut aider les parents confrontés à divers problèmes en sachant les écouter et dialoguer avec eux. Certains textes reposent sur un volet expérimental, par exemple, ceux relatifs à la recherche sur la perception et aussi, dans un premier temps, ceux relatifs à l’étude de la tentative de suicide mais très rapidement la réflexion et l’interprétation s’orientent vers une approche phénoménologique ; l’expérimentation, contre toute attente, a fait découvrir l’importance de la subjectivité voire de l’intersubjectivité et aussi du vécu ressenti par le patient. Ainsi le lecteur découvre combien la méthodologie de l’époque a sollicité l’attention du psychiatre (ou tout au moins de certains d’entre eux) et l’a conduit à l’attitude phénoménologique qui a permis ensuite l’essor de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été novateur dans ce domaine dès ses premiers écrits; il affinera et développera par la suite sa conception de l’approche phénoménologique mise au service du patient, en particulier dans les textes parus après 1970. Les références bibliographiques très nombreuses mentionnées dans les divers articles proposés renseignent sur les collaborations internationales de l’époque et attestent de la bonne connaissance des langues étrangères par l’auteur. Arthur Tatossian a été novateur (il l’a montré lors de l’organisation de son service de psychiatrie à l’Hôpital de Sainte-Marguerite à Marseille) mais il a peut être été aussi visionnaire puisque les thèmes qu’il a abordés sont ceux qui sont encore aujourd’hui les plus étudiés en psychopathologie. Bien que très capable de discussions théoriques de haut niveau ce qui comptait pour lui c’était la clinique et l’aide qu’il pouvait apporter aux patients en les comprenant vraiment et ce grâce à l’approche phénoménologique.Arthur TATOSSIAN (1929-1995), neuropsychiatre, médecin des Hôpitaux de Marseille et professeur de psychiatrie et de psychologie a travaillé et enseigné d’abord à l’Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille puis au CHU La Timone à Marseille. Il a également enseigné la psychopathologie à la Faculté des Lettres à Aix-en-Provence et a consacré une partie de son temps aux associations caritatives. Son œuvre couvre des domaines variés : neurologie, psychiatrie, psychologie, psychopharmacologie, phénoménologie mais elle est surtout connue pour la contribution de l’auteur au développement de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été aussi président du Syndicat des psychiatres français (1984-1990), auteur d’environ 300 publications dont beaucoup d’entre elles sont traduites dans plusieurs langues : japonais, italien, portugais, espagnol et a reçu un Prix décerné par l’Académie Nationale de Médecine.
ISBN : 979-10-90590-2-74
LES PEUPLIERS ET LES BOEUFS BLANCS – Petite chronique de la réclusion ordinaire à la fin du XXème siècle
24,00 €
Auteur : Michaël GUYADER
Année : 2021
Collection : PsychiatrieDescription :
Dans ce recueil de nouvelles, l’auteur, ancien psychiatre dans ces institutions, décrit le parcours de patients de l’hôpital psychiatrique, de pauvres hères pensionnaires
d’un hospice départemental ou de résidents d’un foyer d’hébergement.Toutes les situations décrites ont été réelles, l’histoire des personnages est largement romancée.
Michaël Guyader dénonce vivement les effets délétères sur ces êtres humains de leur placement dans ce qu’il convient d’appeler des circuits d’exclusion et du sadisme ordinaire le plus souvent exercé sous les oripeaux de la bien pensance et à l’aune de l’ordre moral.
Il s’agit aussi pour lui de louer le génie relationnel de ceux qui soignent, prennent soin, font accueil à la détresse de leurs semblables.
C’est là enfin un témoignage ému de l’aptitude qu’ont, tout exclus qu’ils soient, ceux qui sans relâche inventent des manières de vie digne dans des lieux qui sans ces créations pourraient n’être que des cimetières sans raison.
ISBN : 978-2-491494-58-2
ESTHÉTIQUE ET CLINIQUE DU CORPS. DU BODY ART AUX TENTATIVES DE SUBJECTIVATION
32,00 €
Auteur : Lefteris PETROPOULOS
Année : 2017
Collection : Arts et cultureDescription :
Le corps est l’objet d’une multitude de transformations dans le monde contemporain. Corps embellis, troués, tatoués, branchés à des appareils; corps consacrés et massacrés, exposés et explosés.
Le body art, depuis le groupe des actionnistes viennois des années 60 jusqu’à son évolution actuelle dans la performance, est le courant artistique de référence pour ce livre en tant qu’il marque un tournant dans la scène artistique en employant le corps comme médium ainsi que comme l’oeuvre même de l’art. En même temps, il exprime un défi à l’éthique, à l’esthétique, et à la politique du corps dans le monde occidental.
Les exemples des artistes comme Orlan, D. Cronenberg, F. Bacon, D. Nebreda, N. Tran Ba Vang ou D. Valls, nous montrent comment la déformation et la transformation du corps répond au besoin artistique d’exprimer le malaise face aux normes sociales et d’inventer des formes inédites qui peuvent contenir des idées et des vécus.
De manière analogue, le sujet contemporain est poussé par l’exigence psychique d’habiter son corps et de se donner une forme dans laquelle peut se sentir contenu et libre de construire son identité, d’assumer son expérience et d’exprimer ses mouvements psychiques. Le présent travail réfléchit sur les conséquences psychiques des nouvelles possibilités que la médecine et la technologie offrent au sujet d’expérimenter avec son corps et son identité.Lefteris PETROPOULOS est docteur en psychologie et psychanalyse (Université Paris Diderot-Paris 7), rattaché au Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société (EA 3522). Il est également psychothérapeute.
ISBN : 979-10-90590-57-1
La psychopathologie et ses méthodes
15,00 €
Auteur : Mareike WOLF-FÉDIDA
Année : 2008 (réédition revue et augmentée)
Collection : PsychologieDescription :
Ce petit ouvrage a déjà remporté un vif succès, 10 000 exemplaires vendus et traduis en russe. C’est un classique dans le domaine de la psychologie, parce qu’il en retrace aussi bien l’histoire que les différents courants, la psychopathologie etant le domaine des maladies psychiques et mentales. Une présentation très claire et une nouvelle édition participant aux débats actuels. Indispensable à l’ étudiant, peu importe l’ année de son cursus; utile au professionel, car il y trouvera un condensé des repères. L’ouvrage convient également à toute personne cherchant une information claire et complète sur ce domaine.
ISBN : 9 782-2-9524668-2-3
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